ll existe encore une polémique, certainsréf. nécessaire mettant en doute la réalité du réchauffement planétaire (la précision des mesures est en cause), et surtout une polémique concernant son origine humaine, d'autresréf. nécessaire enfin mettant en cause l'objectivité des climatologues et surtout des organismes pro-écologistes. Le doute sur la réalité du réchauffement, et sur son origine principalement humaine, est globalement minoritaire[3] dans la communauté scientifique[4].
En 2003, le climatologue Marcel Leroux, professeur et directeur au CNRS, a qualifié d'imposture scientifique le "réchauffement global" et les projections "simplistes" faites sur l'avenir, fondées sur des modèles théoriques en contradiction avec de nombreux faits climatiques. Pour Claude Allègre, directeur de recherches au CNRS, l'unanimité actuelle sur la responsabilité de l'effet de serre dans le réchauffement de la Terre est suspecte[5]. Des scientifiques non-français s'opposent également à la théorie du réchauffement du aux activités humaines[3] et [6].
En décembre 2004, la revue scientifique américaine Science a publié une étude[4] d'une géologue et historienne des sciences Naomi Oreskes[7] qui résume les études de la littérature scientifique sur le changement climatique. L'auteur a analysé 928 résumés de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture entre 1993 et 2003, identifiés avec les mots clé « global climate change » dans la base de données Institute for Scientific Information. L'étude conclut que 75% des scientifiques sondés indirectement par cette méthode admettent explicitement ou implicitement l'idée du réchauffement global. 25% traitaient des méthodes ou de paléoclimatologie, ils ne prenaient pas position sur l'origine du réchauffement climatique. Aucune des études n'était en désaccord avec le consensus. Il est à noter également qu'aucune des publications n'envisage une origine naturelle au changement climatique actuel.
L'origine humaine du réchauffement climatique est cependant toujours combattue par Richard Lindzen, professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et ancien membre (démissionnaire) du GIEC. Il conclut ainsi un article récent dans le Wall Street Journal[8] : « il y a une tentative manifeste d'établir la vérité, non par des méthodes scientifiques, mais par une répétition perpétuelle ».
En parallèle au débat scientifique qui cherche à établir une vérité, il existe en effet deux groupes de pression politiques opposés cherchant à défendre une vision mettant en valeur leurs "intérêts" au détriment de la science ; l'un défend « l'évidence » du rôle de l'homme dans le réchauffement climatique, l'autre conteste son existence.
L'un regroupant les pays Européens et les lobbies écologistes prône l'idée du réchauffement climatique, tandis que les lobbies industriels multinationaux ont tendance à nier sa réalité, sauf bien entendu le lobby du nucléaire qui soutient et finance les tenants du réchauffement climatique.réf. nécessaire
L'administration des Ãtats-Unis envoie régulièrement des signaux contradictoires quant à sa position au sujet du réchauffement climatique, tandis que divers pays en développement comme la Chine ou l'Inde craignent de voir amputé leur droit au développement par des accords initiés et imaginés par leurs concurrents occidentaux.
Conséquences : Plusieurs changements ont été observés dans le monde qui semblent cohérents avec l'existence d'un réchauffement climatique planétaire. Il faut cependant noter que, si l'existence du réchauffement ne fait aucun doute parmi les climatologues, le lien entre ce réchauffement et les observations faites n’est pas toujours établi de façon sûre. En France c'est l'ONERC qui coordonne les observations.
* Le climat. Selon le troisième rapport du GIEC, la répartition des précipitations s'est modifiée au cours du XXe siècle. En particulier, les précipitations seraient devenues plus importantes dans les latitudes moyennes et hautes de l'hémisphère nord, et moins importantes dans les zones subtropicales de ce même hémisphère. Il semblerait aussi que les phénomènes el Niño soient devenus plus fréquents que par le passé.
* La fonte de portions de banquise. Plusieurs études indiquent que les banquises sont en train de se réduire. D'une part des observations satellites montrent que ces banquises perdent de la superficie, que ce soit dans l'océan arctique[9] ou autour du continent antarctique[10]. D'autre part, un amincissement de ces banquises, en particulier autour du pôle nord, a été observé[11]. D'après les équipes scientifiques travaillant sur ce sujet, cette diminution est due au réchauffement planétaire. Le Groenland a vu ses glaciers se réduire de 80 à 230 milliards de tonnes par an de 2003 à 2005, ce qui contribuerait à 10% de l'élévation du niveau des mers[12].
