En démocratie, doit-on faire ce qui est juste même si c'est une opinion minoritaire?

Question

Ou bien doit-on gouverner en approuvant une idée fausse mais majoritairement partagée?
Cette question est autant 1 question philosophique, que sociétale ou politique.
Il n'est pas question de remettre en cause le principe de la démocratie.

Answer 1

De par le principe qu'il ne faut jamais sous-estimer la bêtise, surtout quand l'homme est en groupe, la décision qui sort de la concertation démocratique n'est que rarement la meilleure, mais elle a l'avantage de satisfaire ou d'être acceptable par le plus grand nombre. L'adhésion du plus grand nombre permet d'appliquer la décision, ce qui est primordial...

Mais en concertation démocratique, il faut toujours approuver l'idée qui est celle que l'on croit la plus juste. Sinon, le mécanisme est faussé.

Answer 2

le gouvernement du peuple, pour le peuple et avec le peuple, c'est le respect des droits de l'homme et leur application par l'observance de la déclaration universelle dont les nations unies sont le garant pour la planète et pour toutes les démocraties ...

Answer 3

En démocratie, chaque opinion compte - par le dénombrement des voix du vote.
Le juste et l'injuste sont ainsi en relation dialectique.
La règle est l'obéissance - sauf en situation de devoir de désobéissance.
La stratégie consiste à agir par l'associativité pour faire prévaloir son concept du juste.
Courage donc.
Tchuss

Answer 4

En Démocratie saine, c'est la majorité qui gouverne bien sûr, mais elle doit être à l'écoute de toutes les minorités et d'agir si possible en conséquence.
Faute de quoi, la démocratie deviendrait un goulag qui aurait alors des relents totalitaires marxistes de la dictature de la majorité sur la minorité.
En somme, les bolchéviks contre les mencheviks.

Answer 5

La démocratie c'est d'accepter l'opinion de la majorité même si ce n'est pas la plus juste! C'est tout le problème! Et tout ce qui en fait sa qualité!
D'où l'importance de rappeler ou d'enseigner leur histoire aux français et de les éduquer!!!

Answer 6

La démocratie est une forme de gouvernement. Dans le cas des démocraties parlementaires modernes, le peuple gouverne par le truchement de représentants élus ou désignés. Cette organisation de la société politique découle d'une théorie de la souveraineté, selon laquelle l'autorité politique trouve son fondement dans le libre pouvoir qu'a chaque homme de se gouverner lui-même. Ainsi pour Rousseau, la société politique naît d'un contrat social au terme duquel le seul souverain légitime possible est le peuple, c'est-à-dire que l'ensemble des citoyens accepte de se soumettre à l'expression de la volonté générale, qui doit gouverner.

La démocratie suppose donc la loi de la majorité, la liberté des individus (droits de l'homme), et l'égalité des citoyens (cette égalité peut être discutée dans les théories modernes de la justice, et notamment chez J.Rawls qui légitimise l'inégalité sous certaines conditions). Nous pouvons ensuite distinguer la démocratie politique, qui garantit les libertés civiques et politiques (droit d'expression, et de presse,etc.) et la démocratie économique et sociale, qui garantit les droits sociaux (droit au logement, au travail,etc.).

Ainsi, un gouvernement démocratique doit gouverner pour la volonté générale, qui elle-même respecte les libertés et droits suscités, car ces derniers sont au coeur et sont le fondement même de l'expression démocratique.

Dès lors, il n'y a pas d'idée fausse à gouverner lorsque la démocratie est respectée, ou alors on est plus en démocratie.

Answer 7

la vérité n'a jamais été démocratique.

la démocratie, c'est élire des representants du peuple pour élire un gouvernement qui au bout de son mandat, peut se representer ou non aux élections pour etre renouvellé ou remplaçé.

Et dans la vie il vous appartient de faire ce qui est juste, meme si cela n'est pas forcément légal. Vous avez le droit de tuer quelqu'un qui égorge vos enfants, c'est pas légal, mais personne ne vous en voudra, et il faut des gens qui font des choses en marge de la légalité pour faire évoluer la légalité, sinon elle mourrait sous son propre poids.