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2007-01-24 00:13:18 · 3 réponses · demandé par romain93140 2 dans Sciences sociales Psychologie

3 réponses

pour Freud OUI non pour Jung pour la suite
L'inévitable rupture entre Freud et Jung : En 1912, CG Jung, psychiatre et collaborateur de Freud, publie "Métamorphoses et symboles de la Libido" Ce livre lui coûte son amitié avec Freud. Au prix d'un travail de recherche considérable et de nombreuses publications, Jung montre que l'inconscient comprend des images universelles primordiales (les archétypes), des dynamismes psychiques variés (théorie des complexes), et un fond commun à toute l'humanité, (l'inconscient collectif). Jung conteste le rôle exclusif des refoulements sexuels et du complexe d'Oedipe dans la petite enfance.

Le travail de Jung est très structuré et repose sur des bases expérimentales. Ainsi le mot "complexe", passé dans le langage courant à cause de sa pertinence, vient de la psychologie jungienne.
Jung considère le rêve comme un phénomène naturel qui équilibre et enrichit la conscience. L'inconscient, selon Jung, est ambivalent. Parfois source de névroses et de catastrophes psychiques redoutables, il est aussi à l'origine des comportements spécifiques des espèces (archétypes) et de la différenciation du psychisme individuel (individuation).

La spiritualité est pour Freud l'expression d'un puissant désir inconscient de s'unir avec la mère et de retourner dans le sein maternel (régression). C'est une manifestation déguisée d'un désir sexuel incompatible.
Pour Jung, la spiritualité n'est pas cet avatar des pulsions sexuelles, mais une manifestation psychique autonome et naturelle chez certains individus.

Les positions respectives de Freud et de Jung sont incompatibles : Jung publie son travail de recherche depuis 1902 (Psychologie et pathologie des phénomènes occultes), bien avant sa rencontre avec Freud. Cependant Freud s'estime trahi par son "fils spirituel" : il se pose en victime et accuse Jung de vouloir se débarrasser du maître, de "tuer le père".

Après la guerre de 39 - 45, certains freudiens en viennent à critiquer la vie privée de Jung et à donner de lui une image douteuse. Jung est décrit tour à tour comme un mystique, un illuminé, un sympathisant nazi, un antisémite, un amoureux éconduit d'une maîtresse de Freud, un chef de secte. Après bien d'autres, l'ouvrage de Richard Noll (1999) "JUNG, LE CHRIST ARYEN" est un modèle de cette littérature à propos de CG Jung:

"Carl Gustav Jung fut le disciple, puis l'adversaire le plus célèbre de Freud. Sa théorie des mythes, des archétypes et de l'inconscient collectif a définitivement modelé la culture universelle. Dans ce livre, Richard Noll évoque les soixante premières années de sa vie et révèle un homme habité par l'occultisme, le mysticisme, le néo-paganisme et l'antisémitisme. Dans sa clinique de Zurich, avec ses adeptes qu'il analyse et subjugue, Jung va fonder une nouvelle religion. Il se prend lui-même pour un dieu à tête de lion et séduit ses patientes afin qu'elles retrouvent leur moi ancestral. Parmi elles, notamment, la fille de Rockefeller.

De nombreux documents et témoignages inédits, recueillis par Richard Noll, dressent un portrait terrifiant de ce Jung inconnu et secret, soigneusement occulté jusqu'à aujourd'hui."

2007-01-24 00:23:27 · answer #1 · answered by ? 7 · 2 2

Un mélange des deux serait plus judicieux... les psychanalistes purement freudiens peuvent faire beaucoup de tord à mon avis.

2007-01-24 08:26:18 · answer #2 · answered by Cahetel fan de Taxidi Quintet 6 · 1 1

aucun des deux, plutot Spinoza

2007-01-24 08:16:23 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

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