Pour ceux qui doutent encore.. voilà de nouvelles révélations sur Ségolène.. cette fois, de la part de son attachée parlementaire !!
10 ans de procès, elle vient de gagner, elle sort un livre !!
Faites passer pour faire tomber le masque !!
Evelyne Pathouot, sa propre attachée parlementaire parle enfin,
Lisez... quelques extraits !!
Ségoliste convaincue au début, j’ai, peu à peu, découvert une personnalité dont j’ai préféré me séparer. En cette veille d’élection présidentielle, avant que les électeurs ne la choisissent ou ne la rejettent, j’entends qu’ils sachent qui elle est. ainsi, nul ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu. »
Tout commence à l’automne 1995, à la mairie de Beauvoir-sur- Niort. Employée d’une association – Ruravive –, Evelyne Pathouot vient expliquer à Ségolène Royal certains problèmes de la région.
Royal, députée, lui propose de l’embaucher. Evelyne commence en décembre 1995, mais rien n’a été défini sur le plan juridique. Début janvier 1996, surprise... Au moment d’établir mon contrat, Ségolène m’expliqua qu’elle ne serait sans doute pas en mesure de me verser un salaire équivalent à celui que je percevais avec Ruravive.
En attendant, Mme Royal avait une solution de « dépannage » grâce à l’un de ses « camarades », trésorier d’une association de type loi de 1901 : Poitou 93.
Cette structure me verserait un complément de salaire. Je pourrais ainsi rester auprès d’elle, officiellement engagée à mi-temps; j’avais donc un demi-emploi légal et un demi emploi au statut moins... net.
Hormis la petite sensation désagréable d’avoir été un peu « baladée », cette proposition un peu « limite » était une solution temporaire et ce genre de « petits arrangements entre amis » était encore assez courant à cette époque même s’il était le plus souvent fustigé par ceux-là mêmes qui y avaient recours.
Mon autre « demi-patron », le trésorier de Poitou 93, association créée dans la petite commune de Melle, le 20 avril 1990, et présidée par Ségolène Royal.
Ségoliste convaincu, ce responsable d’association était agacé par la manière dont on usait de lui comme d’un « intendant des volontés royales ». Aux premiers mots échangés, je m’aperçus qu’il ignorait tout de mon existence, et que Ségolène ne lui avait rien dit. Je pris sur moi et, essayant de garder mon calme, je dis : « Ségolène m’a assurée que vous étiez disposé à prendre en charge la moitié de mon salaire. » Il blêmit, se leva de son bureau et se mit à arpenter la pièce contenant mal ce qui commençait de ressembler à une grosse colère.
Au bout de quelques minutes, il explosa : « Elle est folle, complètement folle ! Avec ses histoires, on va tous finir en prison. »
Suite au refus de l’association, Ségolène propose à Evelyne de lui verser le solde de son salaire de la main à la main. C’est à prendre ou à laisser. Elle prend...
La députée multiplie les poses de premières pierres et les inaugurations. Elle n’a que peu de temps pour s’occuper du suivi concret des dossiers, elle ne dispose d’aucun endroit pour travailler. Elle ne possède pas de studio sur place et, plutôt que de descendre dans un hôtel, préfère loger chez les militants.
on allait chercher à la cave une bonne bouteille, on conviait des voisins ou des camarades de parti, à l’arrivée, l’addition était plutôt salée pour des gens le plus souvent modestes.
Mais de cela, Ségolène n’avait pas la moindre idée. Elle s’imaginait que c’était l’ordinaire de ses hôtes...
Et puis, elle profitait de ces agapes pour tenir réunion sur réunion. Après son départ, la maison ressemblait souvent à un véritable champ de bataille, mais elle, elle n’était pas peu fière d’assumer ce rôle d’élue de proximité.
Comme elle ne disposait pas de voiture et qu’elle ignorait visiblement qu’on peut en louer une auprès d’établissements spécialisés – c’est l’hypothèse basse que je préfère retenir –, un militant ou une militante était réquisitionné pour lui servir de chauffeur et la convoyer du matin jusqu’au soir.
Sitôt mon contrat signé, c’est à moi qu’échut cette mission qui allongeait indéfiniment mes journées de travail « à mi-temps ». Avec deux problèmes supplémentaires à la clé. D’abord, et au début du moins, Ségolène semblait ignorer superbement qu’il est nécessaire de faire, de temps à autre, le plein d’essence et que les stations préposées à cet effet ne distribuent pas gratuitement le précieux liquide qui sort de leurs pompes…
A la fin de chaque mois, je devais lui réclamer le complément de salaire qu’elle s’était engagée à me verser de la main à la main. Je me retrouvais transformée en mendiante sollicitant d’une bonne âme le secours financier...
