C’est ce qu’affirme dans un entretien au Figaro en date du samedi 03 février, l’ancienne assistante parlementaire de Ségolène Royal entre 1995 et 1997, avec laquelle elle est toujours en procès.
Le 16 janvier dernier, une décision importante a d’ailleurs été rendue par la Cour de Cassation : sur la base de l’article 455 du nouveau code de procédure civile, la cour « condamne Mme Royal au paiement des frais de justice » et de l’article 700, la condamne « à payer à Mme Pathouot la somme de 1 250 euros ».
Reste à la Cour d’Appel de Rennes de juger l’affaire. Cette décision est pourtant le point d’orgue d’une longue procédure accusant Ségolène Royal de « travail clandestin » et « propos calomnieux » pour avoir fait travailler abusivement son ancienne assistante, dont la procédure ressemble fort à celle qui lie Christiane Taubira à certains de ses anciens collaborateurs. Mais à quelques jours de la parution du livre – témoignage de Evelyne Pathouot, « Ségolène Royal. Ombre et Lumière » (Editions Michalon, 16 €), l’auteur révèle surtout au grand jour la face cachée de la prétendante.
Celle qui a travaillé pendant près de deux ans avec la député des Deux-Sèvres détaille ainsi quelques traits de caractère de la candidate : « c’est quelqu’un de léger, qui se disperse beaucoup. Je ne l’ai jamais entendu se prononcer sérieusement sur un dossier. Elle travaille beaucoup, mais elle va dans tous les sens. En revanche, elle a l’art de se saisir des causes les plus médiatiques ».
2007-02-10
01:12:07
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Anonymous
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Politique et gouvernement
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