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Et oui, un jour vous allez souffrir, être malade, avoir au pied le boulet des traitements longue durée (quotidiens), les hommes, vous n'aurez plus la possibilité, les femmes plus l'envie. Vous serez laids, décrépis, croulants.
Vous avancerez péniblement - pour aller où?
Et tout ça pour finir un jour par n'être plus rien.
Et tout ce qui a été construit de votre vivant? du vent!
Un jour, vous ne verrez plus le soleil, vous ne le sentirez plus vous caresser de sa chaleur à travers une vitre, vous ne sentirez plus de parfums, ne goûterez plus de saveurs, n'existerez plus pour rien ni personne, spectre sans nom, vainement errant dans les méandres de l'oubli...
Ces pensées vous semblent-t'elles très lointaines, ou bien les craignez vous? Et comment gérez vous de telles perspectives?

2007-01-26 08:26:32 · 37 réponses · demandé par Lalalou 2 dans Arts et sciences humaines Philosophie

Aenima, je parle de long terme. Quel pourcentage des humains morts depuis le "tout début" ont-il marqué notre histoire au point d'avoir à nos yeux un semblant de consistance? Ou même juste un nom?
Ca m'obsède de me dire que ma vie est vaine, et que pourtant je m'y bats comme une forcenée, inutilement.

Mady S, j'ai bien aimé ton message. Tu as raison de faire tout ça cette nuit. Et tu devrais même le faire chaque soir.

Sed, tout simplement merci. Je ne me sens pas seule. Je n'ai plus le sentiment d'être la seule à voir si loin.

Djamel, je ne manquerai pas le livre que tu me conseilles. Si ça peut soigner mes angoisses, alors je t'en serai éternellement reconnaissante.

Et merci Secret de m'offrir un point de vue supplémentaire. La mort est la réponse, enfin, à la grande question de la spiritualité et d'un éventuel après. C'est donc en quelque sorte une délivrance. Je ne l'avais jamais vue de cette façon.

2007-01-26 08:47:59 · update #1

Milan Kundera dans "l'Insoutenable légèreté de l'être" écrit ceci, qui explique assez bien ma vision désespérée de la finitude humaine:

"Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune.
Qu'est-il resté de Thomas ? Une inscription : il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.
Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! '
Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour.
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli. "

2007-01-26 09:06:20 · update #2

37 réponses

Oui, la mort me glace d'effroi... Son cortège d'injustes souffrances et de dégénérescences m'horrifie... Le fait de ne pas savoir où, quand, comment (surtout), cela m'est très pénible...

La mort est une solitude inconnue... L'espoir de retrouver une autre lumière que celle du jour, une autre chaleur que celle du soleil me réconforte, à la manière d'un palliatif...

2007-01-26 09:09:41 · answer #1 · answered by Anonymous · 0 0

je préfère penser à de belles choses que j'ai vécue et essayer de laisser de belles choses derrière moi quand je ne serais plus de ce monde !

2007-01-26 08:33:17 · answer #2 · answered by fiorella b 3 · 3 0

C'est plutôt la phase de la lente dégénérescence du corps avec une perte lente des fonctions vitales qui méffraient. L'au delà , je n'y crois pas. Cette phase dégénérative , je la perçois au quotidien avec mes deux parents qui habitent au dessus et qui ont plus de 75 ans. C'est pas quelques chose de vivre au quotidien

2007-01-26 10:02:31 · answer #3 · answered by Hades et Persephone 7 · 2 0

Profitons de l'instant présent.
Revenir au passé nous rend nostaligique, prédire le futur nous rend fous!

2007-01-26 08:35:56 · answer #4 · answered by Serenity 2 · 2 0

La rencontre avec dieu est une joie, même si je ne suis pas un élu....

Rencontrer la lumière qui éclaire le néant ne serait-ce que pour un bref instant ne peut me glacer d'effroi...

2007-01-26 08:33:59 · answer #5 · answered by Secret 6 · 2 0

Non elle m'est familière donc je l'ai apprivoisée.
Il faut penser au présent et non pas à ce qui va arriver si...La vie m'a fauchée quand j'avais 25 ans, je ne m'y attendais pas du tout et encore une fois à 40 ans lors d'un grave accident. Je me suis battuue avec mon corps pour revivre mais j'ai de la chance, j'ai mes deux bras et mes deux jambes...Combien ne s'en sont pas bien sortis?
Alors pourquoi penser au pire quand on a tout qui fonctionne pourquoi jouer à se faire peur.
C'est inutile, chaque minute de ta vie est du temps, du temps à utiliser autrement à vivre, rire, danser et chanter.
Ces choses là ne préviennet pas à l'avance . le plus utile au lieu de ruminer de telles idées est d'aller aider des gens qui souffrent dans un corps qu'ils n'ont pas choisi..

2007-01-27 01:47:45 · answer #6 · answered by Anonymous · 1 0

Ouf ! Après un cognac, ça va déjà mieux !

Je rappelle que l'abus d'alcool est nocif pour la santé des autres

2007-01-26 08:41:38 · answer #7 · answered by Gilou 5 · 1 0

j'ai plus peur de la mort de mes proches que de la mienne
j'espère juste pas trop soufrir quand ça devra arriver (genre accident de voiture), pour la vieillesse j'espère ne pas agoniser surtout pour pas "embêter" mon entourage (mais d'ici là (pour moi c'est encore loin)on aura peut-être le droit de mourir dignement...)
mais la mort en soi, le fait de ne plus voir le soleil et tout ça, ne me fait pas peur, de toute façon, je le sais, je mourrais (comme nous tous)

2007-01-26 08:40:54 · answer #8 · answered by caramiria 6 · 1 0

je te conseille un livre qui t'apaisera l'esprit, "la condition humaine" d'André Malraux, un type qui respirait la joie de vivre et qui était obsédé par la vie et toute ses fantaisies.

2007-01-26 08:37:26 · answer #9 · answered by Djamel 3 · 1 0

Elles me semblent plutôt lointaine et j'ose croire que quand j'aurai à subir ça, on aura inventé des traitements anti douleurs efficaces...
Donc pour le moment je vis bien le fait que je vais mourir un jour, ça ne me fait pas plus peur que ça...
Et puis tu dépeins une vision bien amère de la mort... Désolé mais mes grands-parents sont morts et je pense encore très souvent à eux, et à tous les membres de ma famille qui sont morts... Donc j'ose également espérer que je ne serai pas un spectre sans nom ni plus rien pour personne...

2007-01-26 08:34:28 · answer #10 · answered by Aenima 5 · 1 0

CARPE DIEM et ça ira mieux.

2007-01-26 08:31:52 · answer #11 · answered by Anonymous · 1 0

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