C’était là une démarche profondément humiliante, et, à chaque fois, Ségolène Royal semblait presque étonnée de me voir exiger mon dû, même si j’y mettais certaines formes.
Très vite, je découvris qu’elle entretenait des rapports plutôt singuliers avec l’argent ; à la manière de son mentor, François Mitterrand, elle n’avait jamais de liquide sur elle.
Autre scène sur le vif, au bureau, dans la permanence :
Nous étions au téléphone et, pour la première fois, Ségolène me parlait d’un ton cassant, quasiment méprisant. Selon l’expression consacrée, elle me passait un savon, au motif que ma maladresse, pour ne pas dire mon incompétence, risquait fort de priver notre fameux comité d’expansion de la manne européenne.
Elle s’était rendue à Bruxelles en toute confiance, assurée de pouvoir étudier avant son départ le dossier contenant l’ensemble des pièces qu’elle devait soumettre à ses interlocuteurs.
Or, elle ne l’avait pas reçu suffisamment tôt parce que j’avais omis de l’envoyer à temps.
J’avais devant les yeux le reçu de la poste prouvant que je lui avais bien fait parvenir à temps le fameux dossier. J’avais même avancé sur mes deniers personnels l’envoi du Chronopost.
Je l’apprendrai ultérieurement, Ségolène était en « représentation publique ». lors de ce fameux coup de téléphone passé depuis son portable, elle se trouvait dans le TGV en compagnie de Jacques Delors. Sans doute avait-elle voulu déclencher chez son compagnon de voyage une réflexion admirative en lui exposant ses difficultés d’élue de terrain. Entourée de maladroits et d’incompétents, elle était obligée de veiller au moindre détail et de réparer les erreurs commises dans son dos.
Elle me raccrocha donc quasiment au nez.
Vingt minutes plus tard, le téléphone sonna à nouveau.
C’était Ségolène qui, cette fois, minaudait et bafouillait quelques excuses embarrassées.
Du grand art ! Et je tombai dans le panneau.
J’aurai d’ailleurs l’occasion de constater qu’elle utilise volontiers cette « stratégie » pour désarmer ses adversaires. Et elle sait merveilleusement dissimuler cette tendance « colérique » en endossant, parfois inconsciemment, le rôle de la faible créature égarée dans un univers impitoyable d’hommes tous plus machistes les uns que les autres.
S’ils la critiquent, ce n’est pas parce qu’elle a tort ou parce qu’ils ont une autre vision de la société. Non, elle est, en tant que femme, en tant que mère, en tant que Ségolène, la victime d’odieuses machinations qu’on épargne à ses rivaux. Cette posture victimaire ne se traduit pas exclusivement chez elle par « des cris et des larmes ». Elle en joue pour éluder toutes les questions embarrassantes...
Au cours de l’été 1996, Evelyne est devenue assistante parlementaire en titre, dépendant de l’Assemblée nationale, mais, pour engager une personne supplémentaire, Ségolène médite de la faire rémunérer par EDF.....
La stupéfaction du responsable juridique de l’entreprise EDF mettra un terme à cette velléité.
Quelques mois plus tard, victime d’un accident vasculaire cérébral, Evelyne est en congé de maladie. Ségolène Royal lui garantit son paiement, quand arrive la fiche de paie de février 1997, où figure cette mention : « Suspension de salaire ».
Je décidai de faxer tous les documents aux services administratifs de l’Assemblée, et ses agents, particulièrement férus en matière de droit social, s’aperçurent rapidement qu’il y avait irrégularité.
Devant la gravité des faits, Ségolène Royal fut convoquée pour s’expliquer. C’était une affaire qui risquait de lui nuire politiquement et elle dut rendre des comptes. Cela me valut évidemment de sérieuses réprimandes. Sitôt sortie de son entretien avec les services administratifs du Palais- Bourbon, elle m’appela, folle de rage.
J’avais semé la zizanie et j’étais la dernière des idiotes car je ne comprenais rien.
Visiblement, la précarité éventuelle de ma situation financière ne semblait plus l’émouvoir.
Ainsi, quand je lui expliquai que la suspension d’un mois de salaire était une véritable catastrophe, elle me rétorqua simplement : « Mais Evelyne, vous avez une pension alimentaire ! »
De tout ce que j’ai pu entendre de Ségolène durant toute la durée de notre travail en commun, c’est probablement la phrase qui m’a le plus choquée. Comment cette femme, estampillée militante de la cause des femmes et qui prétend même aujourd’hui faire bouger les choses, sur cette question si elle est élue présidente de la République, comment pouvait-elle considérer une pension alimentaire comme un privilège et non comme un droit ? Et de quel droit se permettait-elle de s’immiscer dans ma vie privée sous le fallacieux prétexte de ne pas me payer mon salaire alors que, dans le même temps, elle percevait mes indemnités journalières ???????
