Un temps de chien" est un qualificatif désignant un excès, comme dans "une humeur de chien", "un mal de chien" ou "une vie de chien", par exemple.
Il part de l'idée que le chien est une sale bête, un animal méchant et méprisable.
Certains musulmans se servaient et se servent toujours de l'injure "chien de chrétien" (ou "chien de roumi" autrefois) pour désigner un occidental ; Voltaire, entre autres, la cite au XVIIIe siècle.
En Palestine, au Ier siècle, l'expression "chien de païen" était couramment utilisée, paraît-il.
Et dans l'Evangile selon Matthieu, il est écrit que Jésus a dit : "Ne donnez pas les choses saintes aux chiens" et "Il n'est pas juste de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens".
Autant dire que selon les endroits et les périodes, le joyeux aboyeur et tartineur de trottoirs n'était et n'est pas vraiment bien considéré.
Sans que ce soit une certitude, il est possible que les expressions avec "de chien" viennent d'une inversion de celles avec "chien de" ou "chienne de".
On dit aussi en effet "chienne de vie" ou "chien de pays", par exemple. Mme de Sévigné, Molière ou Voltaire, encore, utilisaient souvent ces expressions.
Et les autres formes où cette pauvre bête est mal traitée abondent : "prendre quelqu'un pour un chien", "se faire traiter comme un chien", "être chien avec quelqu'un"...
Vu la haute considération portée au meilleur ami de l'homme dans ces locutions, on peut se dire que les conditions météorologiques qui permettent de dire "il fait un temps à ne pas laisser un chien dehors" doivent vraiment être plus qu'exécrables.
2007-01-18 19:46:27
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answer #1
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answered by KOp 3
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c vrai que c assez bizarre !
comme "le froid de canard "aussi.
je vais attendre les réponses avec toi!
2007-01-18 19:44:16
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answer #3
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answered by isis soutient les sumos 6
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