.. David RICARDO, financier et économiste britannique
( 1772 - 1823 ), courtier à bourse de Londres fit rapidement fortune.
- c'est un théoricien du capitalisme libéral.
- à partir des travaux de Malthus et bien mieux que A.Smith, il établit la loi de la rente foncière différentielle ( exédant de profit réalisé dans les exploitations où les conditions de production sont les plus favorables ...)
Ces travaux sur l'impôt furent à la base de nombreuses tentatives de réformes fiscales, son influence fut importante tant sur les théoriciens du " néo libéralisme, WWALRAS etc." que sur ceux du "socialime scientifique, MARX !!!"
voir son ouvrage sur les principes d'économie politique 1817....
D'après RICARDO, dans la rente il y a formation d'une valeur et non formation d'une " Richesse !!!"
RICARDO, sans le savoir a posé à ses successeurs le problème fondamental de la différence entre la valeur et la richesse, ainsi que son corollaire la différence entre valeur et prix. Ainsi, comme le disait Mr A. Fourgeaud, dans son cours d'économie politique à la Faculté d'Aix en Provence, en 1955
" page 4 ... une richesse qui n'est pas demandé, est une richesse morte sans valeur, même si elle a coûté des années de travail."
Ainsi RICARDO , sans le savoir, sur la base de ce qu'il a définit lui même sur la valeur travail, a démontré dans le cadre d'économies libérales émergentes, l'importance de la notion de " marchés"en allant plus loin quelque part, il a posé la question aux générations futures ; " quel est la valeur d'une vie de travail si celui-ci ne trouve pas son aboutissement sur un marché quelconque économique ou autre..."
Extension de sa vision :
un individu qui travail des heures sur son informatique pour trouver l'âme soeur sur un site de rencontres, n'a de valeur que si le marché correspondant lui répond.
Ainsi sa richesse ne sera "reconnue" que s'il a des réponses quel que soit le nombre d'heures passées derrière l'écran.
Pour faire court : SES EFFETS :
Confrontation de la théorie de la valeur, de la théorie de la formation des prix, et des théories de la mise en relation d'agents économiques et sociaux. ( voir toutes les théories sur la communication )
J'espère avoir répondu à ton attente, sachant que Mr RICARDO, est un pilier de l'économie moderne qu'il a retranscrit et intégré la théorie des physiocrates et servi de tremplin à l'analyse de MR MARX.
Si tu as besoins d'explications en +++ fais moi un petit mot.
Bon courage et bravo
2007-01-27 23:32:33
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answer #1
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answered by mona 5
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La référence à l'or a été abandonnée aux accords de Bretton woods, en 1944
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Apports théoriques
Une théorie de la valeur
La valeur d’échange d’un produit n’est pas fonction de son utilité, la preuve en est que des produits très utiles comme l’eau n’ont aucune valeur d’échange. C’est davantage la rareté qui détermine cette dernière. Si quelques marchandises sont naturellement limitées, la plupart ont leur volume fonction du travail que l’on accepte de consacrer à leur production. Ainsi c’est donc bien le travail qui fait la valeur des marchandises. D’autre part, la quantité de travail que requiert la production du bien comprend aussi celle qu'a nécessité la constitution du capital fixe.
Considérer le travail comme source unique de la valeur, conduira plus tard Karl Marx, dans sa théorie de la lutte des classes, à considérer le profit des capitalistes comme étant un résultat de l’exploitation de la force de travail des prolétaires. Marx cite d'ailleurs fréquemment Ricardo dans Le Capital.[1]
L’opposition au protectionnisme
L’importation du blé, interdite par des lois protectionnistes (les « Corn Laws »), semble être une solution à la restauration des profits (Essai sur l'influence des bas prix du blé sur les profits du capital). De fait, un lobby de filateurs britanniques, l’Anti Corn Laws League, obtiendra leur abrogation en 1846.
Ricardo avance aussi la théorie de « l'avantage comparatif » : à savoir que chaque nation a intérêt à se spécialiser dans la production où elle possède l’avantage le plus élevé ou le désavantage le moins prononcé vis-à -vis des autres nations.
Théorie de l'avantage comparatif
David Ricardo a démontré que tous les pays, même les moins compétitifs, trouvent un intérêt à rentrer dans le jeu du commerce international en se spécialisant dans la production où ils détiennent l'avantage relatif le plus important ou le désavantage relatif le moins lourd de conséquences.
Dans le chapitre VII des Principes de l'économie politiques et de l'impôt, Ricardo développe l'exemple des échanges de vin et de drap entre l'Angleterre et le Portugal. Avec un nombre d'heures de travail donné, le Portugal produit 20 mètres de drap et 300 litres de vin tandis que l'Angleterre produit 10 mètres de drap et 100 litres de vin. L'Angleterre est donc désavantagée dans les deux productions. Ricardo montre pourtant que l'Angleterre a intérêt à se spécialiser dans la production de drap, où elle possède un avantage relatif, car avec 10 mètres de drap, elle obtiendra 150 litres de vin portugais (contre 100 chez elle). A l'inverse, le Portugal devra se spécialiser dans la production vinicole puisque l'échange avec l'Angleterre de 300 litres de vin Portugais lui permettra d'obtenir 30 mètres de drap Anglais au lieu de 20 mètres de drap Portugais. L'Angleterre a un avantage comparatif dans la production de drap alors que le Portugal possède un avantage absolu. L'analyse de Ricardo nous montre ainsi que la spécialisation fondée sur les avantages comparatifs permet une augmentation simultanée de la production de vin et de drap. Cette démonstration montre au final que le libre-échange est toujours profitable, même pour les nations moins compétitives.
Le théoricien de l’étalon or
Dans le Bullion Report remis à la Chambre des Communes en 1810, Ricardo dénonce l’émission excessive des billets de banque, source selon lui de l’inflation. Il préconise que l’émission de monnaie soit limitée par le stock d’or, afin d’en garantir la valeur.
Une vision pessimiste de l'avenir ?
La richesse se répartit entre trois composantes que sont les salaires, les profits, et la rente. Pour Ricardo, l’évolution de la population mène inévitablement à la hausse du prix des subsistances (du fait des rendements décroissants de la terre) et à celle de la rente foncière (suite au besoin accru de terres cultivables). Le résultat de cette inflation, que subissent des travailleurs déjà dans la misère, est de rendre nécessaire une hausse des salaires afin d’assurer la survie de ces derniers. Ainsi la croissance démographique provoquera nécessairement un écrasement des profits par la rente, et par conséquent la fin de l’investissement productif. Ricardo rejoint donc le point de vue de Thomas Malthus et critique les aides sociales accordées aux indigents qui créent la pauvreté sur le long terme en favorisant des naissances non souhaitables.
2007-01-27 06:57:55
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answer #2
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answered by chaxay 7
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