LA JUSTICE CHINOISE
Lors de sa visite en Chine, la candidate explique avoir rencontré à Pékin un avocat qui lui aurait expliqué que "parfois, les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France". "Vous voyez: avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison", ajoute-t-elle. La droite tire à boulets rouges. Ségolène Royal a précisé depuis qu'elle parlait de la justice "commerciale".
LE MUR DE SEPARATION
En visite en Israël, elle déclare que la construction du très controversé "mur de séparation" entre l'Etat hébreu et la Cisjordanie "est sans doute justifiée" quand "c'est nécessaire pour la sécurité", reconnaissant toutefois qu'"il y a un problème sur le tracé de ce mur".
2007-01-23
23:58:32
·
13 réponses
·
demandé par
Anonymous
dans
Actualités et événements
➔ Actualité et événements - Divers
LE HEZBOLLAH
En visite au Proche-Orient en décembre, Ségolène Royal échange avec un député du Hezbollah libanais. Ali Ammar, dont les propos en arabe sont traduits par deux interprètes, compare implicitement l'occupation passée du Sud-Liban par Israël au "nazisme qui a occupé la France". La candidate socialiste ne riposte pas immédiatement.
Le lendemain, elle "condamne" des propos "inadmissibles, abominables, odieux". Des propos qu'elle affirme ne pas avoir "entendus", ajoutant également qu'ils n'ont "pas été tenus". Les journalistes présents ont clairement entendu Ali Ammar prononcer par deux fois au micro le mot "naziya", qui signifie "nazisme" en arabe.
LE NUCLEAIRE IRANIEN
En novembre, alors candidate à la primaire du PS, elle propose d'interdire à l'Iran de "contrôler tout le processus du nucléaire civil" comme militaire pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. Ses compétiteurs Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, qui croient tenir une "bourde"...
2007-01-23
23:59:17 ·
update #1
... lui rappellent que Téhéran a signé le Traité de non-prolifération nucléaire. Ségolène Royal persiste et signe.
Le 4 décembre, investie par le PS, elle annonce en Israël que ce sera sa position officielle si elle est élue à la tête de la France.
LA TURQUIE
Invitée le 11 octobre à préciser sa position sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, elle répond: "Mon opinion sera celle du peuple français", qui sera consulté par référendum sur ce sujet. Chez ses détracteurs, on crie au populisme et on observe qu'un tel raisonnement aurait empêché la suppression de la peine de mort.
2007-01-23
23:59:30 ·
update #2