Un krach immobilier n'est pas vraisemblable actuellement pour une raison très simple, c'est un marché de biens primaires qui s'auto équilibre.
Si les prix baissent, beaucoup de gens en profiteront pour acheter ne fut-ce que pour assurer leur sécurité.
Les achats de maison comme foyer principal ne sont pas soumis à des vagues expertisent mais à un besoin viscéral d'abris. Ce n'est pas "financier", c'est un instinct de pure survie.
Actuellement, tout ménage qui désire sortir de la précarité, achète et tant que les banques prêteront, ils achèteront. La terre ne sait pas perdre sa valeur car elle est la valeur fondamentale et réelle, la seule qui compte. Si les prix baissent, il y aura des investissements massifs car la possession de cette terre et de ces logements seront le pouvoir de demain.
Pour un krach immobilier, il faut d'abord que l'argent lui-même perde sa valeur. Or si l'argent perd sa valeur, la terre en devient une ...
2007-01-28
23:08:35
·
4 réponses
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demandé par
lokinazg
6
dans
Sciences sociales
➔ Économie
Paris, New York, Tokyo, Barcelone, ... là il peut y avoir des baisses massives voire des krachs mais guère ailleurs. Le problème surtout c'est que les valeurs immobilières sont une part importante de la croissance mais aussi du PIB, son effondrement signifierait une spirale rapide d'effondrement de tout le système financier.
Le marché, heureusement ou hélas s'autorégulera car si les financiers lâchent, les particuliers achèteront pour se loger, seule la spéculation peut éventuellement disparaître mais il y a un point d'équilibre, un logement moyen s'achète avec une remboursement mensuel égal à 1/3 de deux salaires de base de la zone considérée.
Ceux qui prédisent le krach se focalisent seulement sur les grandes capitales or plus de 90% de l'immobilier se trouve hors de ces villes même si aujourd'hui la valeur de ces 10% vaut à peu près les 90%.
2007-01-28
23:09:15 ·
update #1
Donc, le marché ne peut pas descendre de plus de 40% dans la pratique et comme seuls les grands groupes financiers seront les vrais perdants de cette débâcle et que ces groupes sont en général des fonds d'investissement qui ne produisent rien, cela augmentera la valeur des groupes productifs de produits réels.
Donc, en clair, tout cela équilibrera un marché devenu trop virtuel comme le cas de la bulle Internet qui éclata.
Un krach ne peut pas survenir sans au minimum 20% de logement en plus que la demande et c'est plutôt l'inverse donc, peu de chances avec le nombre de logement qui manquent.
Le plus amusant, c’est que les fonds spéculatifs sont essentiellement étrangers dans l’immobilier donc, une grande partie de cette perte n’affectera pas l’économie nationale, la baisse permettant aux nationaux d’à nouveau investir.
Toute baisse sera suivie d’une vague d’achat qui provoquera une nouvelle hausse des prix, cependant il y a 30-40 ans, c'était encore plus difficile d'acheter
2007-01-28
23:11:02 ·
update #2
Pour PAT, il n'y a jamais eu de krach immobilier, seulement une baisse drastique ou une crise, un krach, c'est quand un bien ne vaut plus rien du tout, qu'il en devient invendable, ce ne sera jamais le cas pour un logement, on en a toujours besoin et on sera toujours prêt à payer pour ça.
2007-01-29
00:17:27 ·
update #3