Claude ALLEGRE (Ancien ministre de François Mitterrand)
« A vrai dire, les idées saugrenues de Ségolène que les Français découvrent chaque jour, j'en ai soupé. Un jour, elle déboule dans mon bureau avec un projet d'arrêté qu'elle voulait me faire signer. Il s'agissait d'interdire les strings au collège. Je lui ai dit que je ne voulais pas me couvrir de ridicule, elle est repartie vexée. Le lendemain, elle voulait suspendre le directeur des Arts et Métiers parce qu'il n'avait pas supprimé le bizutage, etc. Mais jamais ses idées ne concernaient la pédagogie, l'égalité des chances ou une réforme quelconque de fond. C'étaient toujours des gadgets d'autopromotion... »
Alain ETCHEGOYEN (Ancien conseiller de Claude Allègre au ministère de l'Education Nationale)
Il vient de publier "Votre devoir est de vous taire". Il consacre un chapitre à ses relations avec Ségolène Royal, "une expérience qui restera parmi les deux ou trois plus décevantes et plus pénibles que j'ai faites dans ma vie politique". Il dénonce un personnage "parasité par les questions d'image, qui l'obsèdent" et la difficulté de travailler avec elle "J'ai toujours eu du mal à aborder les questions de fond avec Ségolène Royal qui ne pensait qu¹à faire des coups".
Jean-Paul HUCHON (Président du Conseil Régional d'Ile-de-France, socialiste)
S'exprimant sur la proposition de Ségolène Royal de créer "des jurys de citoyens", il a estimé que " cette idée, c'est le mariage de Gringoire, Je suis partout et du Petit Livre rouge de Mao". (Le Parisien, 06.11.06)
Michel CHARASSE (Ancien ministre, Sénateur du Puy-de-Dôme, socialiste)
"Les propositions de Mme Royal sont peut-être au premier abord populaires, mais si on réfléchit un peu on voit que le paquet est plus beau que le cadeau"
Julien DRAY (Député de l'Essonne, socialiste et partisan de Ségolène ROYAL)
A l'issue du meeting au Zénith où Ségolène ROYAL a été chahutée par les militants :
« Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Elle a franchement été nulle. Nulle, je te dis, elle a été nulle ! » (Le Canard Enchaîné, 01.11.06)
André LAIGNEL (Secrétaire général de l'Association des maires de France, Maire d'Issoudun, Député européen, socialiste)
S'exprimant sur la proposition de Ségolène Royal de créer "des jurys de citoyens", il a estimé que celle-ci se situait "dans la veine de l'antiparlementarisme le plus sommaire". Par cette proposition, "Mme Royal fait reculer les frontières de la République".
Max GALLO (Historien, ancien ministre de François Mitterrand)
S'exprimant sur la proposition de Ségolène Royal de créer "des jurys de citoyens", "on a la Révolution culturelle du président Mao, qui voulait « tirer sur le quartier général » et faire juger les professeurs et tous les représentants par le peuple, représenté par les militants qui viennent juger et condamner ceux qui sont élus".
Claude BARTOLONE (Ancien ministre, Député de Seine-Saint-Denis, socialiste)
S'exprimant sur la réponse que Ségolène ROYAL a faite à propos de l'entrée éventuelle de la Turquie dans l'Union européenne («Mon opinion est celle du peuple français»), il déclare "Avec un raisonnement comme cela, il y aurait encore la peine de mort, les innocents d'Outreau auraient été exécutés".
Jean GLAVANY (Ancien ministre, Député des Hautes-Pyrénées, socialiste)
"La stratégie (du camp Royal) consiste à taxer de machos tous ceux qui critiquent Ségolène Royal".
François HOLLANDE (Député de la Corrèze, Secrétaire national du Parti Socialiste)
A propos de Arnaud Montebourg, porte parole de Ségolène Royal,
« Montebourg je ne peux plus le supporter, pour moi c'est une baudruche gonflée de prétention et d'ambition » (Le Canard Enchaîné, 11.10.06)
Claude ALLEGRE (Ancien ministre)
Ségolène ROYAL n'est "capable n'y de gagner, n'y d'être Président de la République".
Christophe BARBIER (Journaliste à l'Express)
Racontant ses impressions d'après interview avec Ségolène ROYAL
"[.] L'impression d'affronter un pot en acier: cela brille, tout glisse sauf ce qui fait tinter. C'est vide.""[.] Le pot d'acier se remplit de la pluie qui tombe.""[.] Inquiétante, décevante, percutante, glaçante, présente, troublante: l'énigme Ségolène."
Claude ALLEGRE (Ancien Ministre)
Parlant de Ségolène ROYAL. « Elle ne travaille pas. Quand elle était avec moi au ministère, elle ne contrôlait rien. Les nominations d'enseignants partaient dans tous les sens. Un jour, à cause d'elle, je me suis fait remonter les bretelles par Jospin et Strauss-Kahn.
Avec ça, elle est intraitable pour le personnel. A son cabinet, ça valsait. Elle a changé trois fois de chauffeur. Après mon départ, elle est passée sous la coupe de Martine Aubry, qui se plaignait d'elle tout le temps. »
Jean-Luc MELENCHON (Ancien ministre, Sénateur de l'Essonne, socialiste)
Commentant une proposition de Ségolène ROYAL tendant à réformer le régime spécial de retraite des élus et parlementaires, il a accusé Ségolène Royal de se livrer à "de la démagogie pure». Et il poursuit "elle pourrait commencer par montrer l'exemple, s'il s'agit d'abolir les privilèges" [.] "et elle pourrait annoncer par exemple qu'elle renonce à sa retraite de fonctionnaire, parce qu'elle, elle va cumuler à l'âge de la retraite, la retraite de parlementaire et une retraite de fonctionnaire".
"Les gens qui veulent donner des conseils devraient commencer par se les appliquer à eux-mêmes et laisser les autres qui vivent tranquillement vivre leur vie".
Laurent FABIUS (Ancien Premier ministre, Député de Seine-Maritime, socialiste)
"Je préfère dire : « Voici mon projet », plutôt que : « Mon projet, c'est Voici ! »
2007-02-10
23:46:09
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demandé par
Puma
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Politique et gouvernement
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