La prostitution est considérée comme un mal nécessaire, une "soupape de sécurité" pour satisfaire les pulsions d'une catégorie d'hommes (au détriment de certaines femmes qui en sont victimes car toutes n'ont pas choisi cet enfer...) Cependant, la prostitution n'évite pas les agressions pour autant... Paradoxe hypocrite !
Sous couvert de la Morale qui lui sert de paravent, la Société réprouve ce qui contrarie la bienséance, les tabous et ses pudeurs... Pourtant, elle ne peut réprimer ses instincts et cela se traduit par de la pornographie déguisée en "art" !!
2007-01-26 11:35:07
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answer #1
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answered by Anonymous
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La prostitution c'est l'assouvissment de certains instincts (sexuels) moyennant rétribution. Cela ne serait pas si chocant (mieux vaut faire ça avec une prostituée que de violer une femme) s'il n'y avait pas 2 problèmes d'ordre moral liés à la prostitution.
1/ Les prostituées sont-elles de leur plein gré dans les rues à tapiner? Ne sont-elles pas forcées, etquelles sont leurs conditions? Si elles sont forcées, c'est une forme d'eclavage sexuel. C'est grave. On ne peut laisser faire ça. La société est en cause en ce sens qu'elle apporte de la demande et qu'elle ne donne pas d'autres perspectives professionnelles à ces femmes (si elles veulent changer).
2/ Peut-on vraiment tout faire avec son corps? D'aucun dira que oui: du moment que c'est elle qui choisit, on n'a pas le droit de l'empêcher. Moi je me demande où se situe le choix.... Même si elle ne semble pas explicitement forcée (maquerots, réseau de prostitution, etc.), est-ce vraiment un choix? Qu'est-ce qui peut pousser une femme ou un homme à se prostituer? Il faut se poser la question sérieusement, avant de dire oui.
2007-01-25 05:00:07
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answer #2
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answered by Gally Léo 5
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Cela ne date vraiment pas d'aujourd'hui!!!
La « prostitution sacrée » [modifier]
Jean Bottéro est un des rares historiens à s'être posé la question des origines de la prostitution dans son ouvrage Mésopotamie [1]. De l'étude des textes de cette civillisation à l'aube de l'histoire, il apparait que les premières femmes à avoir été consacrées à la prostitution sacrée pour honorer la déesse de la fertilité, Inanna à Sumer, devenue Ishtar pour les Babyloniens, étaient les femmes stériles; ne pouvant assurer la procréation au sein d'une famille avec un seul homme, elles trouvent une place dans la société en servant la déesse, devenant l'épouse de tous.
Hérodote parle dans son premier livre des prostituées sacrées, quelquefois nommées harots des temples d'Ishtar et d'autres divinités des civilisations de Mésopotamie. Le Code d'Hammourabi, notamment la loi 181, fait référence à une hiérarchie de prostituées sacrées sans faire ouvertement référence à une rémunération par les fidèles.
Les prostitués masculins apparaissent avoir été à l'origine ceux qui par malformation naturelle ou par accident ne pouvaient pas davantage assurer la continuité de l'espèce; eux aussi trouvaient ainsi au service de la déesse une place dans la société.
Bien que le témoignage de Hérodote soit quelquefois mis en doute, la présence de prostituées sacrées dans la Genèse XXXVIII avec l'histoire de Tamar et le Deutéronome XXIII:18 laisse deviner la présence de telles pratiques. Dans le culte de Cybèle, la déesse-mère de l'orient, il existait une prostitution sacrée particulière. Le parèdre de Cybèle, Attis, s'étant émasculé pour plaire à la déesse, les prêtres de Cybèle en faisaient autant. Ces eunuques portaient le nom de Galles, et étaient connus dans toute l'antiquité pour se livrer à une prostitution sacrée dans le temple et ses abords.
Aux premiers temps de la civilisation méditerranéenne, le point de départ de la prostitution semble à la fois religieux et familial. Dans les cultes religieux, les rites reproduisent l’action divine exemplaire. Les cultes de la déesse-amante, présents dans toutes les sociétés anciennes, ont pour rite essentiel l’union sexuelle des hommes avec des prostituées sacrées, qui sont des femmes (ou des hommes, généralement castrés) au service de la déesse. Ces unions sont sensées ressourcer la force génitale des fidèles masculins et cette force étendre ses effets positifs à la fertilité des troupeaux et des sols. On trouve encore aujourd’hui des femmes « maraboutes » vivant dans des demeures qui regroupent les filles spirituelles d’un saint et se livrant à l'exercice de la prostitution sacrée. Parfois même toutes les femmes d’une tribu sont concernées par cette pratique qui apparaît comme une survivance de rites d’initiation sexuelle.
2007-01-25 05:03:10
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answer #3
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answered by ? 7
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C'est comme le vol, le meurtre, la guerre : on rêve d'un monde idéal, et la nature humaine imparfaite nous rappelle que c'est un combat sans fin.
Un mal permanent , combattu commeles autres pour u'il ne s'étende pas (c'est déjà une victoire), mais pas un mal nécessaire; aucun mal ne l'est.
2007-01-25 04:52:33
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answer #4
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answered by O_H 2
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