Le manuscrit de Voynich est un livre ancien écrit à l'aide d'un alphabet inconnu, et dont le sujet reste également un mystère. Son contenu n'a pour l'instant pas été déchiffré. Selon les estimations, il aurait été écrit entre 1450 et 1520.
Le livre tire son nom d'un de ses anciens propriétaires, Wilfrid M. Voynich, qui l'acquit en 1912 auprès des Jésuites de Frascati, une ville près de Rome. En 1962, Hans Kraus fait une description du manuscrit sur son catalogue de vente.
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l'université Yale. D'après les travaux récents de Gordon Rugg, il pourrait s'agir d'une supercherie. Le mystère demeure entier quant à la nature exacte de ce manuscrit puisque les thèses les plus diverses s'affrontent.
L'intégralité du manuscrit a été publiée pour la première fois par un éditeur français, Jean-Claude Gawsewitch, en octobre 2005, afin que le grand public puisse enfin avoir accès tant au mystérieux texte qu'aux énigmatiques images.
Le manuscrit Voynich apparaît le 19 août 1666, lorsque le recteur de l'Université de Prague, Joannes Marcus Marci, l'envoie au célèbre jésuite Athanase Kircher qui était entre autres choses spécialiste de cryptographie. Il se présente comme un octavo de 15 cm sur 27, la couverture manque et selon la pagination, vingt-huit pages sont perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Les dessins représentent des femmes nues de petite taille, des diagrammes (astronomiques?) et environ quatre cents plantes imaginaires.
A ce jour, cet artefact médiéval de 23 cm de long et 15 cm de large erésiste toujours à toutes les tentatives de déchiffrage.
On ne sait toujours pas si il s’agit d’un supercherie de génie ou une énigme insolvable.
Son nom provient du nom du bouquiniste Wilfrid M Voynich, qui a découvert le manuscrit en 1912, parmi une collection d’anciens manuscrits dans la villa Mondragone à Frascati, près de Rome, qui est devenu ensuite devenu un collège jésuite, qui lui-même sera fermé en 1953.
Certains attribuent le manuscrit, composé de textes scientifiques rédigés dans une écriture cryptée inidentifiable à Roger Bacon.
Ce cahier a sans doute été réalisé au 15ème siècle, en Europe centrale.
Voynich, en se basant sur la calligraphie, les dessins, le vélin, et les pigments, estime que le manuscrit a été réalisé à la fin du 13ème siècle.
Le manuscrit est petit et à 235 pages (dont 42 sont manquantes). Il est rédigé dans une écriture totalement inconnue dans notre monde. Il est abondamment illustré avec des dessins aquarellés représentant : des plantes mystérieuses, de la même façon que pour un herbier. Et aussi des cellules vue au microscope.
On peut voir aussi un mystérieux calendrier composé de signes zodiacaux, réalisés avec la représentation de petits êtres nus dans des boîtes à ordure.
Une indication (un papier attaché au départ au manuscrit) nous révèle que le manuscrit faisait partie de la bibliothèque privée de Petrus Beckx, S.J, 22ème général de la Société de Jésus.
On ne connaît par un autre exemple de manuscrit rédigé dans ce langage. C’est un langage alphabétique, auquel on attribue de 19 à 28 caractères différends, mais qui n’ont aucun rapport avec le système alphabétique européen. lE texte ne comporte pas de correction apparentes.
Il semblerait que l’alphabet crypté déguise en fait deux langages, et que le manuscrit a pu être rédigé par plus sieurs mains différentes.
Voynich a photographié le manuscrit et envoyé les copies à de nombreux experts qui y ont perdu leur latin. Personne n’a été capable, à ce jour, de transcrire correctement et de façon complète le document.
Le manuscrit a été acheté par H.P.Kraus, un antiquaire de New York, en 1961, pour la somme de 24.500 $. Il l’a plus tard estimé) 160.000 $ mais n’a pas pu trouver acquéreur. Il a finalement offert le manuscrit à l’université de Yale en 1969, et il sera classé parmi la section « livres rares » sous le numéro MS 408.
On sait, grâce à un feuillet accolé au manuscrit, à savoir une lettre de Johannes Marcus Marci, recteur de l’université de Prague, adressée à Athanasius Kircher, un prêtre jésuite, datée de 1666, que le manuscrit a été acheté par l’empereur Rudolph II de Bohème (1552-1612) pour 600 ducats d'or.
2007-02-01 07:08:08
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answer #1
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answered by Anonymous
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