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J'ai un vague souvenir que c'était dû au fait qu'on ne savas mesurer a la fois la vitesse et la position d'une particule, mais je n'en suis plus sûr ; pouvez-vous m'éclairer ?

2007-01-28 19:55:37 · 3 réponses · demandé par Anonymous dans Sciences et mathématiques Chimie

3 réponses

Il a été abandonné car il ne permettait pas d'expliquer le spectre d'émission des atomes polyélectroniques, comme déjà le sont les atomes d'hélium, et surtout aussi l'effet ZEEMAN, effet qui conduit au dédoublement de raies spectrales sous l'influence d'un champ magnétique. Dans la théorie de BOHR il n'est jamais tenu compte de B, champ magnétique appliqué. On a essayé d'abord de le sauver avec le modèle de SOMMERFELD (trajectoires elliptiques et non plus circulaires) mais là aussi ça n'a pas tenu la route. Il a fallu attendre les théories quantiques pour y voir plus clair et affiner les résultats. Cela dit, même avec l'équation de SCHRODINGER on retrouve bien les valeurs exactes des niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène. Franchement pour un modèle datant de 1913 bravo quand même à Nils BOHR, âgé alors de tout juste 27 ans, pour avoir créé un modèle à partir de trois fois rien, juste cinq six ans après la découverte fondamentale qui se cache derrière l'expérience de RUTHERFORD, à savoir que l'atome est essentiellement lacunaire et que le noyau atomique, de très faible taille, est chargé positivement. Il a essayé un modèle de système planétaire miniature pour l'atome. C'était philosophiquement très beau que d'imaginer une continuité parfaite entre le comportement de l'infiniment grand et celui de l'infiniment petit. ll s'est planté en partie. Il a été honnête dans sa démarche au moins. C'est DONC un TRES GRAND SCIENTIFIQUE. Prix Nobel de Physique en 1922, un an après EINSTEIN. Mort en 1964.

2007-01-28 22:07:30 · answer #1 · answered by frenchbaldman 7 · 0 0

Le modèle de Bohr est une théorie physique, basée sur le modèle planétaire de Rutherford cherchant à comprendre la constitution d'un atome, et plus particulièrement, celui de l'hydrogène et des ions hydrogénoïdes (ions ne possédant qu'un seul électron)

Ce modèle est un complément du modèle planétaire d'Ernest Rutherford qui décrit l'atome d'hydrogène comme un noyau massif et chargé positivement, autour duquel se déplace un électron chargé négativement.

Le problème posé par ce modèle est que l'électron, charge électrique accélérée, devrait selon la physique classique, rayonner de l'énergie et donc finir par s'écraser sur le noyau.

Niels Bohr propose d'ajouter deux contraintes :

L'électron ne rayonne aucune énergie lorsqu'il se trouve sur une orbite stable (ou orbite stationnaire). Ces orbites stables sont différenciées, quantifiées. Ce sont les seules orbites sur lesquelles les électrons peuvent graviter.
L'électron ne rayonne ou n'absorbe de l'énergie que lors d'un changement d'orbite.
Ainsi les orbites possibles de l'électron sont décrites comme des cercles de diamètres quantifiés.

2007-01-29 04:04:36 · answer #2 · answered by Super 7 · 1 0

Ma lanterne est éteinte ; désolé.

2007-01-29 04:09:46 · answer #3 · answered by Banane Cosmique 1 · 0 0

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