Fluctuations quantiques du vide
Mais après le mur de planck, ca n'a pas de maudit bon sens
Mais si tu fais référence au Big Bang, je t'invite à lire cet article, qui n'est qu'un exemple:
Le Big Bang n’aurait pas existé…
Alors que la théorie du Big Bang est érigée en dogme dans la communauté des chercheurs, certains scientifiques travaillent sur d’autres modèles théoriques des débuts de notre Univers.
Robert Brandenberger, cosmologiste à l’Université Mc Gill en fait partie. Lui et son équipe travaillent actuellement sur un modèle théorique dans lequel le Big Bang, cette singularité initiale ayant engendré l’espace-temps, l’énergie et la matière, n’aurait pas existé.
Car en effet, ce qui pose avant tout problème à Robert Brandenberger, c’est justement que le Big Bang provient d’une singularité initiale. Cela signifie, par exemple, que si l’on remonte le temps jusqu’aux origines, on n’aboutit jamais à un temps zéro. Le temps tend infiniment vers l’instant zéro. Il en est de même pour la température de l’Univers, qui tend vers une valeur infinie.
Or, selon Robert Brandenberger, dans notre Univers physique, les variables prennent toujours une valeur finie. Donc si une théorie physique fait état de variables infinies, c’est qu’elle n’est peut-être pas si physique que ça…
Or, dans le modèle sur lequel travaille Robert Brandenberger, la description de ce qui se passe aux alentours de l’instant zéro est très élégante, et les variables utilisées prennent des valeurs finies. Ce modèle est basé sur une théorie des supercordes. Dans cette théorie, l’ensemble des particules de l’Univers sont en fait des cordes, vibrant dans un Univers à 10 dimensions. La manière dont vibre une corde détermine la nature d’une particule.
De plus, la théorie des supercordes est vraiment pertinente pour décrire les origines de notre Univers. En effet, elle est considérée comme la théorie la plus prometteuse permettant d’unifier la mécanique quantique, qui décrit des systèmes à des échelles très petites, et la relativité générale, qui s’attache à la description du monde physique à des échelles astronomiques.
Ainsi, dans le modèle développé par Robert Brandenberger et son équipe, l’instant zéro est décrit. Mais plus étrange encore, l’Univers tel qu’il était avant l’instant zéro est lui aussi décrit de façon toute naturelle. L’espace-temps aurait ainsi toujours existé. L’origine des temps, que l’on associe couramment au Big Bang, n’est en fait qu’un instant parmi tant d’autres, auquel quelque chose de très particulier se serait produit.
En effet, aujourd’hui, l’Univers est en expansion. Ainsi, si l’on remonte le temps jusqu’à l’instant dit « zéro », l’Univers se contracte jusqu’à atteindre une taille minimale. Et si l’on continue à remonter le temps au-delà de ce « non Big Bang », l’Univers se dilate jusqu’à un stade pour l’instant inconnu dans le cadre de la théorie de Robert Brandenberger.
Ainsi, ce que l’on associe habituellement au Big Bang, est en fait, dans cette théorie, un stade de l’Univers où il passe par une taille minimale. Cette taille est la taille minimale des cordes. Elle serait, selon Robert Brandenberger, d’environ 1 millimètre pour les trois dimensions de l’espace que nous connaissons, ce qui est en réalité très grand en comparaison de ce que prévoit la théorie du Big Bang, qui va flirter avec l’infiniment petit.
De plus, la théorie de Robert Brandenberger reflète bien les observations astronomiques réalisées, et ce de façon plus élégante que le Modèle Standard de la Cosmologie et sa théorie du Big Bang. Ceci est notamment vrai en ce qui concerne le fond diffus cosmologique, qui est un rayonnement radio baignant tout l’Univers, reliquat de ce que notre Univers était 380 000 ans après sa « naissance ».
Mais pour être érigée au rang de théorie scientifique, il n’est pas suffisant que celle-ci reflète les mesures précédemment réalisées, mais il est nécessaire qu’elle fasse des prédictions, qui pourront être à posteriori vérifiées par l’expérience. Ainsi, la théorie de Robert Brandenberger prédit la mesure d’un certain spectre d’ondes gravitationnelles, qui sont des ondes se propageant dans l’Univers, modifiant la courbure de l’espace-temps sur leur passage.
Bientôt, ces mesures pourront être réalisées, et la théorie de Robert Brandenberger mise au défi de l’expérience. En attendant, ce modèle offre une vision élégante des origines de notre Univers, reflétant les mesures réalisées, faisant état d’un espace-temps ayant en fait toujours existé, et éliminant la singularité initiale du Big Bang.
Saïd Hasnaoui
2007-02-09 17:22:17
·
answer #1
·
answered by Saïd H 2
·
1⤊
1⤋
C’est bien possible, bien que je ne sois pas allé vérifier de l’autre côté. Car, malgré ce qu’en pense ma fille, je n’étais pas encore né à cette époque.
Pour ma part, je préfère rêver d’incertitude de Heisenberg.
2007-02-09 21:10:40
·
answer #4
·
answered by Louloute Ministre Désinformation 5
·
0⤊
0⤋