Au total, Vauban a créé ou élargi plus de 160 forteresses et donné son nom à un type d'architecture militaire : le système Vauban qui a largement été repris, même hors de France, comme par exemple pour les fortifications de la ville de Cadix.
Selon Wikipédia anglais, Vauban aurait entre 1667 et 1707, été le responsable de l'amélioration des fortifications d'environ 300 villes et dirigé la création de 37 nouvelles forteresses et ports fortifiés.
Fort de l'ancien Château de Briançon
Fort des Salettes de Briançon
Fort des Têtes de Briançon
Fort Carré d'Antibes
Citadelle d'Amiens
Fortification de Toul
1667-1671 Citadelle de Lille, dite la "Reine des citadelles"
1668, Fort Bellegarde du col du Perthus
1673, fortifications des murs d'enceinte du château-fort de Sierck-les-Bains
1674-1687, Citadelle de Besançon
1679, Citadelle de Longwy
1679, Citadelle de Mont-Louis
1679, Fort Miradoux de Collioure
1679, Fort Balaguier, Toulon
1680, Fort de Brescou, Agde
1680, Fort Saint-Elme de Collioure
1680, Fort Mahon d'Ambleteuse
1681, Fort Liberia de Villefranche-de-Conflent
1681-1685, Fortification de la ville frontière de Huningue
1681-1690, Saint-Martin-de-Ré, Île de Ré, création.
1683, Fort des Bains d'Amélie-les-Bains-Palalda)
1683 à 1697 Citadelle de Bitche
1686, Fort Lagarde de Prats-de-Molló
1687, Citadelle de Belfort
1689, Citadelle de Blaye
1689-1705, Fort de la Conchée en baie de Saint-Malo
1693, Citadelle de Mont-Dauphin dans les Hautes-Alpes
1693-1696, Tour Vauban à Camaret-sur-Mer
1699-1702, Fortification de Neuf-Brisach
1701, Citadelle de Québec, création.
Améliorations de dispositifs de fortifications : Arras | Auxonne | Bayonne | Bergues | Bouillon | Brest [Château] | Calais | Cambrai | Colmars-les-Alpes | Entrevaux | Gravelines | Joux | Kehl | Landau | Le Quesnoy | Lusignan (Fort de Bellegarde) | Luxembourg | Maastricht | Maubeuge | Mont-Dauphin | Montmédy | Nancy | Citadelle de Namur | Perpignan | Philippeville | Rocroi | Sarrelouis | Saint-Jean-Pied-de-Port | Saint-Omer | Sedan| Ypres
Forteresses et ports fortifiés créés : Dunkerque | Rochefort | Saint-Jean-de-Luz (Fort Socoa) | Toulon
Vauban a également construit l'aqueduc de Maintenon. Il s'est intéressé à la démographie et à la prévision économique. Il conçut des formulaires de recensement et publia un ouvrage intitulé La cochonnerie ou calcul estimatif pour connaître jusqu'où peut aller la production d'une truie pendant dix années de temps.
En 1689, il écrit un Mémoire sur le Rappel des huguenots, exhortant Louis XIV à revenir sur la révocation de l'édit de Nantes au nom de la liberté de conscience.
Vauban s'est également intéressé à la réforme des impôts (question lancinante tout au long du XVIIIe siècle siècle jusqu'à la Révolution française) en publiant un ouvrage intitulé Projet d'une dîme royale (1707), dans lequel il met en garde contre de forts impôts qui détournent des activités productives. Vauban propose dans cet ouvrage de remplacer les impôts existants par un impôt unique de dix pour cent sur tous les revenus, sans exemption pour les ordres privilégiés (le roi inclu). Plus exactement, Vauban propose une segmentation en classes fiscales en fonction des revenus, soumises à un impôt progressif de 5% à 10%[1]. L'impôt doit servir une politique, les classes fiscales doivent être plus ou moins favorisées à fins d'enrichir la société et par conséquent l'Etat. Cette activité est la principale cause de sa disgrâce (son Projet d'une dîme royale est interdit en 1707), bien qu'à sa mort, le Roi Soleil lui-même exprimera sa tristesse d'avoir perdu un homme de valeur "attaché à sa personne et à l'État".
Vauban était probablement un homme généreux, ayant un certain goût pour la justice sociale, puisqu'il est réputé avoir partagé ses primes et soldes avec les officiers moins fortunés, et prenait même parfois sur lui les punitions des soldats sous son commandement lorsqu'il les trouvait injustes. C'était toutefois un homme de caractère, exigeant dans son travail et très soucieux du respect de ses instructions.
Il eut aussi une vie de simplicité et de rapports très humains avec son entourage, qu'ils soient des gens de sa région natale, où il aimait à revenir lorsqu'il le pouvait, ou des proches. Il a été éduqué très jeune par son père, Urbain le Prestre, au respect des autres, quelles que soient leurs origines. Ses origines modestes — famille de hobereaux provinciaux désargentés — auront sans doute contribué à ses traits de caractère les plus humains.
2007-02-06 21:12:31
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answer #1
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answered by Anonymous
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