Je crois que vous avez assez bien résumé la situation.
Ségolène Royal propose de généraliser le CDI au statut actuel qui est considéré comme un vrai piège à cons par une majorité d'employeurs.
Une fois le salarié en CDI, il faut se lever super tôt pour essayer de le licencier même s'il est une bouse monumentale dans le travail et un fouteur de merde dans l'ambiance de l'entreprise. Il faut le coincer sur une faute grave et même dans ce cas, ce n'est pas gagné.
Je connais personnellement le cas d'une entreprise qui a licencié une comptable lorsqu'ils ont découvert qu'elle avait détourné presque 80 000 euros à son usage personnel. Elle a été jugée et le tribunal a estimé que son niveau de rémunération était sous-estimé et que c'était une circonstance atténuante à son acte!
Je connais aussi deux types d'actions contre les employés en CDI foireux:
-se constituer un "budget prud'hommes" en payant un peu moins ses employés
-surveiller, espionner et harceler l'employé pour constituer contre lui un dossier inattaquable aux prud'hommes.
Tout ceci est proprement scandaleux mais surtout ce qui est scandaleux, c'est qu'un employeur ne puisse pas tout simplement dire à son employé que ca ne va pas et qu'il est licencié. Il faut permettre aux employeurs d'être plus libres sur ce genre de choses.
Avec des propositions comme ça, Ségolène Royal ne va arriver qu'à une chose: les employeurs refuseront de signer des contrats de travail, feront travailler leurs employés au noir et au SMIC pour garder de l'argent pour leurs procès. C'est déjà ce qui se passe.
Des contrats plus flexibles, d'accord, c'est plus de précarité parce que rien ne garantit qu'on reste dans cet emploi. Mais c'est aussi la possibilité d'être payé davantage et de retrouver du travail plus vite parce que les employeurs ont moins la trouille d'embaucher!
2007-01-27 10:01:00
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answer #1
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answered by Duke of Morlanne 4
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Ce sont les entreprises qui proposent des emplois pas les politiques ... ( a part pour les fonctionnaires mais ca compte pas)
2007-01-27 09:50:00
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answer #2
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answered by thomas 5
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caresser les gens dans le sens du poil, être une femme et prôner la parité, beau sourire... Comment gagner des voix de nos jour ou nous sommes submergé par le politiquement correct... Je ne vois pas ce que la droite pourra faire de plus que la gauche, ils vivent dans le mêmes pays les solutions sont a peu près identiques pour les 2 cotés y'a pas de formules magique pour tel ou tel parti
2007-01-27 09:45:27
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answer #3
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answered by pieret c 1
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je parie que le chomâge remontera quel que soit le résultat de l'élection cdd ou cdi... parceque ce n'est pas les politiques qui embauchent ... mais les patrons. Les grosses boites n'embauchent pas et délocalisent pour des raisons de profits... les petites boites sont écrasées d'impôts, et la consommation n'est pas là !
2007-01-27 19:52:46
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answer #4
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answered by jpserres 5
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comme si l'activité économique d'un pays se commandait par décret......
2007-01-27 17:29:21
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answer #5
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answered by Anonymous
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les cdi sont quand meme bien pour la securite de l'emploi
c'est pas parce que tu es en cdi que tu bosses plu
je suis delegue du personnel (debutant) dans une clinique (petite)
les patrons peuvent tres bien te licencier pour faute (quand tu te fais surveiller en permanence inévitablement tu commets une faurte=)
les patrons ne se gênet pazs pourt le faire
comment trouver un logement sans cdi !! on te refuses le logement
de même pour les prets bancaires ...
sarkosi est fou
je le trouve plutot extreme droite
regardez ce qsue la droite a fais pendant ces 10 dernières annees
en plus sarkosi a déjà détourné des fonds comment lui faire confiance !!
en plus si t'es pas en cdi comment par exemple te defendre contre des exigences anormale d'une direction
tu sais que si tu ouvres ta gueule il peut te licencier
2007-01-27 10:32:10
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answer #6
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answered by isabelle la questionneuse 24 SA 6
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bonne analyse...
2007-01-27 09:59:15
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answer #7
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answered by Sébastien 4
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et oui le tremplin socialiste pour les jeunes c'est plutot, PRET, POOL, FEU, PAN PAN, c'est sur qu'après ça il y aura moins de jeunes à l'ANPE!!!
elle nous prend par des quiches!!!!
2007-01-27 09:55:26
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answer #8
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answered by fanfan le retour 3
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L e CDI pour Madame Royal c'est "Contrat Démagogie Intégrale"
2007-01-27 09:42:51
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answer #9
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answered by stratalys 3
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Petit article paru sur le Matin, quotidien Suisse !
