L'année dernière j'avais LE perturbateur de l'école. Le leader de tous les autres aussi, effectivement, comme dit Mel29. Une classe affreuse pour les nerfs et le moral... (merci les collègues...)
Perso, je l'ai pris entre 4 yeux au bout de 3 semaines d'école et je lui ai parlé comme il me parlait, plus comme une maitresse. J'ai utilisé ses mots, du genre "suis pas là pr te faire suer, je suis là pour te permettre d'avancer et de ne pas rester un perdant. Si tu fais ton kèkos devant les autres c'est parce que tu sais que tu n'as pas le niveau et tu en souffres. Alors autant faire suer les profs parce que c'est leur faute c'est ça ?..."
Je lui ai aussi expliqué que je comprenais qu'il pouvait avoir des problèmes dans sa tête, des désordres etc.. et que c'était pas juste de faire subir ça aux autres élèves et que si à un moment ca devenait trop lourd pour lui de se contenir, il aurait la permission de sortir de la classe à son initiative, avant de pêter un cable. (et dans m'en parler aussi s'il en avait le besoin. Ce qu'il a parfois fait.)
Bref, j'ai mis de la "psychologie" (hemhem).
Ca a marché.
Bon, dans l'année, je l'ai 2 ou 3 fois collé au mur aussi, mais c'est lui qui a pleuré pas moi.
Hors de question de nous faire bouffer par des élèves qui ne savent plus qui respecter.
2007-02-03 22:44:24
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answer #1
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answered by Anonymous
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En général, les perturbateurs évoluent en bande : un leader et les suiveurs. Il faut viser le leader et lui mettre la pression. S'il lâche, les autres suivront. Voilà ce que je fais avec le leader : ne lui fais aucun cadeau, sois intransigeant(e)! Dans la cour, fais-le asseoir à la première bêtise. En classe, s'il fait l'imbécile, isole-le sans menacer, ne lui parle plus et ne l'interroge pas s'il veut participer. Quand tu travailles en groupe, laisse-le seul. Explique-lui bien pourquoi tu le fais en lui disant que, puisque c'est toi qui commande, tu as le pouvoir de lui faire passer des journées désagréables et fais-le. Ne crie jamais, reste calme pour lui montrer qu'il te t'impressionne pas et qu'il n'a aucune emprise sur toi. Quand il en aura marre d'être isolé, il se calmera. A ce moment-là, redonne lui une vie sociale et félicite-le (pas devant les autres). Avec moi, ça marche bien (temps moyen : moins de deux semaines)
2007-02-03 13:05:44
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answer #2
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answered by mel29 2
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Tout dépend.
Si le perturbateur est un meneur de bande, il faut rallier à soi les suiveurs, les mettre dans sa poche et l'isoler. J'y arrive assez bien, avec de l'humour.
Mais parfois, un de mes élèves perturbateurs l'est parce que perturbé. Et là, il n'y a rien à faire sauf l'exclure, ce que l'administration apprécie peu, et attendre qu'il soit viré de l'établissement. Mais ça peut prendre du temps. L'an dernier, j'ai eu comme ça un élève qui mangeait des pochettes en plastique et des lacets de chaussures en bavant copieusement. Il ennuyait les filles de sa classe, leur touchait les fesses et leur faisait peur. Il a fallu qu'il aille jusqu'à dessiner des croix gammées un peu partout au marqueur, faire le salut nazi et traiter la dame de la loge de "Salope" pour qu'on se décide enfin à le renvoyer du collège.
J'en ai eu un autre qui rêvait de se jeter par la fenêtre. Il a d'ailleurs réussi une fois, mais pas pendant mon cours. Comme ça, j'avais peur pendant toute l'heure, et je devais sans cesse le surveiller...Il aimait ramper en direction de la fenêtre...
