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2007-01-31 23:41:03 · 16 réponses · demandé par dekjams 1 dans Éducation Études supérieures

16 réponses

Ce comportement paradoxal des victimes de prise d'otages est décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui donne le nom de « syndrome de Stockholm ». Il en établit le diagnostic à partir de trois critères :
* le développement d'un sentiment de confiance, voire de sympathie des otages vis-à-vis de leurs ravisseurs ;
* le développement d'un sentiment positif des ravisseurs à l'égard de leurs otages ;
* l'apparition d'une hostilité des victimes envers les forces de l'ordre.

Pour que ce syndrome puisse apparaître, trois conditions sont nécessaires :
* l'agresseur doit être capable d'une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes ;
* il ne doit exister aucun antagonisme ethnique, aucun racisme, ni aucun sentiment de haine des agresseurs à l'égard des otages ;
* enfin, il est nécessaire que les victimes potentielles n'aient pas été préalablement informées de l'existence de ce syndrome.

Le syndrome de Stockholm se différencie des psychoses par un caractère généralement réversible qui se manifeste pendant les jours ou semaines qui suivent la libération. Il est néanmoins susceptible de bouleverser profondément la vie des personnes ayant été détenues (victimisation directe), ainsi que celle de leur famille (victimisation indirecte). Il peut modifier durablement, voire définitivement, la personnalité, les valeurs et les convictions morales de l'individu .L'otage adopte souvent par la suite un jugement permissif vis-à-vis de la délinquance, ainsi qu'une attitude souvent très critique à l'encontre de la société .

L'adhésion des victimes à la cause de leurs agresseurs est souvent persistante. On se souvient de l'interview du baron Empain, réalisée plusieurs années après sa séquestration, au cours de laquelle il évoquait avec une certaine bienveillance le souvenir de ses ravisseurs tout en soulignant la compréhension qu'ils avaient manifestée à son égard et cela malgré le motif crapuleux du rapt et l'amputation d'une phalange qu'ils lui avaient fait subir.

Il est à noter que ces sentiments positifs apparaissent indépendamment de toute manipulation mentale . À cet égard, L. Crocq parle de la subjugation de la victime par son ravisseur et souligne le double sens que peut avoir ce mot qui signifie à la fois mettre sous le joug et séduire.

2007-01-31 23:48:15 · answer #1 · answered by M... 6 · 0 0

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter un peu ou tous les points de vue de ceux-ci.

Ce comportement paradoxal des victimes de prise d'otage, a été décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui donne ce nom syndrome de Stockholm, en relation avec un fait divers ayant eu lieu dans cette même ville.

Inversement le syndrome peut s'appliquer aux ravisseurs, qui peuvent être influencé par le point de vue de l'otage.

2007-02-01 07:44:23 · answer #2 · answered by Super 7 · 2 0

Aujourd’hui dès que l’on fait allusion à une prise d’otage, on voit apparaître le « Syndrome de Stockholm » . Ce syndrome, qui fêtait ses quarante ans en août 2003, serait un problème pour toutes les autorités impliquées dans de tels événements. Que cache ce « Syndrome de Stockholm » et pourquoi est-il considéré comme un élément non négligeable par les psychologues s’occupant de ces prises d’otages ?

Pour mieux comprendre le phénomène, il faut faire un peu d’histoire et remonter jusqu’au 23 août 1973 à 10h15, date à laquelle, Jen Erik Olsson, évadé de prison, tente un hold-up au Crédit Suédois de Stockholm. L’intervention des forces de l’ordre l’oblige à se retrancher dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui le rejoint immédiatement sur le site du forfait.

Après six jours de négociations, les otages sont finalement libérés mais, à la surprise générale, ceux-ci s’interposent entre leurs ravisseurs et les forces de l’ordre. Par la suite, ces mêmes personnes refuseront de témoigner à charge lors du procès, allant même jusqu’à contribuer à leur défense et, pour certains, iront leur rendre visite en prison. L’une des victimes, tombée amoureuse de J.E.Olsson pendant la prise d’otage, poussera le « vice » jusqu’à épouser celui-ci ! ! Imaginez un instant les enquêteurs de l’époque en train de s’arracher les cheveux devant pareille situation où c’est à n’y plus rien comprendre !!!

