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Alors qu a neuilly ou dans le 16eme de Paris, il fait moins de 5%.

2007-01-24 03:59:17 · 12 réponses · demandé par Mondo 5 dans Politique et gouvernement Élections

12 réponses

Le FN fait son meilleur score dans les villes les plus pauvres, où les gens qui n'ont pas d'éducation ne comprennent rien à la politique.
Dans les villes les plus reculées où les pauvres gars ne sont jamais à l'école, et n'ont jamais vu un arabe qu'à la télévision (en train de bruler une voiture bien entendu...)

Bref, le fond de commerce de Lepen c'est la peur, la bétise et l'ignorance. Et à part une poignée de fascistes modernes qui se disent identitaires et qui savent exactement pour qui ils votent... il dupe les français en se présentant pour un défenseur des démunis. C'est pourtant lui qui veut supprimer l'impot sur les revenus et l'ISF pour augmenter la TVA et fermer les frontières...

2007-01-24 04:05:20 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 3

Je suis moi-même d'un petit village paumé où les scores de 2002 étaient assez inquiétant (pour moi).
Je pense que les gens ont peur, d'une part, et d'autre part qu'ils en ont ras-le-bol.
Ils ont peur parce qu'on leur fait peur. A force d'entendre parler d'insécurité, même si on la vit pas, on finit par flipper, c'est humain!
D'autre part, Le Pen est un mec intelligent: il ne se contente pas de dire "les arabes à la porte". Son discours principal, c'est de dire que tous "les autre" sont pourris! Et je pense que c'est ça qui marche.
Je ne pense pas que les gens votent Le Pen pour sortir de l'euro, virer les étrangers et revenir à la peine de mort. Je pense qu'ils votent contre tous les autres, pour protester, pour pousser un gros coup de gueule.

Voilà, ce n'est qu'un point de vue pour essayer de t'éclairer un petit peu...

Et juste une chose: les gens qui vivent dans les villages paumés ne sont pas tous cons, pas de condesscendance, merci.

2007-01-24 04:21:52 · answer #2 · answered by Géraldine 1 · 1 0

parceque ce sont ces villes là qui acceptent les etrangers et quand cela va mal faut toujours un coupable
hier les italiens, les portugais et aujourd'hui les africains noirs et les africains du nord

2007-01-24 04:05:15 · answer #3 · answered by bibou77 4 · 2 1

question qui demande réflexion je ne comprends pas mais je te met dans mes questions stars peut être qu'une personne trouvera pourquoi bisous

2007-01-24 04:02:44 · answer #4 · answered by samia 95 5 · 1 0

Car les pauvres sont ceux qui sont plus réceptif aux discours politiciens sur un éventuel changement et/ou redistribution des cartes.

2007-01-24 04:20:31 · answer #5 · answered by KuntaMq 2 · 0 0

Nous assistons aujourd’hui en France à un épiphénomène qui serait apparu il y a encore quelques années comme totalement inconcevable, surtout dans les esprits endoctrinés de nos chères élites qui voyaient là la matérialisation de leur ultime cauchemar : le renouveau de l’extrême-droite.

Oui, car c’est bien d’un renouveau qu’il s’agit, et non pas un dernier soubresaut comme l’espèrent, terrorisés, tous les socialo-marxistes qui continuent de squatter la France et ses Institutions, et qui croyaient sans doute que le simulacre de victoire issu de 68 serait éternel.

Mais voilà : nulle victoire n’est éternelle si elle n’est suivie de mesures pérennes pour la faire vivre et s’alimenter d’elle-même dans le futur. Les marxistes français ont cru qu’ils suffirait de s’accaparer l’Education Nationale et les Universités pour s’assurer de leur emprise définitive sur toutes les générations de petits français à venir jusqu’à la fin des temps, tandis qu’un chantage permanent au sein d’une fonction publique sans cesse croissante leur permettrait de s’ériger en contre-pouvoir permanent et en interlocuteur inévitable à chaque grand rendez-vous à la fameuse table des négociations.

L’arbre rouge a bien sûr porté ses fruits, et de dociles générations d’étudiants et de journalistes sont vite venu grossir ses rangs, s’auto-congratulant avec moultes boursouflures d’avoir vaincu la « bête immonde » (avec quarante ans de retard tout de même).

Mais voilà, la fête a tourné au vinaigre, et ce, peu après le moment même où elle aurait du connaître son apogée avec l’accession des socialistes au pouvoir en 1981. Mitterrand commis en effet une double erreur monumentale qui pourrait bien, vingt ans après, signer pour longtemps l’arrêt de mort de la pensée de gauche en France.