Mainmise sur la presse tricolore
LIAISON DANGEREUSE Depuis 2002, Nicolas Sarkozy a placé des hommes à lui dans presque toutes les rédactions parisiennes, dans la presse écrite comme dans la presse audiovisuelle
PARIS - IAN HAMEL
27 janvier 2007
Les Français ne connaissent pas la société audiovisuelle ETC (Etudes, techniques et communication). Pourtant, ils ne cessent de voir ses productions à la télévision. C'est cette entreprise, appartenant à l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, qui filme le candidat Nicolas Sarkozy et qui ensuite vend (ou plus souvent donne) ses reportages aux chaînes de télévision françaises. «Le plus grave, ce n'est pas que Sarkozy organise ses propres reportages, mais que les télévisions acceptent ce procédé car il leur fait économiser de l'argent», proteste un journaliste parisien sous couvert d'anonymat.
Pourquoi se gêner? La société ETC jouit d'une excellente réputation professionnelle, elle offre des images parfaitement maîtrisées, avec des caméras face à la tribune, sur les côtés, et survolant la foule. Nicolas Sarkozy a même organisé le retour de Cécilia, son épouse, au domicile conjugal. Son photographe a pris soin de prendre les clichés à distance afin de faire croire qu'il s'agissait de photos volées par un paparazzi... Rien d'étonnant à cela. Comme le rappelle Frédéric Charpier dans son livre «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir» (1), l'actuel ministre de l'Intérieur avait imaginé un temps devenir journaliste.
Les journalistes au pain sec
Maire de Neuilly, dans la région parisienne, et président des Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, Nicolas Sarkozy courtise de longue date les patrons de presse, qui sont souvent ses administrés, comme autrefois Robert Hersant, propriétaire du Figaro et de 30% de la presse française, et aujourd'hui Martin Bouygues, le patron de TF1, dont le journal télévisé est regardé par 8 millions de personnes. «Il est non seulement l'ami des patrons de presse, mais il est aussi l'ami des rédacteurs en chef et des chefs des services politiques qu'il appelle tout le temps au téléphone. Sarkozy s'est aussi constitué une cour de sans-grade qui espionnent pour lui à l'intérieur des rédactions, recevant en compensation des informations exclusives ou des promesses de promotion», raconte un enquêteur connu de la presse parisienne.
Le climat est devenu tellement étouffant que ce journaliste demande non seulement que son nom n'apparaisse pas, mais que son journal ne soit pas mentionné non plus. «Je suis contraint de me méfier de mes propres collègues», déplore-t-il. Ministre de l'Intérieur, à la tête de deux services secrets, la DST et les Renseignements généraux (RG), Nicolas Sarkozy est un homme tout-puissant. Alors que ses «amis» journalistes sont abreuvés de scoops sur la délinquance ou sur le terrorisme, les autres rédacteurs se retrouvent au pain sec: les policiers ne leur parlent plus. Pire, ils découvrent que les Renseignements généraux ne font pas seulement des enquêtes sur les collaborateurs de Ségolène Royal, la candidate socialiste, comme Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace. Mais qu'à l'occasion, ils s'intéressent aussi à la vie privée des rédacteurs un peu trop à gauche. «Un proche de Sarkozy vous appelle au téléphone et lâche le nom de votre maîtresse, menaçant de le faire savoir à votre épouse si vous ne devenez pas davantage conciliant avec le candidat de l'UMP», s'étrangle un journaliste du Figaro. Un proche de Sarkozy que Karl Laské, journaliste à Libération appelle carrément «le lanceur de boules puantes».
Le livre à charge intitulé «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus» (2), écrit par plusieurs journalistes parisiens sous le pseudonyme de Victor Noir, s'est vendu à plus de 25 000 exemplaires. Il est réédité en livre de poche.
Sarkozy propulse les ventes
«On montre du doigt le magazine Le Point pour ses 10 couvertures consacrées à Nicolas Sarkozy ces derniers mois. Le problème, c'est que ces 10 couvertures ont bien vendu. Les journalistes qui ne sont pas sarkozystes ne peuvent pas reprocher ce choix journalistique à leur direction», souligne François Malye, président de la Société des rédacteurs du Point.
(1) Frédéric Charpier, «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir», Editions Presses de la Cité, 304 pages
(2) Victor Noir, «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus», Editions Denoël, 306 pages
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/0/mainmise_sur_la_presse.html
2007-01-27 19:56:47
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answer #10
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answered by Dany 7
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