A ma grande honte, je l'ai lu, j'en garde un excellent souvenir... mais je ne me souviens de rien d'autre !!! Une histoire de famille avec ses soucis, son histoire, un petit côté "saga".
Si comme je le crains ma réponse n'aura que peu d'influence sur ta décision, elle me permet à moi de penser à le relire vite fait !
Sérieusement, c'est un très bon livre, drôle et émouvant, fort et pas très difficile à lire.
Et que je me souvienne au moins de ça, c'est très bon signe.
2007-01-23 21:38:59
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answer #1
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answered by Méridienne 6
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Je l'ai lu à sa sortie en "poche",et,franchement,je n'aimais pas beaucoup.Mais je crois qu'il mérite d'être lu:il est de lecture facile .mais je crois que ce roman est fait pour les américains et que il tombe un peu "à plat"pour les européens.
Comme je vois des avis positifs en sa faveur,je te dis:lis-le!Tu te feras ton opinion toi-meme.
2007-01-24 17:01:49
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answer #2
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answered by Françoise B 6
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C'est l'Amérique moderne. Fugace comme la valeur d'un titre en Bourse, comme l'effet d'un médicament, Prozac ou Viagra, dans le corps humain. Une Amérique construite sur les vestiges d'un puritanisme dépassé, mais dont les tentatives de réinventer le monde ont mené à un cul-de-sac. Une Amérique dont les enfants, affranchis par les années 60 et 70 et partis vivre à New York ou à Philadelphie, se réfugient encore, parfois, chez leurs parents ultraconservateurs du Midwest.
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Faut-il pleurer? Faut-il en rire? C'est la question qu'on se pose en refermant Les Corrections, ce pavé touffu et délicieux de 700 pages, signé de l'écrivain américain Jonathan Franzen, qui paraît cet automne chez Boréal (en librairie le 4 septembre), traduit en français par Rémy Lambrechts.
Dès sa parution aux États-Unis l'année dernière, cette vaste fresque d'un Balzac moderne a fait parler d'elle. D'abord parce que son auteur, écrivain jusqu'alors obscur âgé d'un peu plus de 40 ans, a refusé de se produire au célèbre talk-show de la non moins célèbre Oprah Winfrey, avant que celle-ci n'abandonne le club littéraire qui faisait pourtant exploser les ventes des livres des écrivains invités.
Pour justifier sa décision, Franzen expliqua qu'il n'était pas sûr que son roman, à mi-chemin entre la grande fresque familiale et la réflexion sociale, soit à sa place dans le créneau des romans plus «sentimentaux» prisés par la reine Oprah.
On le traita de tous les noms, de «petit con» et de «snob narcissique». Il tint bon. Avec comme résultat que Les Corrections s'est déjà vendu à un million d'exemplaires aux États-Unis seulement et qu'il est présentement traduit en plusieurs langues.
La vérité est en fait que Jonathan Franzen a relevé un pari lancé par lui-même, cinq ans plus tôt, dans les pages du magazine new-yorkais Harper's. Le pari d'écrire un roman social qui colle autant au drame des personnages qu'à l'univers social dans lequel ils évoluent.
Dans ce texte de Harper's intitulé «Perchance To Dream - In The Age Of Images, A Reason To Write Novels» (Rêver, peut-être - À l'ère des images, une raison d'écrire des romans), Franzen décrétait que le roman social engagé était mort, tué par la télévision. Pour le tirer de cette impasse, il se proposait de traiter d'émotions intimes tout en reflétant le vaste monde et d'allier, dans un même livre, la culture et l'information.
La barre était haute, et Franzen a la joie de constater aujourd'hui qu'il a été à la hauteur de ses ambitions. Dans son roman, solitude, confusion sexuelle, ultraconservatisme se détachent sur fond de matérialisme larvé, de délits d'initiés, de fraude virtuelle et d'abus de médicaments. En parcourant cette fresque américaine, on est aussi bien pris par l'intrigue, qui réunit les personnages, qu'indigné par la société dans laquelle ils évoluent.
L'Amérique incarnée dans ses personnages, c'est l'Amérique moderne, une Amérique minée par les fluctuations boursières et la fraude, dont les citoyens surconsomment toutes sortes de médicaments parce qu'ils n'acceptent aucune imperfection, qu'elle soit de nature psychologique, financière ou physique. C'est aussi cette Amérique qui croit encore au bien-fondé de la peine de mort, une Amérique que l'on voit, que l'on côtoie tous les jours, une Amérique qui fait un peu peur et que Franzen a superbement résumée en quelque 700 pages dont toutes valent la peine d'être lues.
2007-01-24 16:53:43
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answer #3
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answered by ? 7
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je l'ai lu et je l'ai adoré.Sans déflorer le roman ,c'est l'histoire d'une famille américaine moyenne.Vision drôle et souvent cruelle.On peut tous s'y reconnaître par moments.Je l'ai fait lire à plusieurs personnes qui ont aimé aussi.Pas banal!
2007-01-24 09:47:19
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answer #4
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answered by zouzou 2
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Oui je l'ai lu. Ce livre se veut avant tout une analyse et une satire des moeurs familiales et sociales d'un couple et de ses deux enfants. C'est assez hilarant, car la famille américaine y est épinglée avec un maximum d'humour. Tu devrais y prendre du plaisir si tu te décides à le lire. Tu en sauras plus sur la famille américaine et ses tribulations au milieu des tempetes familiales, et des folies de la société made in u.s.a.
2007-01-24 06:43:42
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answer #5
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answered by Banjo rêveur 7
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