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Sous l’autorité du ministre français de la Défense, elle est chargée, « de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d’en prévenir les conséquences

2007-02-05 23:54:37 · 4 réponses · demandé par flegny B 1 dans Politique et gouvernement Armée

4 réponses

Sous l’autorité du ministre français de la Défense, elle est chargée, selon les termes du décret n° 82-306 du 2 avril 1982, qui a procédé à sa refondation, « de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d’en prévenir les conséquences ». Avant ce décret, ce service s’appelait le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

L’actuelle Division Action de la DGSE est issue du Service Action du SDECE. Le bras armé du Service Action était le 11e bataillon parachutiste de choc (11e BPC) ou « 11e Choc », créé le 1er septembre 1946 et basé au fort de Montlouis, commandé par le capitaine Paul Aussaresses.

Il fusionne avec le 12e BPC de Calvi en octobre 1955 pour donner naissance à la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC), qui mènera un grand nombre d’opérations pendant la guerre d'Algérie. Le 16 avril 1956 est créé le Centre d’instruction des nageurs de combat (CINC), intégré à la 11e DBPC. Le 26 octobre 1960, le CINC est transféré à Aspretto (Corse).

En réalité, le CINC est l’unité des nageurs de combat de la DGSE, et la formation de ceux-ci est assurée par l’école de plongée (CNC ) de Saint-Mandrier.

La 11e DBPC est dissoute le 31 décembre 1963 suite à la fin de la guerre d'Algérie, et ses missions sont en partie reprises par les soldats du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) et du GO (groupement opérationnel) du 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (1er RPIMa), généralement pour des opérations contre des guérillas d’idéologie plus ou moins marxistes en Afrique.

Le Service Action, très réduit depuis la dissolution de la 11e DBPC, est reformé et redynamisé à partir de 1971 sous la direction d’Alexandre de Marenches.

En 1981, le Service Action est renommé Division Action, même si le nom de Service Action perdure encore.

Le 4 avril 1982, le SDECE est remplacé par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). La Division Action se fait rapidement mal voir du nouveau gouvernement socialiste, avec ses échecs au Liban en riposte à l’attentat du Drakkar en 1983, et surtout le sabotage du Rainbow Warrior de Greenpeace le 10 juillet 1985 et l’affaire des « époux Turenge ».

Cette affaire a deux conséquences majeures. D’abord, le CINC est dissous et sa mission est reprise par le CPEOM à Quelern (Bretagne), mais cette restructuration hâtive dégrade les capacités des nageurs de combat de la DGSE, car des cadres expérimentés ne veulent pas déménager vers le CPEOM, et les conditions de sécurité entourant la base de l’Île Longue (base des SNLE de la Force océanique stratégique) réduisent largement les occasions d’entraînement à la plongée sous-marine.

Ensuite, le 1er novembre 1985, le 11e BPC est recréé sous le nom de 11e régiment parachutiste de choc (11e RPC), basé à Cercottes (Loiret) au CIRP (Centre d’instruction des réserves parachutistes) et ayant repris les traditions de la 11e DBPC.

Le « 11e choc » n’est ni confondu ni intégré à la Division Action, mais sert plutôt de réservoir de spécialistes qui sont prélevés individuellement à chaque opération. Jusqu’en 1988 les hommes du 11e RPC utilisaient comme couverture le 89e bataillon des services.

Le « 11e choc » participera notamment à l’assaut de la grotte d'Ouvéa le 5 mai 1988, au cours duquel deux de ses hommes, l’adjudant Pedrazza et le soldat Veron, seront tués.

En 1992, le 11e RPC est conservé malgré les réformes des services de renseignement et des forces spéciales consécutives à la fin de la guerre froide, qui se traduisent notamment par la création du Commandement des opérations spéciales (COS), dans lequel le « 11e choc » n'est pas intégré.

Il est finalement dissout le 30 juin1995 , dans une grande discrétion. Ses fonctions sont reprises par trois « centres d’entraînement », le CPES, le CPIS et le CPEOM.

2007-02-06 00:01:54 · answer #1 · answered by Super 7 · 3 1

et quelle est la date de création de la "d.s.t"?

2007-02-06 13:28:31 · answer #2 · answered by patrick M 4 · 0 0

le lien ici pour éviter un"copier-coller":
http://fr.wikipedia.org/wiki/DGSE

2007-02-06 08:49:49 · answer #3 · answered by Scorpio 5 · 0 0

je n'ai pas le droit de répondre à cette question .

2007-02-06 07:59:21 · answer #4 · answered by VIEUX NANARD 5 · 0 0

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