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2007-01-20 02:24:29 · 9 réponses · demandé par Anonymous dans Societé et culture Religions et spiritualité

Déja merci, des tas de réponses intéressantes, il sera difficile de choisir cette fois.

2007-01-20 03:24:24 · update #1

9 réponses

Tout dépend de quel angle tu le prends.

Sans Vatican II, je n'aurais sans doute jamais été baptisé parce que l'Eglise romaine avait coupé tous les ponts avec les croyances populaires.

D'un autre côté, les gens attachés à des croyances ancestrales (messe en Latin, poisson le vendredi, etc..) en ont pris plein la poire.

Et toi, tu en penses quoi?
Moi je ne crois plus donc tu peux parler franchement et tu garderas mon respect. A moins que ce que je t'ai dit apporte de l'eau à ton moulin...

2007-01-20 02:33:47 · answer #1 · answered by noel-san 6 · 1 0

Les fondements historiques, probablement pas, mais dogmatiques, hélas oui.

L'oecuménisme, le modernisme, la relativisme, les déviations doctrinales... De nombreux ouvrages traitent de ces questions, mais s'il ne fallait retenir qu'une critique, il faudrait citer la plus grave : la catastrophique réforme liturgique.

2007-01-20 11:00:44 · answer #2 · answered by Beatus 4 · 2 1

Depuis Vatican II le catholique a le droit de faire des recherches personnelles, de poser des questions, de réfléchir sur sa religion
quand j'étais jeune, ma religion m'importait peu, car elle m'apparaissait comme un diktat, mais maintenant
que l'heure de la retraite définitive approche à grands pas, j'ai
de plus en plus envie de Dieu..curieux, n'est-ce pas ? et ce,
malgré ma condition d'homme imparfait..!

2007-01-20 11:00:10 · answer #3 · answered by FRANCIS 6 · 1 0

Si, c'est bien pour cela qu'il est existe un fort courant au sein du catholicisme hostile à ce concile tout comme dans le passé il y a eu des conciles ariens qui ont fini par être invalidés.
Notons tout d'abord que le concile s'est voulu pastoral et non dogmatique sauf pour les matières qu'il définirait comme telles et il ne l'a pas fait.
Les textes du concile Vatican II ne sont pas forcément hérétiques, mais sont suffisamment vagues et imprécis pour permettre à l'aile progressiste de l'Eglise de mettre en oeuvre toutes une série de réformes en s'appuyant sur une interprétation des textes du concile. Par exemple: les textes du concile disent que le latin doit être conservé pour la liturgie, mais que la langue vernaculaire peut éventuellement être utilisée dans certaines parties de la messe. Les textes du concile disent que le chant grégorien doit être conservé mais que de temps à autre d'autres chants peuvent être introduits. On peut constater que l'exception est devenue la règle et la règle l'exception au point que les prêtres qui veulenet célébrer en latin doivent demander l'accord de leur évêque.
Dans le même esprit du concile (mais en fait un peu après) un sondage parmi les évêques a révélé que les deux tiers des évêques étaient favorables au maintien de la communion sur la langue, toutefois un texte a été publié pour dire que bien que la communion sur la langue devait être préférée, il pouvait être autorisé de distribuer la communion dans la main. Là aussi l'exception est devenue la règle.
Outre l'aspect litugique, l'ouverture face aux autres religions (chrétiennes et non chrétiennes) a complètement détruit le sens classique de l'oecuménisme. Alors qu'avant on disait 'hors l'Eglise, point de salut', maintenant on a l'impression que toutes les religions se valent. Jean-Paul II en organisant entre autres la réunion oecuménique d'Assise a gravement nui à la foi. Par ex. une statue de bouddha a été posée sur un autel devant le tabernacle. A un autre moment JPII a embrassé le coran. A un autre, il a assisté à une messe où certains textes ont été lus par une femme papoue torse nu etc. Tout cela dans l'esprit du concile: les infidèles sont renforcés dans leur croyance et les catholiques doutent de la justesse de leur foi. C'est de plus et avant tout une insulte faite à Dieu en mettant son Eglise sur le même pied que les autres: un comble pour un pape.
Constatant la rupture entre l'enseignement traditionnel de l'Eglise et l'enseignement post-conciliaire, les catholiques se retrouvent face à un dilemme. En vertu du dogme de l'infaillibilité l'Eglise ne peut se tromper en matière de foi et de morale. Les catholiques doivent soit rejeté ce dogme (mais alors pourquoi uniquement celui-là) soit rejeter l'autorité des papes post-conciliaires (de Jean XXIII à Benoît XVI). Cela a été la position de Mgr Lefebvre mais qui reconnaissait toujours au pape le titre de pape. Les sédévacantistes sont plus logiques: un pape ne peut être hérétique. Si un pape propose un enseignement non catholique c'est qu'il n'est pas pape.
La papauté ne pourra être rétablie que lorsque Benoit XVI (Joseph Ratzinger) rejettera les mauvaises décisions de Vatican II et ses conséquences (théorie du pape matériel: il occupe le siège de saint Pierre matériellement mais n'a pas les pouvoirs et droits surnaturels lié à la charge, car Dieu n'a pu les lui accordé vu qu'il était hérétique avant son élection).