Ce comportement paradoxal est décrit pour la première fois par un psychiatre américain du nom de Franck Ochberg qui lui donna l’appellation « Syndrome de Stockholm » en mémoire du lieu où il fut observé en premier. Il en établit aussi le diagnostique à partir des trois critères suivant : le développement d’un sentiment de confiance et de sympathie envers les ravisseurs, le sentiment réciproquement positif des ravisseurs envers les otages et l’apparition d’une hostilité des victimes à l’encontre des forces de l’ordre présentent afin de les secourir. Pour que l’on puisse voir ce syndrome apparaître, il est nécessaire de réunir trois conditions. La première est que la victime potentielle n’ait, d’aucune manière, connaissance de l’existence du dit syndrome, la deuxième requiert que l’agresseur soit capable d’une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte auprès de ses victimes. La troisième et dernière condition demande l’absence totale d’un quelconque antagonisme ethnique, d’une quelconque forme de racisme ou d’un quelconque sentiment de haine des agresseurs envers les otages. Trois conditions donc qui sont bien loin d’être faciles à réunir, et pourtant…

Cliniquement, le « Syndrome de Stockholm » se différencie des psychoses habituelles par un caractère généralement réversible qui se manifeste dans les jours ou les semaines suivant la libération ( il peut néanmoins affecter et bouleverser profondément la vie des ex-détenus). La personnalité, les valeurs et les convictions morales de l’individu peuvent être modifiés durablement, voir irrémédiablement ( la durée du changement d’attitude varie en fonction du temps de séquestration ). L’otage adopte souvent par la suite un jugement permissif vis à vis de la délinquance, ainsi qu’une attitude très critique à l’encontre de la société. De plus l’adhésion des victimes à la cause des agresseurs est généralement persistante, le meilleur exemple de ce fait est le comportement du Baron Empain au cours d’une interview réalisée plusieurs année après sa séquestration, dans laquelle il évoquait, avec une certaine « bienveillance », le souvenir de ses ravisseurs en soulignant la « compréhension » qu’ils avaient manifestés à son égard et cela, malgré l’amputation d’un doigt subie lors de sa période de détention ! Un cas bien effrayant qui n’est pourtant pas isolés, le syndrome s’est, en effet, par la suite, retrouvé dans divers évènements similaires (prises d’otages d’avions dans des pays arabes et autres banques…).

De nos jours, il n’existe aucun cas de jurisprudence, ni aucune loi qui puisse aider à gérer les effet de ce syndrome pernicieux. Il est d’autant plus dur, dans ce cas, pour les autorités s’occupant des prises d’otages, de prendre en charge les victimes de ces situations. Le « Syndrome de Stockholm » est donc de ces états psychologiques controversés et difficiles à déterminer. Gageons que ce phénomène n’a pas finis de faire parle de lui tant il est complexe.

2007-02-01 12:10:17 · answer #3 · answered by Menadus 2 · 0 0

C'est complet, rien à ajouter à tout ce qui précède !

2007-02-01 07:53:09 · answer #4 · answered by Cochise 7 · 0 0

c'est quand un otage prend la défense de son ou ses ravisseurs et comprends ses motivations

2007-02-01 07:52:10 · answer #5 · answered by zouzou 1 · 0 0

Symptômes persistants
Le patient souffrant d'un SSPT se plaint d'un sentiment de désespoir ou d'horreur associés à une triade de symptômes persistants :

