Lamartine, Le Lac
Oups, lui c'est "et tout est dépeuplé..."
Donc, rectificatif : je sais pas...
Biz
2007-01-26 07:56:28
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answer #1
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answered by Anonymous
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c'est Lamartine mais ce n'est pas le Lac!
de Lamartine on a retenu trois grandes et belles phrases:
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé!"
(Les Méditations poétiques: L'Isolement)
(écrit après la mort de son aimée)
"O temps! suspends ton vol, et vous, heures propices,
Suspendez votre cours!
Laissez-nous savourer les plus belles délices
Des plus beaux de nos jours!"
(Les Méditations poétiques: Le Lac)
(écrit après la mort de son aimée, mais il se souvient de leur promenade en barque l'année précédente)
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme,
Qui s'attache à notre âme, et la force d'aimer?"
(Harmonies poétiques et religieuses: Milly ou la Terre natale I)
(écrit après qu'il a été obligé de vendre la maison de son enfance)
NB sur les deux derniers vers: il est impossible de trancher sur la nature de "force": soit c'est un nom commun, et à ce moment-là Lamartine veut dire "avez-vous donc une âme et la force d'aimer?" ; soit c'est un verbe, ayant "la" pour COD, et Lamartine veut dire "avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et force celle-ci à (vous) aimer?"
mais ce qui est beau, c'est qu'on ne puisse pas trancher, et qu'on soit toujours entre ces deux solutions...
2007-01-30 05:25:54
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answer #2
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answered by Saxo Grammaticus 3
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C'est pas plutot "un seul etre vous manque et tout est depeuplé"?
2007-01-26 15:57:11
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answer #3
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answered by Corail 4
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Non, n'écoute pas tous les autres, ils ont tout faux !!
En vérité c'est un bucheron qui a dit un jour:
"Un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers"
Voilà d'où vient cette expression.
2007-01-31 10:49:05
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answer #4
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answered by gold 2
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cette phrase est tirée de l'eouvre intiulée Méditations Poétiques! écrite en auot 1818 à Milly!!!!!
il venait de perdre sa douce femme, et le chagrin de Lamartine est le responsable de ce beau Poéme qui dis vrai et tellement long!!!!! j'aime beaucoup!!!!!
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes,
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.
Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme, ni transports,
Je contemple la terre, ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend.
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières ?
Vains objets dont pour moi le charme est envolé;
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un œil indifférent je le suis dans son cours;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil? je n'attends rien des jours.
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.
Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ?
Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !
Que ne puis-je, porté sur le char de l'aurore,
Vague objet de mes vœux, m'élancer jusqu'à toi,
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons
en espérant que ça té serviras,,, bizzzzz bon week!!!!!!!!!!!!!
2007-01-27 09:13:16
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answer #5
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answered by baillamise, Bonne année 2019 par avance 7
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lorsqu'il perdit Elvire, sa bien-aimée, Lamartine éploré....
2007-01-27 06:22:24
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answer #6
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answered by Eurydice 7
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Je ne sais pas, mais c'est tellement vrai.
2007-01-27 05:00:10
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answer #7
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answered by ? 7
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Non , c'est pas Lamartine, c'est un bûcheron de la forêt de Tronçais, en fait c'est un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers....
2007-01-27 03:15:31
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answer #8
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answered by lapin vert 6
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"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé".
Alphonse de Lamartine : "L'Isolement".
Ceux qui ont répondu "Le Lac" ne sont pas très loin dans l'erreur : Lamartine disait alors "O temps suspends ton vol", lorsque son aimée était malade.
C'est après sa mort qu'il a écrit le poème dont on parle aujourd'hui.
2007-01-26 16:53:33
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answer #9
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answered by patriciab 3
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De plus DAVE l'a reprise dans la chanson Vanina !
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé, Vanina rappelle-toi, que je ne suis rien sans toi ....
2007-01-26 16:31:41
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answer #10
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answered by l'inégale ^^ 7
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