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06/06/05

"Le retour de Sarkozy à l'Intérieur ne répond pas seulement à des considérations politiques. L'homme a été blessé par des mises en cause personnelles. Il a la conviction que des services officiels et des officines privées ont cherché à les déstabiliser, lui et sa famille, en montant des «coups tordus». Sarkozy revient donc Place Beauvau avec une liste noire en poche. Elle comporte les noms des personnes qui l'auraient visé. Devant des élus et des journalistes, il a dit sa détermination de régler ses comptes. "

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/villepin/dossier.asp?ida=433430&p=3

2007-01-26 02:11:27 · 5 réponses · demandé par Anonymous dans Politique et gouvernement Politique

5 réponses

Son retour je ne sais pas, mais on peut le penser.

Par contre son obstination a ne pas en partir c'est très clair.

Ptit bout il a peur des mauvaises blagues de ses copains, lui qui dit qu'il na que des amis dans le gouvernement, vraiment taquin ces ministres de droite........................................

2007-01-26 02:21:13 · answer #1 · answered by AKASHA 7 · 3 0

C'était la raison officielle : il est persuadé que Chirac et Villepin veulent sa peau (ce qui n'est pas tout à fait faux)... c'est aussi pourquoi il veut rester plus longtemps au ministère pour surveiller les peaux de banane genre Clearstream qui viennent de son propre camp politique...

Ce faisant il est dans une position inconforatble de ministre en charge des élections et candidat !

Après le vérouillage du parti lors du congrès de la porte de Versailles, va -t-on assister à une implosion de la droite, croulant sous les assaults répétés des vieilles rancunes intestines ?

La droite va t-elle réussir à se tirer une balle dans le pied ?

2007-01-26 10:25:42 · answer #2 · answered by Bâtard Bol Misputh 6 · 4 0

Il ne le chachait même pas. Il l'a dit : "Je vais redevenir le patron de ceux qui ont fait des enquêtes sur moi. Certains doivent mal dormir depuis qu’ils savent que je reviens."

2007-01-26 10:25:12 · answer #3 · answered by nou_pagadi 5 · 4 0

Ub petit article paru sur le Matin, journal suisse !

Mainmise sur la presse tricolore


LIAISON DANGEREUSE Depuis 2002, Nicolas Sarkozy a placé des hommes à lui dans presque toutes les rédactions parisiennes, dans la presse écrite comme dans la presse audiovisuelle



PARIS - IAN HAMEL

27 janvier 2007


Les Français ne connaissent pas la société audiovisuelle ETC (Etudes, techniques et communication). Pourtant, ils ne cessent de voir ses productions à la télévision. C'est cette entreprise, appartenant à l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, qui filme le candidat Nicolas Sarkozy et qui ensuite vend (ou plus souvent donne) ses reportages aux chaînes de télévision françaises. «Le plus grave, ce n'est pas que Sarkozy organise ses propres reportages, mais que les télévisions acceptent ce procédé car il leur fait économiser de l'argent», proteste un journaliste parisien sous couvert d'anonymat.

Pourquoi se gêner? La société ETC jouit d'une excellente réputation professionnelle, elle offre des images parfaitement maîtrisées, avec des caméras face à la tribune, sur les côtés, et survolant la foule. Nicolas Sarkozy a même organisé le retour de Cécilia, son épouse, au domicile conjugal. Son photographe a pris soin de prendre les clichés à distance afin de faire croire qu'il s'agissait de photos volées par un paparazzi... Rien d'étonnant à cela. Comme le rappelle Frédéric Charpier dans son livre «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir» (1), l'actuel ministre de l'Intérieur avait imaginé un temps devenir journaliste.

Les journalistes au pain sec
Maire de Neuilly, dans la région parisienne, et président des Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, Nicolas Sarkozy courtise de longue date les patrons de presse, qui sont souvent ses administrés, comme autrefois Robert Hersant, propriétaire du Figaro et de 30% de la presse française, et aujourd'hui Martin Bouygues, le patron de TF1, dont le journal télévisé est regardé par 8 millions de personnes. «Il est non seulement l'ami des patrons de presse, mais il est aussi l'ami des rédacteurs en chef et des chefs des services politiques qu'il appelle tout le temps au téléphone. Sarkozy s'est aussi constitué une cour de sans-grade qui espionnent pour lui à l'intérieur des rédactions, recevant en compensation des informations exclusives ou des promesses de promotion», raconte un enquêteur connu de la presse parisienne.

Le climat est devenu tellement étouffant que ce journaliste demande non seulement que son nom n'apparaisse pas, mais que son journal ne soit pas mentionné non plus. «Je suis contraint de me méfier de mes propres collègues», déplore-t-il. Ministre de l'Intérieur, à la tête de deux services secrets, la DST et les Renseignements généraux (RG), Nicolas Sarkozy est un homme tout-puissant. Alors que ses «amis» journalistes sont abreuvés de scoops sur la délinquance ou sur le terrorisme, les autres rédacteurs se retrouvent au pain sec: les policiers ne leur parlent plus. Pire, ils découvrent que les Renseignements généraux ne font pas seulement des enquêtes sur les collaborateurs de Ségolène Royal, la candidate socialiste, comme Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace. Mais qu'à l'occasion, ils s'intéressent aussi à la vie privée des rédacteurs un peu trop à gauche. «Un proche de Sarkozy vous appelle au téléphone et lâche le nom de votre maîtresse, menaçant de le faire savoir à votre épouse si vous ne devenez pas davantage conciliant avec le candidat de l'UMP», s'étrangle un journaliste du Figaro. Un proche de Sarkozy que Karl Laské, journaliste à Libération appelle carrément «le lanceur de boules puantes».

Le livre à charge intitulé «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus» (2), écrit par plusieurs journalistes parisiens sous le pseudonyme de Victor Noir, s'est vendu à plus de 25 000 exemplaires. Il est réédité en livre de poche.

Sarkozy propulse les ventes
«On montre du doigt le magazine Le Point pour ses 10 couvertures consacrées à Nicolas Sarkozy ces derniers mois. Le problème, c'est que ces 10 couvertures ont bien vendu. Les journalistes qui ne sont pas sarkozystes ne peuvent pas reprocher ce choix journalistique à leur direction», souligne François Malye, président de la Société des rédacteurs du Point.

(1) Frédéric Charpier, «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir», Editions Presses de la Cité, 304 pages

(2) Victor Noir, «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus», Editions Denoël, 306 pages


http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/0/mainmise_sur_la_presse.html

2007-01-28 02:47:18 · answer #4 · answered by Dany 7 · 1 0

Pfff... N'importe quoi.

Après les pseudo-affaires bidons, voilà maintenant le dénigrement pur et simple.

De mieux en mieux...

2007-01-26 10:18:29 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 4

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