Freud a dit de très belles et justes choses sur ce sujet-là.
Mais j'aime encore mieux Baudelaire qui écrit "le Plaisir, ce démon sans merci".
Le plaisir s'éteint dès qu'il est satisfait. Mais il renaît, dès que le désir revient et se satisfait. C'est là sa faiblesse. "Satis", dit le latin, c'est "assez". Mais on n'en a jamais assez.
Faut-il en vouloir pour autant en vouloir au plaisir de ses limites ? De l'esclavage qu'il inaugure ?
Une femme dormait seule dans son lit et rêvait qu'un homme baraqué et nu entrait dans sa chambre, en état d'érection. Dans son rêve, la femme, un peu effrayée, lui demande "Mais qu'est-ce que vous allez me faire ?" Et l'homme lui répond : "Je ne sais pas, madame, c'est vous qui rêvez".
2007-01-29 00:35:29
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answer #1
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answered by Claber 5
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Comme d'habitude mon cher Le persan
Tes questions sont toujours à la hauteur, mais quel
grandeur.
Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté
2007-01-29 08:50:56
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answer #2
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answered by LE RESPECTABLE 5
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...Dès que le plaisir devient obsessionnel ,jamais inassouvi,
sans cesse renaissant , je tombe dans l'état de dépendance,
ma liberté s'en trouvant rognée, je deviens amputé de ma
part de réflexion.....Mais que serait une vie sans plaisir .. ce
moteur essentiel qui bouste le désir de vie.Peut-on prôner
une "sagesse du plaisir" ?
2007-01-30 03:24:11
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answer #3
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answered by PINEDE 5
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oui c'est vrai tous ces produits sont devenus comme des drogues pour nous...
2007-01-30 03:16:00
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answer #4
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answered by .....§§ 6
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Oui... bien sûr.. le plaisir est une drogue... et il ne faut pas tout le temps en abuser...
Moi par exemple, j'adore baiser... eh bien j'en suis esclave...
Il faut savoir être rassasié, et ne pas abuser des plaisirs...
2007-01-29 14:54:09
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answer #5
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answered by Nicolas 3
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oui, quand on ne comprend pas que les plaisirs des sens sont éphémères, alors on en devient dépendant ...
2007-01-29 12:07:55
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answer #6
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answered by maricimaraj 7
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La puissance dont parle Spinoza n’est pas « la puissance productive » dont parle Marx dans les « Principes » ou les « Manuscrits de 1844 » et qui constitue, selon lui, pour chacun et au profit de tout autre, « la vraie richesse » ou « la plus grande des richesses » [ 1968 II/p. 308 et II/p. 88]. Dans son texte, Spinoza attribue la puissance au désir ou au désir de vie. Deux individus unis par le service réciproque font pour chacun un désir, une vie, une jouissance et une affirmation de soi double de ce qu’il aurait éprouvé en étant seul. L’usage d’autrui pour la conservation de son être trouve dans la consommation son moment principal et exemplaire. La collaboration dans le processus de production et la relation mutuelle dans l’échange marchand présupposent l’un et l’autre ce premier moment de la consommation du semblable par le semblable.
En tout cela, Spinoza est fidèle à l’inspiration d’Aristote. Il est vrai que dans la Rhétorique d’Aristote, on trouve une énumération des richesses – monnaie, terres, objets mobiliers, troupeaux, esclaves, etc. – qui ne font pas place à l’usage du semblable [I, 5,1361a, 12 sq.]. Mais on peut dire qu’ici le sens du mot richesse est étroit ou populaire, comme cela convient dans les discours étudiés dans cette partie du Traité où il s’agit de conseiller ou de dissuader. Le livre I du Politique se trouve à un niveau plus profond et spéculatif. Il s’agit alors de répondre à la question de savoir ce que recouvre la notion d’économie et de définir les actes essentiels relatifs à l’entretien de la vie sous l’orientation du bonheur. Or ici les richesses ne s’entendent pas seulement des biens matériels ou des instruments inertes de la vie, mais aussi et d’abord, en un sens plus large, des êtres animés comme l’esclave, les serviteurs, les enfants et l’épouse, qui constituent ce que Aristote appelle « des instruments d’action » ou des organes du vivre (I, 1253b, 30-35). C’est par rapport à ce « vivre » qui est défini d’abord comme action ou praxis utilisant des êtres animés dans la consommation qu’Aristote situe ensuite l’usage des choses.
2007-01-29 08:33:04
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answer #7
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answered by ? 7
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Ce n'est pas le plaisir qui est un esclavage mais sa recherche poussée à l'extrême, écartant tout autre objet, et surtout la capacité de raisonner, de prendre du recul pour étudier son impact : cela devient alors une addiction. Toute addiction étant un esclavage d'autant plus fort si elle est dûe à l'initiative de l'individu qui en est la victime.
2007-01-29 08:32:57
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answer #8
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answered by Bas de Soie 4
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seulement dans le cas où il y a dépendance (alcool, drogue, jeux...) mais on peut aussi éprouver du plaisir pour un livre, un tableau, de la musique...
2007-01-29 08:31:37
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answer #9
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answered by le cri (ex Nikko) 7
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Ou à la masturbation, à la cigarette, à l'alcool, l'héroïne et les séries télés (entre autres)
2007-01-29 08:28:46
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answer #10
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answered by TopKapi 5
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