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Que dire à un partisan de Nicolas Sarkosy pour le convaincre qu'il vaut mieux voter à gauche

2007-01-20 05:19:42 · 20 réponses · demandé par ororea 3 dans Politique et gouvernement Politique

20 réponses

Tout de même une petite chose

Lors d'une interview donnée à un bloggeur (Loic Le Meur, à une époque où il n'était pas encore le conseillé en web de notre ministre de l'écoute) Nicolas Sarkozy a eu cette réplique étonnante

"en politique j'ai commencé au plus bas, personne ne m'a aidé, personne ne m'a tendu la main"
(interview disponible

Ceux qui ont le plus a se méfier de Nicolas Sarkozy sont donc ceux qui pensaient (à tort ?) être ses amis
cet homme le dit lui même, il n'en a pas.

sinon, dans l'interview il y a d'autres passages qui montrent à quel point l'homme est animé de "bougitude" et n'a pas de projet pour la France (pas même pour les siens ... mais qui sont-ils)

transcription fidèle
----------------------
LLM: Alors quel est ce rêve, justement? C’est, je n’imagine pas, un rêve de pouvoir? C’est plus un rêve d’être au service de la France?

(Note : N.S. ne prend même pas la perche que lui tend servilement LLM, il s'en moque complètement, il est en train de dialoguer avec lui-même)

NS: Mais tu sais, le pouvoir, c’est quelque chose qui m’a toujours intéressé. J’aime faire! Je dirais que j’aime plus faire, réaliser, changer, bousculer, réformer, que durer. La phrase que j’aime le moins c’est: «J’ai le temps». Parce que je pense que le temps est une denrée si rare que c’est très prétentieux de dire: «j’ai le temps». Tu n’en sais rien, ça peut s’arrêter demain.
Donc moi, je crois que chaque minute doit être utilisée, et on doit faire quelque chose. J’aime faire!

LLM: Mais vers ce rêve?

NS: J’aime faire! Alors après, cela s’exprime dans la politique, je veux transformer la France... mais j’aime faire! Au fond, il y a des gens qui font, qui sont faits pour «faire», et moi, c’est ce que je veux faire.

LLM: Donc, à la fin de ta carrière, c’est d’avoir «fait» qui sera probablement le plus important?

NS: Ma carrière, je ne sais pas, moi. Ce qu’il me plaît, c’est, tous les jours, de devoir prendre des décisions, de réaliser des choses. ....
----------------------une belle définition de la bougitude

2007-01-20 06:38:19 · answer #1 · answered by le bateleur 3 · 0 0

- la remise en cause de la loi de 1905 sur la laïcité
- la privatisation d'EDF
- la discrimination positive
- son admiration pour Bush

"Tomatograte" a raison.

2007-01-20 13:30:21 · answer #2 · answered by zazap 6 · 2 0

"Que dire à un partisan de Nicolas Sarkosy pour le convaincre qu'il vaut mieux voter à gauche"

C'est comme essayer de convaincre un catho que dieu n'existe pas.

2007-01-20 13:26:54 · answer #3 · answered by Anonymous · 2 0

En tant que partisan adverse, elles me semblent, toutes, éminemment discutables !...
Par définition, un partisan est, au mieux, un adepte, un disciple, un fidèle; au pire, un séide, un suppôt, un sbire.
Donc, dans les deux cas, il est théoriquement impossible d'infléchir l'opinion d'un véritable partisan, surtout en période de campagne électorale. Les seules personnes dont on peut faire changer d'avis, ce sont les indécis, ceux qui n'ont pas encore bien appréhendé les problèmes, ceux qui n'ont pas d'opinion politique bien arrêtée ou ceux qui n'ont aucun discernement. Seuls ceux-là sont influençables. Les partisans ne changent d'avis qu'à la suite d'une démarche personnelle d'introspection relativement longue et profonde, concomitamment à une étude de conjoncture relative à la potentialité, révélée, de leur candidat. En dehors de ce cas de figure, chez le partisan militant, le changement d'avis peut advenir, ponctuellement, plus par opportunité que par acquiescement.

