Les syndicats d'enseignants prennent-ils nos enfants en otage?

Answer 1

tout à fait, C'est souvent les profs qui les font descendre dans la rue contre l'opinion des parents.
Profs, mêlez vous d'enseigner pas de faire de la politique à l'école.
Je vois qu'il y a une grand discours sur les pauvres profs, 6 mois de vacances, 2500 euros en fin de carrière, même pendant leur 6 mois de vacances. C'est vrai qu'ils ont vraiment de quoi se plaindre.

Answer 2

Encore une vision partielle d'un problème bien plus grand que votre simple confort. L'éducation est un service public. C'est à dire que la gestion par l'état vise avec des moyens propres à l'état à donner un enseignement le plus riche et le plus construit possible à nos enfants. Cependant,
Le niveau de vie des enseignants n'a eu cesse de baisser depuis 20 ans, les syndicats privilégiant l'amélioration des conditions de travail et, donc, d'enseignement à leurs salaires ( à la fin de sa carrière, un professeur ne peut pas espérer plus de 2500 euros par mois)
Les conditions de travail n'ont eu de cesse de se dégrader avec l'incompréhension du public. En 2003, on a accusé les professeurs de faire grève pour leur retrairte en mai. La défense des conditions de travail avait commencé, soutenue dans nombre d'établoissements par les parents d'élève, en refusant que les personnels de service soient rattachés à la région et demandant qu'ils restent au ministère de l'éducation nationale (l'éducation est un tout). La presse n'a jamais que partiellement relayé cette grève pour l'enseignement, elle a continué à vouloir montrer des professeurs uniquement intéressés par leur retraite.
Ce travail de sape des ministères devant la qualité de travail de la majorité des enseignants a pris des développements inattendus avec le dernier ministère:
Il y a eu une "croisade" médiatique pour interdire la méthode globale d'enseignement de la lecture. Or tous les enseignants avaient et depuis lontemps abandonné cette méthode d'enseignement pour chercher un panachage intelligent entre la syllabique et la globale. Le ministre faisait un procès aux enseignants sur le terrain qui n'avait pas lieu d'être. Il alla même jusqu'à démissionner puis, sous la pression politique de son propre parti, réintégrer un spécialiste de l'enseignement de la lecture parce que celui- ci ne voulait pas suivre le ministre sur son terrain démagogique. Il alla même jusqu'à mettre à la menace d'un procès administratif touxs ceux, inspecteurs et professeurs, qui chercheraient à démontrer que les buts poursuivis par le ministère étaient plus politiques que de qualité de l'enseignement.
Non content de cela, il a repris son initiative sur l'enseignement du calcul et de la grammaire. Déconstruisant un débat qui avait lieu d'être pour réfléchir aux nouveaux horizons de l'enseignement, face, notamment aux nouvelles technologies, en une défense démagogique pour revenir à l'enseignement de grand- mère.
Mais les professeurs continuent de paraître les défenseurs de leur propre pomme et pas de l'enseignement...
De très nombreux postes onté té supprimés pour la rentrée 2007, qui vont obliger certains à aller s'inscrire dans le privé puisque le public, avec des classes surchargées, ne pourra plus convenablement remplir sa mission d'enseignement. C'est à dire, en continuant dans cette voie, il n' y aura plus aucune raison d'avoir un enseignement public, et, donc, ouvert à tous, et l'enseignement reprendra le chemin de la sélection par l'argent, les plus défavorisés ayant une éducation publique sans vrais moyens, comme on le voit aux USA.
Alors,, oui, les profs font grève. Oui, c'est casse pied pour les élèves et les parents et ça ne joue pas à l'avantage de ce que font les professeurs parce qu'une fois ENCORE, ils font grève. Mais entre la défense pied à pied de l'enseignement et le laisser faire qui verra apparaître un enseignement basé sur l'argent qu'est- ce qui doit être fait?
Entre donner cette malheureuse impression que les enfants sont pris en otage pour que plus tard les enfants ne soient jamais victimes de ségrégation sociale et ne pas gêner aujourd'hui pour voir l'enseignement perdre sa valeur démocratique demain, que doit on faire?

Answer 3

Je pense que vu le niveau de langue des jeunes aujourd'hui, on devrait quand même commencer à les écouter!

Answer 4

Rien que "Nos enfants" m'a fait frémir, qui nous a dit que ces chères bambins sont à nous ? Juste parce que nous les avons conçus ? C'est quoi un enfant ? Un objet, pour que l'on puisse se l'approprier.
"Les enfants sont des flèches que lance l'arc constitué par leurs parents et jamais l'arc ne doit retenir la flèche", d'ailleurs le peut-il ?
Maintenant je connais beaucoup d'instit. et aucunement je n'ai vu que ces personnes prennent les enfants en otage de leurs idées, par contre j'ai vu beaucoup d'enfants broyés ("par amour") par leurs parents eux mêmes broyés par les thèses ("de réussites") du moment.
Et j'ai vu beaucoup de gouvernements (Gauche - Allègre, et de droite Robien) monter les parents (effrayés par le futur) contre le personnel enseignant.
C'est plutôt le gouvernement qui prend en otage nos enfants pour démanteler ces fonctionnaires récalcitrants et oui on ne peut pas aussi facilement les virer que dans le privé (privés de droits ?) ce qui les rend plus résistants, ils sont peut-être bien le dernier bastion face à ce qui semble être une entreprise mondiale de régression des acquis sociaux.
A tous ceux qui se mettent à décrier les enseignants (ceux la mêmes qui parfois ne les supportent même pas une heure le week-end, ça les dérangent durant la lecture des "Echos") je leurs dis réjouissez-vous bientôt les enfants retourneront dans la mine là au moins ils seront rentables.

Answer 5

que fais-tu du libre-arbitre?
Et puis ta question n'a pas beaucoup de sens. Faudrait développer ta pensée...

Answer 6

oui sachant qu'ils sont tous proche de l extrem gauche et ne voit que leur propre interet de leur boutique....

Answer 7

Tout à fait.

Answer 8

oui