* Le recul des glaciers de montagnes. à de rares exceptions près, l'ensemble des glaciers montagnards du monde sont en phase de recul. De nombreux travaux[13] documentent ce recul et cherchent à l'expliquer. Un tel recul semble tout à fait cohérent avec un réchauffement du climat. Mais cela a déjà existé par le passé : par exemple le recul actuel de la Mer de Glace à Chamonix découvre des vestiges humains du Moyen Ãge, preuve que le glacier a déjà fondu davantage que de nos jours à une période historiquement proche. De même, l'étude détaillée de certains glaciers montre que de nombreux facteurs interviennent, comme les précipitations ou le phénomène El Niño, qui ne sont pas nécessairement directement liés au réchauffement planétaire actuel.
* Les pratiques agricoles. Le climat, et en particulier les températures, ont un effet sur la date des récoltes agricoles. Dans certains cas, comme celui du raisin en Bourgogne[14], ces dates de récolte (vendanges) ont été consignées dans le passé. De tels documents sont utilisés pour comparer le climat actuel avec celui ayant existé avant l'utilisation de thermomètres fiables. Ce marqueur est cependant peu fiable, du fait des modifications des pratiques agricoles, qui sont complètement différentes de celles d'il y a 500 ans. De plus, les vignes actuelles, depuis la crise du phylloxéra à la fin du XIXème siècle, ne sont plus les mêmes, puisqu'il s'agit de plants greffés, alors qu'il s'agissait auparavant de plants "francs de pied". Il n'est donc pas possible de tirer de conclusions, "toutes choses n'étant pas égales par aileurs".
* Cyclones, typhons. Selon certaines études alarmistes, le nombre annuel des cyclones et des typhons de catégorie 4 et 5 a doublé entre 1975 et 2004. Selon une étude [15] publiée en 2005, cette augmentation spectaculaire serait à mettre en relation avec le réchauffement des eaux de surface océaniques en lien avec le réchauffement climatique. Cependant, d'autres climatologues, comme Philip Klotzbach (Département des sciences de l'atmosphère, Université du Colorado) démontent cette hypothèse[16].
* Aires de répartition. Plusieurs équipes de chercheurs ont observé une modification de l'aire de répartition de différentes espèces animales et végétales. Dans certains cas, en particulier lorsque cette aire se déplace vers le nord ou vers de plus hautes altitudes, le réchauffement climatique planétaire est parfois proposé comme cause de ces modifications.
Exemple de travaux chez la chenille processionnaire du pin.
* L’élévation du niveau de la mer. Différentes données obtenues à l'aide de marégraphes et de satellites ont été étudiées. Leur analyse suggère que le niveau de la mer s'est élevé au cours du XXe siècle de plusieurs dizaines de centimètres, et qu'il continue à s'élever régulièrement[17]. Cette élévation du niveau de la mer peut aussi être observée indirectement par ses conséquences sur l'environnement, comme c'est le cas au Nouveau-Brunswick[18].
2007-01-17 06:25:24
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answer #2
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answered by ShR 5
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Les pays développés sont les pollueurs (États-Unis, Europe, Japon) mais aussi la Chine et l'inde qui sont en voie de développement et cela ne risque pas de s'améliorer vu qu'ils ont des besoins de consommation, ce qui me parait normal.
2007-01-17 06:40:28
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answer #4
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answered by Hannibal 6
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A la nature, nous sommes en phase de réchauffement. Mais l'Homme accélère ce processus et il refuse de comprendre que ses raisons économiques (parmi lesquelles le confort personnel) vont détruire le monde tel qu'il le connaît ...
Mais après tout, on pourra peut-être s'adapter à la vie sous-marine, si on se fait greffer des branchies ...
2007-01-17 06:21:34
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answer #7
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answered by Dixneuf 6
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Sans contestation aucune,ce sont les Etats Unis,par la faute des guerres qu'ils menent:l'energie liberée par les bombes lachées sur l'Irak pendant l'attaque du premier mois équivaut à elle seule,à celle de toute la seconde guerre mondiale.
2007-01-17 06:41:30
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answer #8
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answered by Anonymous
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