J'en ai eu un autre qui frappait sur tous les autres élèves de sa classe jusqu'à ce qu'ils en aient assez et lui cassent le poignet pour avoir une semaine de paix. Après que cet élève de 6ème ait menacé une élève de sa classe de la violer à la récré, on m'a répondu : "Pas grave ! Tant qu'il ne passe pas à l'acte, ça va." Il l'a juste tabassée, et puis à la fin de sa 6ème, on l'a mis dans un établissement adapté.
J'ai eu peu de cas de ce genre. J'en ai vu cinq en 7 ans d'enseignement (un qui se frappait les mains avec son compas pour les faire saigner car ça le faisait rire...), mais alors quand on a le malheur de tomber sur le cas, ben l'année est foutue, car l'Education Nationale ne sait pas du tout les traiter.
2007-02-09 12:54:58
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answer #3
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answered by leirisienne 3
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Je faisais une période par semaine pour parler des irritants dans la classe. Tout le monde avait son mot à dire et les perturbateurs
recevaient des remarques de leurs compagnons de classe, ce qui avait bien plus d'effet que les réprimandes du prof........ Mais attention, il faut savoir gérer le tout pour ne pas que les jeunes se fassent démollir.
2007-02-06 16:22:18
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answer #4
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answered by yeljut 2
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mel29 a de l'expérience!!! suis ses conseils!
Perso, jfais asseoir l'élève dans le couloir devant la porte (pour l'avoir sous mes yeux), et le fait d'être exclu ne plaît pas vraiment, en général, il demande à rentrer en classe en disant qu'il s'est calmé.
tu peux aussi faire des contrats avec eux : sur une journée ou à la semaine, tu mets des + ou des - selon son comportement, et tu mets les parents dans le coup : les parents doivent signer ce contrat et voir le comportement de leur enfant. En général, ca marche, car l'enfant n'aime pas voir des - sur sa feuille, ni avoir à les montrer aux parents!!!
2007-02-04 03:46:51
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answer #5
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answered by souricette 3
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je suis entièrement d'accord avec mel29, c'est un bon moyen de se faire obéir (je ne dirais pas respecter; il ne faut pas trop en demander non plus .. ) mais c'est un bon début
bon courage Mina
2007-02-03 13:23:10
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answer #6
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answered by Anais 6
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Mel 29 a tout compris !!!
C'est exactement ce que je fait avec mes élèves les plus pénibles... Et ça marche !
Il faut vraiment que tu t'y tiennes et que tu ne lâches pas le morceau et tu verras, tout ira mieux ...
Bon courage !
2007-02-11 09:20:16
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answer #7
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answered by VOCLIS 2
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J'ai lu les réponses avec intérêt.
Je peux ajouter que cela dépend de la personnalité du perturbateur... Parfois, l'affectif peut fonctionner, avec les plus jeunes... L'humour n' est pas mal non plus, avec les ados... Responsabiliser et impliquer le perturbateur selon ses aptitudes, ses goûts et les objectifs pédagogiques... Dans tous les cas, il est utile d'avoir du recul, de prendre ses distances face aux élèves. Pour ma part, j'utilise aussi le vouvoiement qui maintient une certaine distance et n'empêche absolument pas d'avoir de bonnes relations avec les élèves.
Mais je conçois aussi qu'il faut parfois dire STOP et pour cela, après avoir bien prévenu l'élève, je l'exclus (il va en permanence) rédige un rapport (règle de l'établissement) et donne une heure de retenue avec un travail dans ma discipline à faire. L'élève , généralement , ne recommence plus...
2007-02-05 05:14:14
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answer #8
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answered by mara 2
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Tu t'arranges pour faire rire les autres à leur dépens, tu les "casses" sans ménagement.
2007-02-03 13:04:13
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answer #9
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answered by mémé léone 7
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Donne des précisions.
Ca dépend du nombre de perturbateurs et du genre de perturbation.
Pour moi, le plus efficace est le renvoi de l'élève dans le couloir ou en étude mais tous les établissements ne l'accepte pas.
2007-02-07 13:43:08
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answer #10
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answered by ? 5
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