Visiblement impressionnée par ma réaction, elle finit par changer de ton, adoptant celui de la petite fille égarée dans un monde trop compliqué pour elle.
Elle s’excusa en m’expliquant qu’elle ignorait tout des démarches administratives et me promit que tout allait s’arranger...
Mai 1997, Jacques Chirac dissout l’Assemblée nationale. Ségolène est réélue. Lionel Jospin s’installe à Matignon, Ségolène devient ministre déléguée, chargée de l’Enseignement scolaire, sous la houlette de Claude Allègre.
Cette fois, elle propose à ses trois collaboratrices des contrats « Education nationale » !!!!
Nous étions surprises, car nous ne comprenions pas en quoi notre mission de propagande ségoliste à Melle pouvait se rapprocher de l’Education nationale.
De plus, ces contrats étaient pour le moins singuliers. N’y figuraient ni la date de début d’engagement, ni la durée et l’intitulé du poste, et encore moins le salaire.
La légalité de ces contrats était incertaine car, même ministre déléguée, Ségolène ne pouvait passer outre certaines règles de recrutement de la fonction publique.
Tout cela me rappela ses promesses d’embauche par Poitou 93 ou EDF...
Les trois jeunes femmes refusent.
Elles avaient songé à alerter la presse sur les « curieuses conceptions du droit social » de la nouvelle ministre, mais sentant la tension monter, Ségolène nous invita à déjeuner pour nous narrer par le menu son installation rue de Grenelle. Elle tentait son jeu de la séduction auquel j’avais déjà tellement succombé...
Je pensais que plus rien ne pourrait me surprendre venant de sa part, quand soudain, elle proféra, avec une insouciance totale des propos qui, dix ans plus tard, me paraissent toujours inqualifiables...
Alors qu’elle évoquait certaines de ses déclarations sur la pédophilie dont la presse avait fait grand bruit et qui avaient assis sa réputation de femme d’ordre et d’autorité, elle se félicita elle-même d’avoir eu « la chance » – ce fut le terme qu’elle employa – d’avoir eu un cas de pédophilie dans sa circonscription, « ce qui (lui donnait) de l’avance sur Claude Allègre ».
Le terme « chance » me semblait plutôt mal approprié. Je ne voyais pas en quoi cela pouvait constituer pour une élue une occasion de se réjouir, ni de l’« avance » sur un autre ministre.
Sa langue n’avait pas fourché. Elle avait tenu ces propos parce qu’elle y croyait sincèrement, tout comme elle pensait qu’une pension alimentaire pouvait aisément permettre à une employée à plein-temps de se contenter d’un demi-salaire. Cette phrase, prononcée de manière anodine, opéra en moi un véritable déclic. La séduction cessa définitivement d’opérer. Ce fut le dérapage de trop. Dorénavant, il ne me restait de ma collaboration avec Ségolène qu’une immense déception.
Ma décision était prise, je ne travaillerais plus jamais à ses côtés **.
* Editions Michalon, 204 p., 16 €.
** Evelyne Pathouot démissionne en 1997. L'année suivante, avec deux de ses collègues, elle dépose une plainte aux prud'hommes pour récupérer des salaires non versés. S'ensuivront dix années de procédure. Condamnée en première instance, Ségolène Royal fait appel. Evelyne et ses collègues contre-attaquent en déposant une plainte au pénal pour «travail clandestin». Ségolène répond par le biais de deux plaintes pour «procédure abusive» et «propos calomnieux», mais qui seront classées sans suite.
2002 : la procédure pour travail clandestin débouche sur un non-lieu et une condamnation des anciennes employées de Ségolène Royal à une amende de 2 000 euros. Evelyne et ses collègues font appel.
2005 : l'amende est annulée. L'accusation de travail clandestin, quant à elle, est rejetée. Insatisfaites de ce demi-succès, les trois plaignantes se pourvoient en cassation.
Le 16 janvier 2007, succès : le jugement est annulé. Vu l'article 455 du nouveau code de procédure civile, la cour «condamne Mme Royal aux dépens» ; et, vu l'article 700, la condamne «à payer à Mme Pathouot la somme de 1 250 euros».
2007-02-03 16:39:20
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answer #2
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answered by arecibo j 2
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