English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

2007-01-21 06:43:04 · 9 réponses · demandé par Dhouha G 1 dans Sciences et mathématiques Sciences de la Terre et géologie

Comment il ya une diversité dans le monde alors que notre origine est unique

2007-01-21 06:57:27 · update #1

9 réponses

contrairement a ce qui est dit, l'ADN change, c'est evident, sinon le cancer n'existerait pas.
Les changement de l'ADN au cours de ta vie ne sont cependant pas le facteur principal de diversite. C'est un phenomene rare, qui ne touche pas toutes les cellules, et normalement, notre organisme est prepare a ca et a des mecanismes pour reparer l'ADN casse ou mute. Mais ca ne marche pas tout le temps, d'ou les cancers. Le climat n'a pas d'effet direct. Le soleil par contre, souce d'UV, est un facteur de mutation de l'ADN (d'ou cancer de la peau). Le nuage radioactif de Tchernobyl a aussi change l'ADN de beaucoup de gens, mais ca a beau etre un nuage, je ne sais pas si on peut inclure ca dans le climat...
Le climat peut influer notre humeur, notre stress, et du coup influer sur les mutations.

2007-01-21 07:27:44 · answer #1 · answered by Jojo 6 · 0 1

L’acide désoxyribonucléique (souvent abrégé en ADN) est une molécule que l'on retrouve dans tous les organismes vivants. L'ADN est présent dans le noyau des cellules eucaryotes, dans le cytoplasme des cellules procaryotes, dans la matrice des mitochondries ainsi que dans les chloroplastes. Certains virus possédent également de l'ADN encapsulé dans leur capside. On dit que l'ADN est le support de l'hérédité car il constitue le génome des êtres vivants et se transmet en totalité ou en partie lors des processus de reproduction. Il est à la base de la synthèse des protéines.

L'ADN possède une structure en forme de double hélice (découverte en 1953 par James Dewey Watson, Francis Crick[1] et coll. grâce au vol des travaux de Rosalind Franklin).

l'ADN est un polymère de bases désoxyribonucléiques, plus communément appelées nucléotides. Chaque nucléotide est constitué d'un groupe de phosphate lié au désoxyribose, un sucre, lui-même lié à une base azotée. Ces bases sont au nombre de quatre : l'adénine (notée A), la thymine (notée T), la cytosine (notée C) et la guanine (notée G). Le squelette de l'ADN est formé de la répétition sucre-phosphate.
Quatre bases ont été identifiées : l’adénine (A) et la guanine (G) font partie de la famille des purines. La thymine (T) et la cytosine (C) sont de la famille des pyrimidines. Un nucléotide est formé par un groupe de phosphate, du désoxyribose et une base azotée. Par conséquent il existe quatre nucléotides différents. Un « brin » d'ADN est formé par la répétition ordonnée de ces nucléotides. Les bases azotées sont complémentaires deux à deux: l'adénine s'associant avec la thymine et la guanine avec la cytosine. Le second brin d'ADN est donc complémentaire au premier et les bases azotées complémentaires sont reliées entre elles grâce à des liaisons hydrogènes.
Les molécules d'ADN sont formées par l'enchaînement de ces quatre bases et doivent coder les 20 acides aminés constitutifs de protéines. Le codage d'un acide aminé nécessite donc au minimum une suite de 3 bases. En effet, si une base code un acide aminé, seuls 4 acides aminés peuvent être codés de façon non ambiguë. Avec un codage à deux bases, on peut définir 42=16 acides aminés, ce qui n'est toujours pas suffisant. Avec 3 bases, on obtient 43=64. Il est possible donc de coder 63 acides aminés différents et un codon signifiant "pas d'acide aminé" (codon stop). La nature a choisit de coder le même acide aminé par plusieurs enchaînements différents de bases : le code est dit dégénéré (on parle de redondance du code génétique) pour cette raison. On voit dans le tableau ci-dessous que, par exemple, la leucine peut être codée par 6 enchaînements différents : UUA, UUG, CUU, CUC, CUA, CUG (les codons sont portés par l'ARNm d'où le remplacement de la Thymine par l'Uracile).

