non malheureusement le groupe n'existe plus, mais l'ainée des chanteuses a fondé son propre groupe (djura)...
des amis kabyles m'ont fait connaitre et j'aime beaucoup, les voix sont magnifiques...
2007-01-22 21:04:21
·
answer #2
·
answered by Anonymous
·
1⤊
0⤋
très bon groupe, j'avais même été les voire en concert,mais je ne sais pas si elles chantes encore ensemble, première femmes a oseé dire la vérité sur leur conditions de vie
2007-01-25 21:45:44
·
answer #3
·
answered by Mamie Blue ..... 7
·
1⤊
1⤋
Non, le groupe n'existe plus mais son leader a composé un album; elle s'appelle Djura.
"Née dans un petit village des montagnes du Djurdjura en Kabylie à la fin des années 40, Djura est arrivée en France à l’âge de 5 ans avec son père. Habitant à Belleville, elle s’est toujours définie comme "petite Française d’adoption". Mais elle a dû rompre avec sa famille qui l’a empêchée de choisir une carrière artistique. Djura s’est d’abord livrée à travers le cinéma ; son premier film comme réalisatrice, sous le nom de Djouhra Abouda, Ali au pays des merveilles en 1976, donnait la parole à un manœuvre maghrébin, alors plutôt condamné au mépris et au silence dans une France indifférente. Puis, cette fille d’ouvrier a aussi écrit des livres fortement inspirés par son histoire, comme le Voile du silence en 1991 qui retrace le parcours d’une jeune Kabyle condamnée à mort pour avoir pris un Français pour compagnon.
Mais c'est la musique qui la fait connaître. En 1977, à Paris, elle forme le groupe Djurdjura, un trio qui explore les rythmes et mélodies de sa terre natale tout en les mariant avec des instruments occidentaux et des influences jazz-rock : "Personne ne parlait encore de world music", souligne Djura. "Notre but était avant tout de faire émerger des revendications concernant la condition des femmes tout en fusionnant des influences musicales". Presque vingt ans plus tard, Djura n’a pas changé. Ses chansons non plus. En berbère ou en français, elles parlent toujours de femmes, de liberté, d’amour, d’Algérie et de joie et de douleur, avec le désir que la musique panse les plaies. "Alger a soif de prière/ Elle a envoyé ses enfants à la guerre/ humiliée, méprisée, déifiée/ Oubliée, Piétinée/ Elle est la femme/ (...) je vais te parfumer de sons berbères/ D’une musique sans frontière/ Pour que demain/ Ton cœur ne soit pas amer", chante-t-elle aujourd’hui.
La musique de Djura évolue cependant vers le XXIe siècle même si les thèmes restent presque immuables. Ce nouvel album vogue autant vers le classique, les violons, le chant vocal pur ou la musique berbère que vers l’électronique, le reggae ou la salsa. Uni-vers-elles serait-il un peu trop universel ? "J’ai essayé de faire un album qui ressemble à ce que j’aime écouter avant tout. Mes goûts musicaux sont très vastes," explique Djura. "En chanson française, par exemple, j’aime autant Aznavour, Bécaud, Catherine Ringer ou Brigitte Fontaine qu’Assia, Lââm ou les rappeurs. Entre eux et moi il y a quelque chose de commun : une espèce de révolte de base qui est exprimée autant dans leur musique et leurs textes". Et si l’on sent de multiples influences sur ce dernier opus, c’est aussi parce que la diva s’est entourée d’une myriade de collaborateurs des cinq continents. Elle croise par exemple le micro avec l’Elvis Presley de Kabylie, El Ghazi ou Catherine Ringer, invitée surprise de cet album puisque sa présence n’est due qu’à l’imprévu : "J’avais renoncé à inviter des amis artistes sur cet album, car cela devient un phénomène trop à la mode à mon goût, raconte Djura, mais avec Catherine les choses se sont faites spontanément. On s’est rencontrées par hasard vers minuit dans un café, alors qu’on faisait une pause dans nos enregistrements respectifs, et je lui ai dit : c’est maintenant ou jamais !"
C’est aussi une coïncidence heureusequi a mené la caméra de Claude Berri dans les studios du Palais des Congrès où se trouvait Djura. Elle fera donc une apparition dans son prochain film, et le titre A Wi Rohen... (l’Evasion) sera sur la bande originale. Miss Djura devrait aussi bientôt transporter son énergie sur quelques scènes françaises dont le Festival de Jazz de Nice en compagnie d’une autre grande dame : Dee Dee Bridgewater.
Elodie Maillot
Uni-vers-elles (Sono/Next Music)"
"Djouhra Abouda, connue sous le nom de Djura, est une chanteuse kabyle. Elle fonde dans les années 80 à Paris, le groupe Djurdjura qui sort plusieurs album, puis se consacre à une carrière solo avec l'album "Uni-vers-elles" sorti en 2002." (Wiki)
2007-01-22 07:23:41
·
answer #4
·
answered by Lol 6
·
0⤊
0⤋