Afin de s’assurer un socle inamovible lors des différentes élections, Mitterrand (que certains voudraient pourtant nous présenter comme un génie) s’appliqua à atomiser définitivement le PCF pour régner seul à gauche, et à favoriser l’émergence médiatique et nationale du FN pour diviser la droite.

Les résulats furent conformes aux espérances de la vielle fripouille : de 15,35 % des voix au premier tour en 1981, le PCF fut réduit à 6,76 % des votants en 1988. De son côté, Le Pen surgissait de nulle part avec 14,38 % des voix en 1988 (il était absent de l’élection de 1981 et son score de 1974 avait atteint le score vertigineux de 0,75 %).

L’idée de l’apparition médiatique du FN reposait sur un constat simple (en fait, simpliste) : l’extrême-droite française était moribonde, caricaturale, minoritaire et facilement identifiable (et donc manipulable).

Alors, comment, en l’espace de seulement vingt-cinq ans, l’extrême-droite française a-t-elle pu se régénérer pour atteindre le second tour de l’election présidentielle en 2002 et constituer une inconnue inévitable dans l’équation de 2007 ?

Ce que n’avait pas prévu Mitterrand (ou ce qu’il avait simplement refusé de considérer puisque relevant d’une époque qui lui serait postérieure), c’est que l’immigration massive en tant que politique de peuplement et d’alimentation de l’économie dont il s’était fait le relais après VGE allait vite mener la gauche française droit dans un mur qu’ils étaient pourtant persuadés être factice !

Les socialos-marxistes ont cru qu’en cantonnant l’extrême-droite française dans le rôle du raciste anti-immigré, ils s’assuraient par là-même sa stagnation infinie au seuil des 15 % de crétins congénitaux propre à chaque Nation, juste de quoi faire perdre la droite à chaque élection, ou alors à l’obliger à s’allier avec la « bête immonde », ce qui permettrait de la traîner dans la boue dans les médias complaisants, puisque formé par le système déjà évoqué plus haut.

Le piège était presque parfait.

Mais, et il y a toujours un mais dans ce genre de calcul d’apothicaire politicien, la gauche française et mitterandienne n’avait pas prévu l’émergence de la culture des banlieues. Persuadés par leur ethno-masochisme que seul le blanc est mauvais et qu’il suffirait de lutter contre le racisme des blancs grâce au repoussoir FN, les élites socialistes ont tout simplement « oublié » que les noirs et les arabes aussi pouvaient se montrer fort racistes et qu’une certaine partie d’entre eux allaient tout simplement refuser de s’intégrer dans un pays qu’ils méprisent, dont ils méprisent les valeurs et qu’ils méprisent encore plus farouchement (et plus secrètement) de leur faire si généreusement l’aumône via ses aides sociales sans fin.

La première ratonnade du Golfe et la crise économique mondiale qui s’en suivit n’allait pas arranger leurs affaires tandis que le 11/09/2001 mettrait un dernier coup d’arrêt à leurs rêves utopistes d’alliances et de solidarités internationales. Enfant bâtard du panarabisme nassérien et de l’idéologie communiste diffusée au Proche-Orient, l’islamise radical se dévoilait au yeux du monde entier.

Désormais, les clivages ne sont plus économiques et l’arabe et l’africain ne seront pas les amis de l’ouvrier français contre le grand patronat. Les arabes et les africains sont devenus les concurrents directs de l’ouvrier français dans un contexte de mondialisation économique sauvage sur fond de rupture politique d’ordre civilisationnel.

Pour des raisons idéologiques profondes, les socialistes ne pouvaient plus s’allier aux ouvriers français qui ont gentiment fait ce que leur avait demandé Mitterrand, à savoir courir se réfugier au FN. Ils ne leur restaient donc plus qu’à s’allier aux anti-libéraux de façade qui pullulent dans la communication, la publicité, l’enseignement supérieur, les médias, le milieu artistique pour se placer sur le plan économique, tandis qu’une alliance naturelle s’est liée avec les islamistes qui partagaient les mêmes ennemis : les américains et les israéliens, censés incarné l’impérialisme et la finance mondiale, pour se placer sur le plan civilisationnel.