L'intrusion : La personne revit l’événement traumatisant. Il ne s’agit pas seulement de vagues réminiscences, mais d’incapacité à empêcher ces souvenirs de revenir nous hanter. Certains parlent même de reviviscence pour dire à quel point il s’agit davantage de véritables flash-back envahissants que de simples souvenirs. En effet, l'angoisse ressentie lors de l'expérience traumatisante peut être de nouveau éprouvée au moment du souvenir. Les cauchemars sont une autre manifestation de ce type de symptôme.
L'évitement : L’individu tente d’éviter les situations et les facteurs déclencheurs qui pourraient lui rappeler l’événement traumatisant. Il aura aussi tendance à éviter d’en parler pour éviter d’y être confronté directement. Cela peut conduire jusqu'à une amnésie partielle ou totale de l'événement. Un autre aspect de l’évitement est l’émoussement des émotions qui peut aller jusqu’à une insensibilité émotive. La personne perd intérêt dans des activités qui autrefois la passionnaient, se replie sur elle-même et fuit ses proches[1].
L'hyperstimulation : Le patient souffrant d'SSPT a plusieurs symptômes d’hypervigilance et a par conséquent de la difficulté à se concentrer et à mener à terme ses activités. Il peut avoir notamment de l’insomnie, de la nervosité, une tendance à s'effrayer facilement, une impression constante de danger ou de désastre imminent, une grande irritabilité ou même un comportement violent. Chez les enfants, on constate un comportement désorganisé ou agité. Un sentiment intense de détresse psychique peut survenir lorsque la personne est exposée à des éléments qui évoquent l'événement traumatisant.
Ces troubles s’accompagnent parfois de dépression, de conduites pathologiques (alcoolisme, toxicomanie, tendance suicidaire) et peuvent entraîner une grande invalidation sociale (perte d'emploi, conflits familiaux). Faute de prise en charge, l'état anxieux peut persister.

La prise en charge du patient souffrant de SSPT est nécessaire mais délicate en cas de dissociation profonde de la personnalité. Les seuls traitements efficaces actuellement sont les thérapies comportementales et cognitives et surtout l’EMDR. Cette thérapie de découverte récente (1987) est maintenant reconnue comme efficace pour le traitement des syndromes post-traumatiques par l’INSERM (France, 2004), l’American Psychiatric Association (USA, 2004), le Veteran Administration-Department of Defense (USA, 2004), et le National Institute for Clinical Excellence (R.U., 2005). Dans bien des cas des ESPT (Etats de Stress Post Traumatique) peuvent être, par ce moyen, définitivement résolus en quelques séances. Sur un plan médicamenteux quelques antidépresseurs et quelques bêtabloquants semblent être efficaces. Les autres approches psychothérapeutiques, à part l’hypnose de maniement délicat, n’ont apparemment aucune effet positif. Par ailleurs, les études (Méta-étude de Nathalie Prieto 2004) sur le débriefing (psychologie) incitent à la prudence quand à ce type d'approche si elle est mal indiquée ou maladroitement menée, ce qui paraît être souvent le cas.

Ces dernières années donc, des résultats très positifs ont été observés chez des patients soignés par l'EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing) ou par l'hypnose (Hypnose ericksonienne).

2007-02-01 07:49:42 · answer #6 · answered by chaxay 7 · 0 0

C'est le syndrome lié à une brusque envie d'aller résider à Stokholm. C'est le signe d'une défaillance psychologique grave avec tendance à la mégalomanie.
Il existe aussi le syndrome de Genève, associé à une avarice démesurée de pousseur de hurlement professionel.

2007-02-01 07:49:03 · answer #7 · answered by virtualdolby 3 · 0 0

Syndrome de Stockholm

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter un peu ou tous les points de vue de ceux-ci.

Ce comportement paradoxal des victimes de prise d'otage, a été décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui donne ce nom syndrome de Stockholm, en relation avec un fait divers ayant eu lieu dans cette même ville.

Inversement le syndrome peut s'appliquer aux ravisseurs, qui peuvent être influencé par le point de vue de l'otage.

2007-02-01 07:48:29 · answer #8 · answered by lolane d 6 · 0 0

Le fait pour un otage (par extension une victime) de prendre fait et cause pour son ravisseur.
Il me semble que ça vient d'une prise d'otage en suède où les passagers de l'avion se sont ralliés à la cause des ravisseurs.

2007-02-01 07:47:32 · answer #9 · answered by corsican 3 · 0 0

ce syndrome est" l'attirance" d'un otage pour son kidnappeur.
Après un certain temps, l'otage pense que la cause du kidnappeur est juste.
On dit syndrome de stockons car lors d'une prise d'otage à stockolme dans les années 70 il me semble, les otages avaient pris la défense des kidnappeurs.

2007-02-01 07:47:22 · answer #10 · answered by kelsalkaraktere 2 · 0 0

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