selon vous,est ce que le suicide peut etre une fin ?

Answer 1

C'est la fin de la connerie en tout cas.
J'argumente serieusement :
Il y a des gens qui ont rate leurs suicides et qui sont maintenant heureux de vivre et aiment la vie encore plus qu'avant.
Lorsque quelqu'un se suicide,c'est du gachis et ce n'est pas la solution qui est la meilleure car en reflechissant un peu plus,peut etre que la personne aurait reagit autrement.
Un exemple de courage : il y a des handicapes qui apprecient la vie plus que des gens valides et riches.
Il y a des gens qui vivent dans des conditions tres dures ( maladies,cancer en phase terminale,sida,etc...) et qui veulent vivre car la vie,on en a qu'une.
Il faut la bouffer la vie,il ne faut pas perdre une miette de notre existence car notre mere nous a mis au monde pour VIVRE.

Answer 2

C'est un peu lache mais c'est egalement privé comme decision.

Answer 3

oui la fin de tout. c'est une solution radicale a un probleme temporaire.

Answer 4

Le suicide est une ascension dans l’au-delà, la marche d’approche s’appelle la vie.

Answer 5

C'est un moyen d'en finir avec nous. Après nul ne sait et nul n'a le droit d'affirmer doctement, ce que la pensée religieuse peut être prétentieuse ... et monstrueuse !

Answer 6

c'est le début d'enfer dans l'autre vie

Answer 7

Fin dans quel sens ? Fin dans le sens de "c'est terminer" : c'est évident que c'est la fin de la vie de celui qui se suicide. S'il se rate, c'est plus délicat à dire : ça va dépendre pas mal de son entourage, j'imagine, de la façon dont le geste aura été compris et dont le soutien arrivera, etc.

Fin dans le sens de but, c'est plus difficile à dire : personnellement, pour moi ce n'en est pas un, je n'ai même jamais songé à me suicider. A mon sens, la vie n'a pas pour but de nous faire mourir (je ne vis pas pour mourir). Si tel était le cas, je trouverais la vie plutôt ironique et mal foutue : je te donne qqch pour le reprendre, ça n'a pas de sens.

Après, je ne serai pas radical : étant donné que la question du but de la vie est éternelle et n'aura certainement jamais de réponse sûre et dénitive, c'est à chacun d'interpréter son existence. Si tu penses que tu dois te suicider parce que c'est pour cela que tu es né(e) et que tu as toutes les bonnes raisons de le croire, c'est une position qui se respecte. Mais, on n'est pas forcément d'accord avec toi, et je pense que tout le monde à y gagner que d'essayer de comprendre les positions de chacun. L'envie de se suicider est avant tout un signal fort auquel il faut savoir faire attention : surtout en parler.

Je ne vois personnellement pas l'intérêt de la question du sens de la vie : la vie se donne et se prend telle quelle sans se poser de question. Pourquoi faudrait-il se poser de question à ce sujet ? Il est des questions qui ne servent à rien de poser, celle-ci en fait partie.

Answer 8

Salut Frédéric, pour moi, non car j'ai eu dans mon entourage plusieurs suicidés et je dirais que pour eux effectivement c'est une fin mais pour ceux qui restent non ! Leurs mémoires continuent à être présentes dans nos pensées journalières et me font voir les choses différemment que si je n'avais pas vécu ces malheurs ! Donc, leurs gestes restent un acte auxquelles les faits sont une continuité pour les êtres qui restent.
Bien à toi, amitié Isa

Answer 9

Si tu veux dire un projet de vie, Kirilov, le personnage des possédés de Dostoïevski serait tout à fait d'accord avec toi.
Mais la majorité bien pensante et ne comprenant rien à la psychologie de l'individu verrait plutôt cette finalité comme un échec.
Personnellement je considère le suicide comme une réponse à un empoisonnement incurable du corps et de l'esprit. Pas comme un projet de vie en tout cas, la mort est inéluctable, nécessaire, pas besoin de la précipiter, elle viendra d'elle-même et j'espère ne pas m'essouffler avant qu'elle arrive. Le problème pour certains, ce fut peut-être le cas d'Hemingway, par exemple, c'est de répondre à la question : vaut-il encore la peine de vivre, suis-je capable de continuer sans me trahir, sans défaillir face à une souffrance que je ne peux pas surmonter ?
La lecture du mythe de Sysiphe de Camus, bien que centré sur le suicide, donne de l'espoir même face à la plus grande souffrance, sans a priori ou moraline dégoulinante.

Answer 10

la fin de la vie