Pour mieux comprendre, on peut utiliser une analogie à base de billes de couleurs. On veut faire un code non ambigü compréhensible par une autre personne. Mais on ne dispose que 4 couleurs de billes : bleu, rouge, vert et jaune. Si la bleue veut dire A, la rouge B, la jaune C, et la verte D, il n'est pas possible de faire beaucoup de mots, seuls quatre sont possible : A, B, C, D.
Donc, pour pouvoir coder les 26 lettres de l'alphabet, il faut utiliser un code de base avec au minimum 3 billes pour une lettre. Par exemple, jaune + vert + jaune pour A, rouge + bleu + jaune pour J, rouge + rouge + bleu pour F, etc.
C'est la même chose pour les acides aminés. Un acide aminé est décrypté en prenant 3 nucléotides pour 1 acide.

La température de fusion (ou dénaturation) Tm (melting temperature) des acides nucléiques comme l'ADN est la température pour laquelle 50% des molécules d'ADN sont désappariées (i.e. sous forme simple brin). Cette propriété est visible par lecture de l'absorption optique de la solution contenant l'ADN à 260 nm : la densité optique augmente au cours du désappariement (effet hyperchrome). L'énergie thermique apportée devient alors suffisante pour rompre les liaisons H interbrins. Cette température dépend donc de la quantité de liaisons hydrogènes présentes. Ce sont d'abord les appariements A-T qui se séparent les premiers au cours de la montée en température car ils ne possèdent que deux liaisons hydrogènes contrairement aux appariements G-C qui en possèdent trois. Ainsi lors d'une élévation progressive de la température, il se forme des yeux d'ouvertures dans l'ADN. Plusieurs formules empiriques permettent de calculer la valeur de la température de fusion. Elles tiennent compte du pourcentage de base (G+C), de la salinité du milieu ainsi que de divers facteurs correctifs, tels que la présence de structures secondaires intra ou extra moléculaires (repliement de l'ADN sur lui-même, formation d'appariements entre deux brins). La connaissance de la température de fusion est un élément important au laboratoire lorsqu'il s'agit de faire de la PCR par exemple.

Un lien hydrogène est une mise en commun d'un proton entre un accepteur et un donneur. Plus il y a de liaisons hydrogènes dans une molécule d'ADN, plus l'énergie de liaison est élevée et plus sa température de fusion sera élevée.

Ainsi une molécule d'ADN double brin composée uniquement d'appariements de C (de G) avec des G (des C) (3 liens H) nécessitera plus d'énergie pour être dénaturée sous la forme de molécules simple-brins, qu'un ADN de même taille composé d'appariements de A (de T) avec des T (des A) (2 liens H). Ceci explique pourquoi la température de fusion de l'ADN varie en fonction de deux facteurs principaux :

sa taille (exprimée en nombre de bases, généralement en kilobase kb ou mégabase Mb …)
son rapport (A+T)/(C+G) qui donne un indice des proportions de paires A-T versus C-G.
Les expériences de Meselson et Stahl ont démontré que la réplication de l'ADN est de type semi-conservatif. À chaque division (mitose), la molécule d'ADN double-brin est dupliquée en deux molécules d'ADN double brin filles dont chacune hérite un brin de la molécule d'ADN initiale ou « mère » et d'un brin néo-synthétisé à partir de nucléotides libres. Lors de la réplication, les paires de bases sont tout d'abord désappariées par la rupture des liaisons hydrogènes de l'ADN par une enzyme appelée ARN hélicase. Une fourche de réplication va alors se former donnant 2 brins d'ADN simple-brin distincts. Chacun de ces brin va être copié par l'action des ARN polymérases, pour former 2 nouvelles molécules d'ADN double brin identiques à la molécule initiale.

Chez les procaryotes (organismes unicellulaires sans noyau), tels que les bactéries, l’ADN est présent sous la forme d’un seul chromosome circulaire superenroulé (à la manière d'un cordon téléphonique). Cet ADN circulaire peut se compacter encore plus en faisant des super-hélices et ceci va donner une structure dite hélicoïdale nommée nucléoïde.

Chez les eucaryotes, l’ADN est généralement sous forme de plusieurs chromosomes linéaires. Cet ADN se situe dans le noyau et lorsqu’il est compacté et associé à des protéines telles des histones, il se nomme chromatine.

