En chassant loin d'eux l'idée de la mort les hommes pensent pouvoir approcher l'immortalité ils ne font que perdre le sens de la vie.
Les sociétés les plus archaïques sont celles dont la culture autour de la mort est la plus présente. Les individus n’y vivent généralement pas dans la crainte de la mort parce qu’ils n’accordent pas d’importance à l’individualisation. La civilisation occidentale moderne, qui pousse très loin l’individualisme cache la vieillesse et occulte la mort. Les cimetières jadis installés au centre de la cité, autour des églises, ont été progressivement repoussés, entourés de hauts murs aveugles puis disposés à la périphérie des villes et des villages. Les vivants ont peur de côtoyer les morts.
Plus encore que les morts, les mourants sont bannis des conversations et sont de moins en moins présents dans la vie quotidienne. Les gens ne meurent plus à domicile et sont confiés pour leurs derniers instants à des équipes de professionnels de la santé au sein des hôpitaux.
Nombre de médecins considèrent encore la mort comme un échec. Ayant appris à lutter pour la vie, ils essaient de repousser le terme ultime parfois avec acharnement.
C’est au cours d’expériences toujours douloureuses qu’ils apprendront ce que l’Université n’enseigne pas : Accepter la mort.
En quittant le foyer, la mort a quitté par la même occasion le champ éducatif familial et social et généralement le champ culturel, laissant les individus désarmés face à l’image primitive de la mort.
En chassant loin d'eux l'idée de la mort les hommes pensent pouvoir approcher l'immortalité ils n'ont fait que perdre le sens de la vie.
amusant on se croirait à un colloque de félins :o)
2007-01-20 21:59:04
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answer #1
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answered by Anonymous
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si conscience et curiosité sont vanité, alors oui.
2007-01-21 07:32:06
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answer #2
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answered by Quatre mains à l'ouvrage 2
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L'être humain est probablement le seul être vivant qui sache qu'il est mortel. Cet étrange savoir (je sais ce qui arrivera sans savoir ce qui se passera exactement : je sais sans savoir) se heurte au fonctionnement "normal" de la pensée. Le néant est impensable, la disparition, nécessaire, inacceptable : la mort ne se "vit" pas (ni ne se pense au moment précis où elle a lieu), ne s'accepte pas (et quand bien même on l'accepterait, elle ne survient que pour faire disparaître l' "accepteur" et donc, l'acceptation).
Mais ces réflexions (et d'autres, venant de penseurs plus riches que moi - c'est pas difficile !) ne sont pas à proprement parler le fruit de la curiosité (de la conscience, oui).
2007-01-24 05:37:15
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answer #3
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answered by Claber 5
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Hello :)
Selon moi, donc selon un tout petit bout de femme, poussière infinie dans le monde :), je dirais que la curiosité pousse l'homme à l'action. On veut savoir ce que l'on est curieux de savoir. Alors que la peur rebute. On ne veut pas passer à l'action. C'est deux sentiments sont opposables selon moi.
On a tous conscience de notre mort fatale. Un jour, on sait que l'on périra. Donc la conscience de la mort est en nous depuis le moment où on nous l'a un jour appris. Cette esprit conscient de sa mort certaine est présent en chacun de nous: c'est universel; chacun de nous sait qu'il va mourir. Alors que les sentiments devant cette conscience mortuelle sont différents chez chacun. Certains n'ont pas peur, certains redoutent le moment. Bien sûr, c'est parce-que l'on a conscience de notre mort que l'on peur acquérir la peur de celle-ci.
Merci pour cette question intéressante :)
Bisouille :-><
2007-01-21 09:20:03
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answer #4
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answered by ♥Funny♥ ♥(^_^)♥ ♥.·:*¨¨*:·.♥ 4
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Conscience de ne pouvoir gérer ce qui va suivre, bien entendu si suite il y a, mais cuiriosité, je ne pense pas, parce qu'alors ce serait motivant et limite excitant que de franchir le pas, donc : même pas peur !
2007-01-21 05:57:06
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answer #5
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answered by Youkie 3
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