Pouvez-vous m'aider pour un commentaire de texte en philo ?

Question

Dégager l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée :

"Un homme peut travailler avec autant d'art qu'il le veut à se représenter une action contraire à la loi qu'il se souvient avoir commise, comme une erreur faite sans intention, comme une simple imprévoyance qu'on ne peut jamais entièrement éviter, par conséquent comme quelque chose où il a été entraîné par le torrent de la nécessité naturelle, et à se déclarer ainsi innocent, il trouve cependant que l'avocat qui parle en sa faveur ne peut réduire au silence l'acusateur qui est en lui s'il a conscience qu'au temps où il commettait l'injustice, il était dans son bon sens, c'est-à-dire qu'il avait usage de sa liberté. Quoiqu'il s'explique sa faute par quelque mauvaise habitude, qu'il a insensiblement contractée en négligeant de faire attention à
lui-même et qui est arrivée à un tel degré de développement qu'il peut considéré la première comme une conséquence naturelle de cette habitude ... (suite + loin)

(suite) ...il ne peut jamais néanmoins ainsi se mettre en sûreté contre le blâme intérieur et le reproche qu'il se fait à lui-même. C'est la-dessus aussi que se fonde le repentir qui se produit à l'égard d'une action accomplie depuis longtemps, chaque fois que nous nous en souvenons."

Answer 1

je crois qu'il faut procéder par petites coupures, vu que la formulation du texte est très compliqué (intentionnellement? pour rendre le lecteur perplexe?): formulation trop longue, sans répit et verbiage sans fin.

Maintenant, voyons l'analyse:
"Un homme ... éviter": contradiction dans les termes: s'appliquer avec art, c'est à dire agir avec préméditation, alors comment commettre une erreur sans intention, selon les termes de l'auteur?

"l'accusateur qui est en lui", c'est à dire sa conscience, c'est à dire que la culpablité se manifeste dans la conscience du coupable qui commet un acte répréhensible.

"il avait usage de sa liberté": jusqu'ou sommes-nous libres d'agir? le sujet concerné est, en effet, libre de ses actes au moment de l'action, personne ne le retient pour agir à sa guise. Cependant, sa conscience, sa culpabilité lui met un terme à sa liberté.

"il s'explique sa faute": au moment meme du fait, il était incapable de rationnaliser son action, ce n'est que par la suite qu'il réfléchit aux raisons qui l'ont poussé à agir ainsi.

"se mettre en sûreté contre le blâme intérieur et le reproche qu'il se fait à lui-même... le repentir": ce sont les mots-clefs et la conclusion de la dissert: on peut blamer une action reprehensible, emprisonner l'etre humain, on peut tout lui retirer pour le punir, mais on ne peut pas lui retirer son fort interieur, sa plus grande punition s'inscrit dans sa conscience.

Prends des exemples de faits divers, y'en a pas mal ds les infos.
Bonne chance!

PS: il faut aussi considerer la notion de morale. En effet, conscience et morale vont de paire: la liberté se limite la ou la morale parle. Comme quoi, on est libre de nos actions mais la conscience est dependante de la morale sociale.

Answer 2

Mon cerveau est ramolli. Ce qui m'interrpelle en premier c'est la question de la liberté. On dit que nul n'est censé ignorer la loi (et il y en a + de 100 000 , non avec décretes & co) Qui se permet d'enfreindre notre liberté ? Nous sommes encore jugés par un jury populaire donc par nos semblables. La loi évolue tout doucement (elle est très conservatrice il suffit de voir les procédures de divorce qui dure 8 ans cas concret d'une amie) le code civil date encore de Napoléon ! L'homme lui évolue (ses moeurs) lorsqu'une bonne action est juste est-elle légale...

Answer 3

Non.