Même si pour les procaryotes et les eucaryotes, l'ADN ne se trouve pas sous la même forme, il renferme dans les 2 cas l'information génétique, c'est-à-dire que des zones de l'ADN appelé “gènes” codent les protéines. Mais comment une séquence d'acides nucléiques peut-elle coder une séquence d'acides aminés ? En fait, lorsque la cellule aura besoin de protéines (par exemple des protéines de structure lors de sa division, ou des enzymes pour fabriquer les molécules dont elle a besoin pour fonctionner), elle va transcrire, c'est-à-dire recopier une partie de ses gènes (c'est-à-dire les gènes codant les protéines d'intérêt) sous forme d'ARN grâce à une enzyme nommée “ARN polymérase ADN dépendante de type II”. Cette enzyme va produire un ARN messager (ARNm) identique à la séquence d'ADN (par exemple : AUGUCUUUAUGU…UAG) du gène. L'existence de l'ARNm a été démontrée par Jacques Monod et ses collaborateurs, ce qui lui valut le prix Nobel de Médecine en 1965. À l'inverse de l'ADN, l'ARNm n'est pas sous forme de double hélice et il adopte des structures secondaires complexes. Il est moins stable que l'ADN, c'est-à-dire qu'il est dégradé plus facilement, de par la présence d'un ribose à la place d'un désoxyribose. Le ribose est très sensible à l'hydrolyse alcaline tandis que le désoxyribose y est totalement insensible.

Cet ARNm sera traduit en protéine au niveau des ribosomes du réticulum endoplasmique. Ces ribosomes vont décoder l'ARNm, c'est-à-dire le code AUG UCU CUU … pour assembler les acides aminés correspondants et faire une protéine. Le ribosome est un complexe multiprotéique comprenant des ARN ribosomiaux (non codants). Chez les eucaryotes, les ARNm sont d'abord maturés avant d'être traduits, grâce à des ARNsn (snRNA en anglais, petits ARN nucléaires)… La transcription est un processus complexe et l'élucidation de ses mécanismes fut l'une des grandes avancées de la biologie de la seconde moitié du XXe siècle. C'est un processus hautement régulé, notamment grâce à des protéines appelées facteurs de transcription qui, en réponse à des hormones par exemple, vont permettre la transcription de gènes cibles (par exemple les gènes exprimés quand la cellule reçoit des oestrogènes, ou de la progestérone, des hormones dites sexuelles). Une dérégulation des mécanismes de régulation et la machinerie s'emballe, les ARN sont transcrits de manière anarchique, les protéines sont présentes en excès, entraînant un fonctionnement aberrant des cellules, un fonctionnement cancéreux. En effet, dans un grand nombre de cancers, la transcription de certains gènes est altéré, ce qui entraîne un dérèglement total de la cellule qui se divise activement et de façon anarchique.

2007-01-22 01:01:53 · answer #2 · answered by mozar41 4 · 0 0

c'est pas parce que tu va vivre en guinée que tu va devenir noir...
ton génome reste le meme, sauf de petites mutations occasionnées par l'environnement.

Les diversité sont du a des mutations multiple et successives au court des millénaires.

2007-01-22 00:20:05 · answer #3 · answered by ewaca 4 · 0 1

L'adn mute mais certaines mutations sont silencieuses et d'autres s'affirment et peuvent provoquer des cancers.Il se produit un avantage selectif qui choisit si la mutation sera garder ou éliminer. Par exemple certains papillons qui étaient gris au départ et pour échapper aux prédateurs leur adn a muté pour qu'ils deviennent blanc. Quelques années après, le prédateur de ces papillons ayant migré vers d'autres régions la mutation est entrain de disparaitre. Mais il ya un point que je souhaite signaler, ladn et les conditions climatiques n'ont aucun rapport à part que l'Adn est le programme génétique des hommes qui causent le déréglement des conditions

2007-01-21 23:53:41 · answer #4 · answered by Sébastien L 2 · 0 1

Ce n'est pas le changement climatique qui crée des variations de l'ADN (appelé mutation). En fait il y a en permanence des mutations dans une population, lorsque deux populations se séparent les mutations continues mais elles sont différentes dans les deux populations qui donc évoluent différemment.

Attention c'est la séquence d'ADN qui change, la structure et la forme de l'ADN est la même chez tout les êtres vivants (et oui on a le même ADN que les plantes)

2007-01-21 10:31:33 · answer #5 · answered by maradane 2 · 0 1

Oui avec le cancer....

2007-01-21 06:57:19 · answer #6 · answered by G6k raz l'bol des trolls 7 · 0 1

Non.

2007-01-21 06:57:03 · answer #7 · answered by frenchbaldman 7 · 0 1

Non, on garde le même ADN toute sa vie.

2007-01-21 06:50:18 · answer #8 · answered by Issartinha 1 · 0 1

NON

2007-01-21 06:45:43 · answer #9 · answered by sebastocha 3 · 0 1

fedest.com, questions and answers