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Je cherche, pour un devoir en cours (lycée), la liste de tout les moyens d'étude du système solaire.
Merci de bien vouloir me répondre rapidement, c'est assez urgent.

2007-01-22 03:05:59 · 5 réponses · demandé par saiyuki_257 2 dans Sciences et mathématiques Astronomie et espace

5 réponses

Le premier moyen qui existe pour l'observation du Système Solaire est l'oeil nu. On peut voir cinq autres planètes sans aucun instrument : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Si le ciel est vraiment très noir et qu'on sait où la trouver, on peut même distinguer Uranus. Neptune par contre ne se remarque qu'au jumelle ou une petite lunette astronomique. Je n'ai même pas besoin de citer la Lune, satellite de la Terre, et le Soleil, autour duquel tout tourne.

Les planètes à l'oeil nu sont de simples points, mais on peut les reconnaître au premier coup d'oeil : contrairement aux étoiles, elles ne scintillent pas. Si on a la patience et la minutie qu'il faut, on constate qu'elles se déplacent dans le ciel au fil des semaines ou des mois.

Les instruments disponibles pour les amateurs sont d'excellente facture, et on rencontre souvent des diamètres de 200 millimètres ou plus. Avec ce genre d'instrument, on peut enfin résoudre le disque des planètes.

Mercure et Vénus, qui sont plus proches du Soleil que la Terre, passent par un cycle de phase, tout comme la Lune. Il est extrêmement difficile d'apercevoir des détails sur leur surface : Mercure est trop petit et proche du Soleil, Vénus est entièrement recouverte de nuages blancs.

L'observation de Mars par contre est gratifiante. On remarque des étendues sombres contrastées sur un fond ocré-saumon, des calottes polaires faites de glace blanche éclatante, et parfois des tempêtes de poussière ou des vastes bancs de brouillard.

Jupiter laisse voir le sommet de ses nuages, on distingue facilement deux bandes sombres qui semblent barrer le disque. Avec de l'exercice on distingue aussi la célébrissime Grande Tache Rouge, une sorte de tourbillon trois fois plus grand que la Terre, coloré comme son nom l'indique.

En compagnie de Jupiter apparaissent aussi ses quatre plus grands satellites, dont le changement de position est flagrant d'une nuit à l'autre.

Saturne révèle toute sa beauté dans un instrument même modeste, car son anneau y est déjà clairement visible. Un instrument plus conséquent permettra de dévoiler des bandes nuageuses sur le globe saturnien, qui restent malgré tout bien moins contrastées. La division de Cassini, un intervalle foncé qui divise la largeur de l'anneau en deux est facilement remarqué. Avec mon télescope de 250 mm de diamètre j'ai déjà observé pas moins de six satellites saturniens en même temps.

Uranus et Neptune ne s'offrent que comme des petits disques verdâtres.

Au niveau amateur semi-professionnel, on peut par exemple dresser des cartes de Mars, suivre l'évolution de ses nuages et de ses tempêtes, suivre la structure détaillée des nuages de Jupiter et tenter de débusquer des phénomènes rares et fortuits comme l'apparition d'une tempête ; ce qui arrive parfois sur Jupiter ou Saturne.

Au niveau professionnel, on ne croirait pas tout ce que la lumière peut faire pour nous ! Les planètes ne font que réfléchir la lumière qu'elles reçoivent du Soleil. En analysant très finement toutes les propriétés de cette lumière réfléchie, on peut arriver à quelques résultats concernant la nature même du sol planétaire. Ainsi, on savait déjà que le sol de la Lune, de Mercure, de Mars étaient poudreux et irréguliers avant même d'y être allé.

J'en viens ainsi au moyen le plus exaltant qu'il puisse exister pour étudier les planètes : aller les voir de près. Le lancement de sondes spatiales par des fusées est une prouesse technique, et les débuts ne furent pas faciles. Heureusement, on est resté prudents et on n'a pas essayé de prendre des risques en brûlant inutilement des étapes.