Concernant les idées, elles sont, de fait, toutes discutables dès l'instant où elles sont soumises au débat, qu'elles semblent bonnes ou mauvaises a priori. Une idée est adoptée lorsque sa pertinence prime sur celle des autres. Cette pertinence étant reconnue par la majorité des débatteurs, implicitement ou explicitement. Dans le cas où les débatteurs sont des partisans militants, de candidats ou de partis adverses, le but de la controverse n'est certainement pas de se convertir mutuellement mais de convaincre les spectateurs, sympathisants, adhérents ou électeurs potentiels.
En définitive, tu ne pourras pas faire voter un farouche partisan sarkosiste contre son candidat. Par contre pour tous les autres électeurs potentiels, plus ou moins ou à tendance sarkophile, mais sans plus, tout réside dans la pertinence de ton argumentation et ta force de persuasion

2007-01-20 17:11:36 · answer #4 · answered by Gus T 6 · 1 0

son ultra libéralisme,son tout sécuritaire,st sa xénophobie rampante!

2007-01-20 14:54:23 · answer #5 · answered by pakko 3 · 1 0

que chacune de ces lois se sont revelés plus fauteuse de troubles que de securité,lui rappeler sa trahison en 1995(comment peu ton lui faire confiance), que meme sa femme la quitter, que sa notion de liberté ressemble a celle d'un gardien de goulag(surveillance,couvre-feu..),qu'il admire tellement bush que non content de lui avoir dit(voyage aux frais du contribuable l'annéé passée) il a meme trouvé sa condolina (une beurette:autre pays,autre couleurs)pour lui ressembler.et que ca fait 12 ans qu on est a droite et qu a part un président crapuleux, des essai nucléaire et des emeutes ca a rien changer!!!!
point ultime lui rappeler qui le soutient officiellement:
-steevy l'intello de france 2
-doc gyneco le mec le plus clean de la chanson
- Juppé qui a prolongé un voyage au Quebec disons pour des raisons familliales
- jhonny halliday tellement citoyen qu'il veut etendre ce concept a la suisse.

2007-01-20 13:37:57 · answer #6 · answered by Anonymous · 1 0

Ce qui est à mon avis le plus grave, c'est sa facon de traiter le problème de la délinquance en France. Les syndicats de police ont il y a quelques jours expliqué qu'ils n'ont plus de contacts positifs avec ces jeunes en "perdition". Ayant vécu en banlieu, je peux te dire que si Sarkosy ne change pas sa politique, il va créer ûn pays coupé en deux ou va régner un communautarisme encore plus fort. C'est proprement effrayant, car nous pourrions connaitre des problèmes analogues à ceux de nos voisins outre atlantique.

2007-01-20 13:37:07 · answer #7 · answered by Tomatogratte 2 · 1 0

Beaucoup de ses idées sont discutables, mais une des pires est le contrat unique (c'est à dire la généralisation du CNE).

2007-01-20 13:33:35 · answer #8 · answered by Turlututu C 1 · 1 0

Alors j'ai quelques arguments:
Tout d'abords les idées de sarko sont toutes neuves: elles tentend de refléter une politique gaulliste investissant dans l'éducation, la recherche etc... ces idées ne sont pas du tout le reflet du discours que tient sarko depuis 5 ans!
Je pense donc que ses promesses sont des mensonges électoraux=> meme technique que son prédecesseur...
Ensuite le programme de l'ump multiplierait par 5 l'endettement de la france s'il était tenu (source: Elie cohen ancien prix nobel d'économie) alors que nico affirme sa volonté de la réduire=> incohérent non?
Enfin la vraie nature de nicolas (qu'il ne cache vraiment que depuis 1an) est profondément haineuse et xénophobe ce qui n'arrange rien.

PS: pour prendre ta décision finale je te conseille d'attendre les programmes et de faire un comparatif des idées sur les différents domaines quand meme ... on sait jamais...

2007-01-20 13:28:54 · answer #9 · answered by Bouh 2 · 1 0

Le bouclier fiscal à 50% compensé par une hausse de la TVA:
cela revient à baisser les impôts des 2% les plus riches et de compenser le manque à gagner (il faut bien construire des routes et des hopitaux) par une hausse du seul impôt payer par tous.
Sarkozy c'est la chacun pour soi.
L'intérêt des tous est dans la solidarité nationale pas dans l'individualisme.

2007-01-20 14:38:03 · answer #10 · answered by Anonymous · 0 0

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