2007-01-20 10:59:26 · answer #4 · answered by pensassa 7 · 2 1

Salut
Je ne comprends pas trop le sens de tes mots, mais en tout cas c'est bien depuis ce concile que je suis devenu incroyant.
Quand j'étais gamin, il y avait plein de rites par rapport à la religion, pour exemple, pour communier, il fallait être à jeun depuis 3 heures, communier sans être à jeun était considéré comme sacrilège.
Un laïc à l'époque n'avait pas le droit de toucher une hostie, car là aussi, sacrilège. Dans ma tête de gamin (7 ou 8 ans à l'époque) c'était dieu qui voulait çà.
Finalement lors de ce concile, parmis d'autres changements, on pouvait maintenant communier sans être à jeun, un laïc pouvait maintenant toucher les hosties, d'ailleurs ils les distribuent lors de l'eucharistie.
Conclusion pour moi, j'ai vraiment eu l'impression que jusque là on m'avait menti, finalement ce n'est pas une loi du soi disant dieu, mais des humains qui l'ont crée. Depuis je suis devenu athée.

2007-01-20 10:40:22 · answer #5 · answered by Anonymous · 1 0

C'était la base de ce concile que de remetttre en cause des dogmes qui trouvent leur raison ailleurs que dans la Bible.

En fait, ce Concile a rajeunit l'Eglise et lui a donné un second souffle, a viré une partie de ces dogmes vieillis et obsolètes qui la coinçait, même si cela n'aurait du être qu'une première étape vers la modernisation de l'Eglise.

Au fond, une religion qui reste dans le passé avec des dogmes qui datent de parfois plus de 1000 ans ne peut plus être en phase avec la société d'aujourd'hui, et n'attire donc que de la population âgé ou extrémiste.

D'ailleurs, regrdons les catholiques aujourd'hui : beaucoup sont non pratiquants, mais ont la foi. Et c'est cela qui compte. La foi qui les anime. Ce ne sont pas les dogmes qu'ils suivent qui les fait catholique ou non.

2007-01-20 12:52:30 · answer #6 · answered by Anonymous · 1 1

le concile Vatican II n'a nullement fragilisé le catholicisme...
il a permis au contraire à cette religion de revenir sur un grand nombre de fondamentaux...et de faire le point sur certain archaisme ou faute accumulés au fil de l'histoire

2007-01-20 10:37:23 · answer #7 · answered by krysshaz 5 · 1 3

le vatican ?????????????????
qui peut critiquer le christianisme ??
jésus est notre gloire

2007-01-20 10:34:07 · answer #8 · answered by Anonymous · 0 2

Au contraire, il a donné une grande bouffée d'oxygène au catholicisme.
L'Eglise n'a pas cessé d'évoluer depuis 2000 ans ; il s'agit d'une évolution de plus, ni plus ni moins. Certains ont du mal à accepter les modifications par rapport à ce qu'ils ont vécu enfant, je le comprends, c'est pourquoi il faut que l'évolution se fasse doucement. Avant le concile, on ne lisait pas l'ancien testament, et seuls quelques passages des évangiles étaient lus. Vatican II a ouvert la porte à un rapprochement avec les protestants et les orthodoxes, n'est-ce pas un bel idéal ?

Quant à la crise du catholicisme, en France, à mon avis, elle avait commencé en France avant le concile. Elle me semble plus liée à la perte des repères spirituels et à la montée du matérialisme qu'à la modification de quelques rites. D'ailleurs, la crise ne concerne que la France et quelques pays dits "riches" (et à mon avis matérialistes). Le catholicisme se porte très bien en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique.
Gardons confiance en l'Eglise, nous ne devons pas choisir tel ou tel concile plutôt que tel autre, ce qui n'empêche pas bien entendu la discussion.

Je remarque aussi que dans l'euphorie du concile, certains excès (dans la liturgie par exemple) avaient été commis. Depuis, ces excès se sont estompés.

Je rappelle que les dogmes sont apparus petit à petit ; le dernier date de 1950. Ce qui confirme que l'Eglise est en perpétuelle évolution ; elle n'a jamais été figée, il ne faut pas la figer à ce qu'elle était avant le dernier concile.

Vatican II n'a remis en question aucun dogme, ni aucun fondement historique du catholicisme.

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2007-01-20 11:45:00 · answer #9 · answered by Kito 6 · 0 3

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