L'exploration des planètes par des robots se décline en plusieurs méthodes, qu'il est d'ailleurs de plus en plus ardu à mettre en oeuvre. Première méthode : le simple survol, expérimenté pour la première fois en 1962 près de Vénus (la plus proche des planètes). Ensuite sont venus Mars en 1965, Mercure en 1974-1975 (à trois reprises, par la même sonde), Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune en 1979, 1980, 1986 et 1989 dans l'ordre.

Une fois que l'on maîtrise le survol, on se met en orbite autour de la planète. Ce fut fait pour la première fois autour de Mars en 1971. Au pif, et d'après ce que je crois savoir de l'exploration planétaire, je dirais qu'il doit y avoir eu une bonne quinzaine de satellites artificiels autour des autres planètes. Quelques-uns sont vénusiens, la majorité est martienne, et on a déjà tourné autour de Jupiter et de Saturne.

Il n'est alors plus interdit d'envoyer un module sur la surface même de la planète. la première planète à être ainsi "conquise" par l'industrie humaine fut Vénus, au début des années 70. L'atterrissage des sondes Viking sur Mars en 1976 fit grande sensation à l'époque.

Quelques modifications s'imposent pour permettre au robot de se déplacer à la surface d'une planète. Les inventeurs de ces engins sont les Soviétiques, qui ont téléguidé un véhicule sur la Lune en 1971. Cette technologie est désormais l'apanage des Américains, et nombreux sont les amoureux de Mars qui suivent au jour le jour la petite aventure des véhicules Spirit et Opportunity en activité sur la planète rouge.

Les avantages d'envoyer une sonde planétaire n'ont même pas besoin d'être discutés. Avec les photographies détaillées, on peut se livrer à retracer l'histoire géologique des planètes, et savoir par quels phénomènes elles ont été façonnées et influencées. On peut affirmer sans réserve que la planétologie ne s'est développée que grâce à l'avènement de l'ère spatiale. Certains instruments particuliers, comme des sismomètres, peuvent être installés sur la surface d'une planète pour en ausculter l'intérieur. On peut également toucher une planète pour prendre un morceau et le ramener sur Terre. A ce jour, cela n'a été fait que pour la Lune, et on envisage très sérieusement de le faire avec Mars. Des poussières de comète nous sont déjà parvenues par ce moyen (sans atterrissage, on s'est juste approché de la comète et collecté des grains de poussière qui traînaient autour).

L'analyse des échantillons permet d'élucider la composition chimique de la surface planétaire. Cela nous renseigne jusqu'à la formation du Système Solaire, car les éléments qui constituent les planètes sont bien entendu ceux à partir desquels elles se sont formées. Les connaître nous renseigne ainsi sur le déroulement de cette formation.

Je n'ai pas tout écrit, mais je crois qu'il y a moyen de me contacter pour des informations complémentaires.

2007-01-23 08:13:32 · answer #1 · answered by Noachis 5 · 0 0

1) telescopes depuis la Terre, ou depuis l'espace
2) sondes in situ (missions spatiales)
3) recolte de materiel extraterrestre tombe sur terre (meteorites, fragments de comete)

2007-01-26 10:22:32 · answer #2 · answered by The Xav identity 6 · 1 0

pour tout te dire le seul moyen de pratiquer tout cela est d'être un astaunaute ca te permetra de tout etudier et voir danns l'espace

2007-01-22 11:31:58 · answer #3 · answered by kamar 1 · 0 1

Ta question est incomprise!

2007-01-22 11:15:54 · answer #4 · answered by figuig 3 · 0 1

Et bien en général avec un téléscope !!!

Tu devrais essayer de taper systeme solaire sur google par exemple ! tu obtiendras davantage de réponses ...


Le pouce en bas, c est pour quoi ???

2007-01-22 11:15:48 · answer #5 · answered by coco 2 · 0 1

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