Si le prolétariat français aurait pu leur pardonner leur trahison au profit de la gauche « caviar » et des bobos, il semblerait bien que le trahison nationale au profit systématique des étrangers soit celle, qui finalement, ait enfin réveillé le nationalisme des français, étouffé par trente années de propagande marxiste. La gauche avait négligé l’enracinement profond de la laïcité dans le cœur des français et qui l’amènerait à rejeter en bloc les exigences sans cesse croissantes des islamistes.

Ecoeurés de voir leur pays mis à sac en une seule décennie par les pillards de banlieue, outrés de voir leur économie saignée à blanc par un Etat proviendentiel qui ne sait plus rien faire d’autres que de « soigner » à coups de subventions, les français constatent avec effarement, qu’on en vient à nier les principes mêmes de leur existence, de leur histoire, de leurs racines, de leur culture.

Les ministres de la république n’hésitent pas à railler ouvertement les « gaulois » tandis que le président en place déclare sans honte que la « France est autant musulmane que chrétienne ». « Français de souche » devient même un insulte, une tare honteuse dont il faudrait se laver au plus vite en se métissant rapidement.

Et tandis que les marxistes éberlués refusent d’appréhender l’ampleur de leurs échecs, la gravité de leur trahison et continuent de s’accrocher à des concepts dépassés comme « la peur de l’autre » ou le « rejet de l’étranger » pour tenter d’expliquer l’inexplicable à leurs yeux, un mouvement de fond est en train de balayer la société française : un renversment des valeurs, une remise en question systématique des dogmes marxistes, une dénonciation lucide des ravages et des dérives de l’anti-racisme aveugle et forcené.

Partout, dans le pays, sur internet, des discussions éclosent et des concepts autrefois bannis par les marxistes retrouvent grâce aux yeux des français : la France, la Patrie, les devoirs de chacun, le terroir, l’histoire et les traditions, la Justice, l’ordre. Loin de se cantonner aux discussions de bistrot comme le voudraient les marxistes qui ont toujours méprisés le peuple, ces concepts sont repris sans complexe par une nouvelle génération de jeunes, d’étudiants, de diplômés, de cadres supérieurs.

Qu’elle est vaste, pourtant, cette notion d’extrême-droite française. Là où ses ennemis ataviques voudraient la cantonner au « F-Haine » et aux « bas du Front », elle fleurit à travers des mouvances variées, divergents, parfois contradictoires. Entre royalistes pur jus, catholiques traditionalistes, nationalistes convaincus, néo-conservateurs atlantistes, nouveaux patriotes issus de la gauche, les courants de pensée se téléscopent, s’interpellent et la place de la France dans l’Europe, le positionnement par rapport aux USA, la conception du conflit au Proche-orient ou tout simplement la définiton de ce qu’est la France donnent naissance à des débats passionnés, animés, voire houleux.

Elle reste surtout à construire, à structurer, et à consolider, cette extrême-droite française unifiée. Pour cela, elle a besoin de forces vives, de penseurs, d’acteurs et de décideurs. Il nous reste de l’espoir pour l’après 2007.

2007-01-24 04:17:40 · answer #6 · answered by franç0is 2 · 1 1

D'accord avec Pyco. L'électorat du FN est composé de classes très populaires et un peu paumées. J'avais même entendu un "là bas si j'y suis" sur France Inter qui était consacré à ce phénomène. C'était incroyable, il y avait là une immigrée espagnole ou portugaise vivant dans un vieux HLM qui votait Le Pen. Ce type joue sur les peurs des gens c'est tout.

2007-01-24 04:09:51 · answer #7 · answered by TheMec 4 · 1 1

Parce que le discours d'un homme politique est peu compréhensible pour le commun des mortels, alors que "faut foutre les arabes à la flotte", ça, l'electeur moyen comprend.

C'est triste, mais c'est comme ça.
Voter pour un facho évite de réfléchir.
Les discours simplistes sont vite assimilés.

Quant aux gens instruits qui votent FN, ceux-là sont les plus dangereux car ils savent que ce discours est simpliste... Ils le font donc par réelle idéologie, comme ceux qui entouraient Petain dans les années 40 à Vichy.

2007-01-24 04:06:03 · answer #8 · answered by emmanuel b 3 · 2 2

Les plus défavorisés se raccrochent à ce qu'il croient espérer

2007-01-24 04:03:09 · answer #9 · answered by coucou 7 · 0 0

Parce que ceux qui profitent du système n'ont pas intérêt à voter contre le système.

2007-01-24 04:05:07 · answer #10 · answered by shmilblick 5 · 1 2

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