Evidemment non... Puisque derrière l'assermenté se cache un homme coupable parfois des mêmes travers que ses congénères : soif de pouvoir, fierté, égo surdimensionné, orgueil et j'en passe...
Mais voilà...comment faire autrement que de chercher à valoriser par cette assermentation une voix plutôt qu'une autre ?
Un simple exemple suffit à comprendre : le voleur pris la main dans le sac par un policier (donc un assermenté..) : le voleur déclare que c'est le policier qui a mis l'objet du délit dans sa poche, ce que nie le policier. Qui doit-on croire ? Comment exécuter la justice ?
Alors bien sûr, il existe les situations où le policier est celui qui développe la mauvaise foi, mais je pense quand même qu'il s'agit là d'un nombre minoritaire...Et puis sans cette assermentation qui donne raison aux propos de celui qui l'est, c'est la place au désordre et l'anarchie absolue ! Donc au chacun pour soi et justice perso...la jungle en somme..
2007-02-02 18:02:13
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answer #1
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answered by R1 3
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C'est deux notions différentes:l'une est une question purement administrative(assermenté) tandis que l'autre est une vue de la personnalité,de la morale ,d'une vue de l'esprit....
2007-02-02 20:34:21
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answer #2
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answered by Assan 1 6
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L'assermentation ou l'assermentement, j ignore comment dire, est un leurre organisé par le pouvoir judiciaire. En Droit, la parole d'un homme ne devrait pas prévaloir sur celle d'un autre homme si elle n'est pas confirmée par un tiers qui n'est ni juge ni partie au conflit ou au délit. C'est un scandale qu une telle pratique puisse exister encore de nos jours et la preuve qu une fois de plus on ne vit pas dans un Etat de Droit...
2007-02-02 17:35:10
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answer #3
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answered by Mimi 5
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Ce serait trop simple !
Le fait d'être assermenté implique de faire son travail de manière honnête. Mais on peut-être honnête sans être impartial, simplement en croyant être impartial mais en étant victime d'influences qu'on n'a pas perçues.
A contrario, on peut très bien être impartial sans être assermenté.
2007-02-02 16:21:25
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answer #4
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answered by White Shark 5
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Quand on aime la justice, on est toujours un révolté...
Alfred Capus
2007-02-03 03:29:14
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answer #5
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answered by Eurydice 7
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Pour moi l´impartialité n´est que quelque chose vers lequel on tend,et me semble très difficilement atteignable(abstraction du milieu,de l´éducation, de la situation géographique de naissance)
Et à priori dès l´entrée dans un groupe, surtout avec le devoir de secret professionnel auquel sont assujettis les fonctionnaires,on peut penser que l´impartialité disparait dès l´assermentation, au profit de l´intéret du groupe (nation).
Donc l´assermentation ne serait que le début de la partialité,malgré les efforts de certains pour tenter de conserver une forme de justice point trop injuste,entre les riches et les pauvres par exemple.
2007-02-02 20:55:59
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answer #6
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answered by Anonymous
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L'impartialité devrait être pour tous ce que la mine appartient au crayon.
Par contre quelqu'un d'assermenté se voit obligé d'être ce pourquoi il a été engagé. (c'est un contrat)
Il s'agit là d'une question de justice simple et honnête envers sois-même et les autres.
2007-02-02 20:49:42
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answer #7
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answered by satanas079 2
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L'assermenté honnête tend vers l'impartialité - y parvient si aucun enjeu d'aucune nature ne l'implique - ce qui peut arriver en somme - mais : cette question est-elle impartiale ?
Tchuss
2007-02-02 17:01:22
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answer #8
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answered by Anonymous
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Assermenté ou pas un homme reste un homme, et la chose jurée et souvent influencée par un environnement ou la situation vécue !
On en est loin d'une loi mécanique immuable, où ce qui est programmé reste définitivement ancré !
2007-02-02 16:44:33
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answer #9
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answered by Felix de CESINAR des Bas Bleus ! 6
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