Le Triangle des Bermudes est une zone de l’Océan Atlantique de 3,9 millions de km2 délimitée par l’archipel des Bermudes, la côte est de la Floride et l’île de Porto Rico. Selon la légende, elle fut le théâtre d’un grand nombre de disparitions de navires et d’aéronefs.
Inspiré par plusieurs articles publiés par divers magazines dans les années 1950, l'appellation « Triangle des Bermudes » revient au journaliste Vincent Gaddis dans un article du magazine Argosy en 1964 : The Deadly Bermuda Triangle.
L’histoire moderne du Triangle des Bermudes commence avec la disparition du Pickering, un bateau américain, vers 1800. Puis, dans l’ordre, disparurent :
En 1866, le Lotta, un trois-mâts suédois.
En 1868, le Viego, un navire marchand espagnol.
En 1880, l’Atalanta, un navire-école britannique avec ses 290 élèves officiers.
En 1884, le Miramon, une goélette italienne.
En 1872, la Mary Celeste, bien qu’elle ait été retrouvée entre les Açores et Gibraltar.
En 1918, le Cyclops, avec 300 marins, disparut sans envoyer de SOS.
En 1925, le Raifuku Maru, un cargo japonais, disparut après avoir envoyé le message suivant : « Danger like dagger now. Corne quick ! » (« Danger poignard. Au secours. Vite ! »).
En 1938, l’Anglo Australien. Son dernier message fut : « Temps idéal. Tout va bien ».
En 1945, l'escadrille 19 : cinq bombardiers américains.
En 1948, le Star Tiger, un appareil britannique qui assurait la liaison Açores-Bermudes disparut, après avoir envoyé le message suivant : « Conditions météo excellentes. Arriverons à l’heure prévue ».
En 1948, un Douglas DC3, faisant la liaison entre Porto Rico et la Floride disparut. Le pilote aurait transmis les informations suivantes: « Nous approchons de l’aéroport… Nous ne sommes plus qu’à 80 km au sud… Nous apercevons les lumières de Miami… Tout va bien. Attendons les instructions pour l’atterrissage ».
En 1950, un cargo costaricain avec son équipage de 28 hommes par une mer calme.
Le professeur Wayne Meshejian déclara que le satellite météorologique de la National Océanographic Administration tombait systématiquement en panne chaque fois qu’il passait au-dessus du Triangle des Bermudes : « Une force que nous ne connaissons pas, précisa-t-il, empêche le passage des informations ».
La légende a pris de l'ampleur avec la disparition d’une escadrille de cinq chasseurs bombardiers le 5 décembre 1945 au large de la Floride, connu sous le nom de Vol 19. Au bout d’une heure de vol, la base de Fort Lauderdale reçut un appel du lieutenant leur annonçant qu’ils étaient perdus. Un hydravion, parti à leur recherche, ne revint pas non plus.
De 1945 à 1975, une quarantaine d’avions et une cinquantaine de bateaux auraient disparu sans lancer d’appel de détresse.
Tentatives d’explication
Parmi les hypothèses scientifiques, on a souvent invoqué des perturbations magnétiques et des « flatulences océaniques », soit des émissions sous-marines d'un gaz hautement inflammable, méthane qui diminuent fortement la densité de l’eau jusqu’à provoquer une perte de flottabilité (voir hydrate de méthane). Issu de la décomposition d'éléments organiques comme le pétrole et le charbon, comprimé par la grande profondeur et la température très basse de l'environnement, libéré lors de la création de failles par l'activité tectonique. L'on trouve d'autres gisements important en mer du nord où certaines plateformes de forage, navires et aéronefs ont été engloutis ou été pulvérisés par le même phénomène.
Le nombre de disparitions rapporté n’est pas particulièrement élevé si l'on tient compte des facteurs suivants:
La superficie (près de 4 millions de km2).
L'importance du trafic maritime dans cette zone.
L'importance des gisements d'hydrate de méthane et de l'activité tectonique de la région.
Les conditions météorologiques, chaotiques et imprévisibles sous ces latitudes.
Plusieurs prétendus naufrages se sont révélés par la suite de simples mystifications. Pour certains, le mystère reste à éclaircir. Pour d’autres, il n’y a pas de mystère, sauf peut-être la propagation de la légende sur la base de faits si minces.
Un documentaire diffusé en 2003 par la chaîne National Geographic[1] ne mentionne pas d’anomalie particulière mesurée dans cette zone, hormis une diminution légère du champ magnétique terrestre. Il rappelle en revanche qu’on y observe les plus violentes tempêtes du globe, avec parfois des vagues scélérates de huit mètres et plus de haut. En ce qui concerne le vol 19, c’est l’hypothèse d’une erreur de navigation de l’instructeur, formé dans les Keys et ayant confondu la topographie des régions survolées avec celles-ci au point de croire que son compas magnétique était déréglé, qui est retenue comme la plus probable, leurs basses réserves de carburant étant responsables de la perte de l’escadrille, retrouvée par hasard en 2000.
Les compagnies d’assurances, quant à elles, ne jugent pas utile à ce jour (2006) de majorer leurs primes pour les navires ou avions amenés à traverser cette zone.
2007-01-21 08:16:37
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answer #1
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answered by emily00b 3
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un triangle découpé dans un bermuda?
c'est une zone situé entre trois îles dans les bermudes qui a une activité magnétique au dessus de la normale. et ou il y a une sacrée tendance à se passer des trucs pas clair comme des bateaux qui disparaissent, des avions aussi, des humains qui se volatilisent sans laisser aucunes traces, ni d'épaves pour les véhicules.
2007-01-21 08:13:55
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answer #2
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answered by ronaldboseret 5
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