CROISSANT. Représenté avec ses deux cornes tournées vers le chef de l’écu.
Le croissant est le symbole de la noblesse, de l’accroissement de richesses, de l’honneur et de la renommée. Il rappelle les croisades et les expéditions contre les Sarrasins et les Barbaresques.
Dans son Histoire de la Marine, Eugène Sue rapporte que les cent Scutagios, vétérans d’élite de Manuel, empereur grec de Byzance (contemporain du Sultan Mahomet Ier), chargés de la défense du labarum ou étendard croisé de Constantin, étaient couverts de cottes de mailles, et portaient un casque d’acier poli, surmonté d’un croissant d’or, symbole chrétien de Constantinople.
Au moyen-âge, existait une confrérie militaire nommée : les Chevaliers du Croissant, qui n’étaient point soumis à des règles particulières. Ce n’était pas à proprement parler un ordre militaire.
Le croissant a donné son nom à trois ordres de chevalerie :
L’Ordre du Croissant créé à Messine, en 1268, par Charles d’Anjou, père du roi de France Louis ix, en mémoire de la bataille du lac Ficin, où ce prince vainquit et fit prisonnier Conradin, petit-fils de l’empereur Frédéric ii, et Frédéric d’Autriche. Les chevaliers devaient justifier de quatre degrés de noblesse du côté paternel. Cet ordre subsista peu de temps et fut remplacé par celui de l’Étoile.
Celui créé en France, à Angers, le 11 août 1448, par le roi de Sicile René d’Anjou, dit le Bon, en l’honneur de Saint-Maurice ; il le plaça sous la protection de la sainte Église. Les chevaliers devaient faire preuve de noblesse. Cet ordre s’éteignit avec la maison d’Anjou. Il est tout à fait distinct du précédent avec lequel les historiens l’ont confondu.
L’Ordre du Croissant créé en Turquie par Sélim III, qui le destina à récompenser les services rendus à la Sublime Porte par les étrangers. Il n’a jamais été accordé aux nationaux. Cet ordre n’existe plus depuis longtemps.
CROISSANT. Ce meuble a la forme d’une demi-lune, évidée en dedans ; sa position ordinaire dans l’écu est d’avoir les pointes vers le chef, il est dit alors montant ; on l’énonce : versé ou renversé, lorsque ses pointes sont dirigées vers le bas de l’écu : couché ou tourné, lorsqu’elles vont vers le flanc dextre, et : couché-contourné, si elles vont vers le flanc sénestre. Les croissants sont dits : affrontés quand leurs pointes se regardent, et adossés, lorsqu’elles sont en sens contraire ; un champ semé de croissants est dit croissanté, et la croix dont les extrémités en sont chargées prend aussi cette qualification.
2007-01-22 08:07:47
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answer #1
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answered by delphine d 1
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Je sais que le croissant des boulangeries viennoises vient d'une moquerie à l'égard des turcs battus par les troupes viennoises de l'époque : leur symbole était ridiculisé, et dévoré.
Peut-être est-ce le lien ?
2007-01-22 11:28:54
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answer #2
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answered by KO 3
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