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Vous pensez-vous au dessus d'un accident de la vie qui vous déchoit de votre dignité?

2007-01-15 11:25:24 · 10 réponses · demandé par sebmet74 3 dans Societé et culture Societé et culture - Divers

10 réponses

Non,
Comme le dit si bien l'adage populaire: on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Sans parler d'accident de la vie, il suffit simplement de penser que nous cotisons pour nos retraites, sans pour autant un jour, être assurer de la toucher.
D'autres part, le rôle des pays émergeants risque d'affaiblir le commerce de la France, (donc exportation, importation) notre niveau de vie.
Les délocalisations massives des entreprises à l'étanger, créant du chomage, baisse du pouvoir d'achat, de la conso, de l'épargne... et donc notre niveau de vie.
Oui, la précarité peut tous nous toucher.
Est-ce que la précarité enlève la dignité.. oui, c'est possible au regard des gens, enfin, cela depend sous quelles valeurs politiques nous serions (ultra libèral ou solidaire).

2007-01-15 11:41:25 · answer #1 · answered by michel g 5 · 1 0

moi je suis dans la précarité... ma copine aussi, bac +5, secteur en crise, stages non rémunérés un peu partout en france... ça fait bizarre de perdre de l'argent en travaillant... pourtant j'ai connu que ça pour le moment... salaire - dépenses engendrées par le travail (essence, péage, stationnement, double loyer, déménagement, ...) = solde négatif... alors je vous parle pas des dépenses de la vie quotidienne (manger, s'habiller, aller chez le dentiste, etc...)... je pense qu'on ne trouve une situation pareille qu'en france... alors qu'en restant chez moi, tranquille peinard, je peux me faire 400 et quelques euros, continuer à toucher l'apl et tout ça sans rien dépenser à part pour vivre (bien moins de 400 euros par mois en ce qui me concerne... )... bref, c'est pas trop que le rmi démotive de travailler, c'est surtout que le travail, s'il coute plus que ce qu'il rapporte bah c'est pas très motivant non plus...

2007-01-15 13:51:24 · answer #2 · answered by Sedd 6 · 1 0

oui, j'en suis à la porte mais je me bat...j'ai des momes autour de moi...ça motive...

2007-01-15 11:30:24 · answer #3 · answered by lou 5 · 1 0

oui , à l'heure d'aujourd'hui la précarité peut toucher tout le monde
du moins les gens que nous sommes car ceux qui dirigent notre pays et leurs acolytes savent placer leur argent!!!!
S'ils délocalisent c'est parce qu'ils y trouvent leur interêt . De nous ils se moquent puisque ils trouveront des gens qui accepteront de travaillerà moindre prix .
Ne nous trompons pas de cible lors des prochaines élections !!!
et ayions confiance en l'avenir ..... solidarité surtout

2007-01-15 18:15:05 · answer #4 · answered by niaouli 4 · 0 0

Pourquoi pas? nul n'est assuré de son avenir . La vie est un combat , celui qui pense que tout va lui tomber tout cuit a déjà perdu ce combat . Penser pouvoir se reposer sur les acquis sociaux ,avec un optimisme béât , c'est perdre sans livrer bataille. Compter sur l'état ,pour nous assurer une vie décente ,c'est être vraiment naïf . Alors que le produit de l'impôt sur le revenu sert tout juste a payer les intérêts de la dette publique ,il est temps de ne plus croire aux promesses préélectorales et de se poser des questions dans le genre de celle que tu poses.

2007-01-15 11:59:40 · answer #5 · answered by Protagoras pour rire avec vous 7 · 1 1

ça peut arriver à tout le monde l'important c'est de repartir du bon pied

2007-01-15 11:32:55 · answer #6 · answered by Olive0877 5 · 0 0

Ne jamais dire jamais... tout est possible.

2007-01-15 11:32:08 · answer #7 · answered by aspirateur 4 · 0 0

Si on va dans ton sens, la précarité touche tout le monde (elle ne nous touchera pas "un jour"). La vie n'est pas assurée pour tout le monde jusqu'à 100 ans. Alors la précarité est présente à tout instant, pas "un jour"

2007-01-15 11:29:56 · answer #8 · answered by Dryss 6 · 0 0

Tout est possible en effet. Mais quelle pensée morbide.

2007-01-15 11:29:45 · answer #9 · answered by Nanouchka 4 · 0 0

La précarité m'a touchée à plusieurs reprises, depuis ma naissance.
En tant qu'enfant, on est totalement victime car un enfant meurt si on ne couvre pas un certain nombre de ses besoins (cf Maslow's list of needs). On souffre de cette précarité, mais on ne peut rien y faire puisqu'on est totalement dépendant de ses parents ou de la personne qui doit ou devrait prendre soin de nous. Certains besoins sont la nourriture, des vêtements, un toit, et que ces choses soient stables, donc reviennent tous les jours. Il y a aussi les besoins psychologiques. Un jeune enfant que l'on nourrira et vêtira, mais à qui on ne parlera pas, qu'on ne câlinera pas pourra souffrir d'hospitalisme. On a énormément trouvé cela dans les orphelinats roumains fondés par Ceaucescu, où les enfants étaient nourris et vêtus, mais n'avaient pas de jouets pour stimuler leur cerveau, et ne recevaient aucun geste de tendresse. Beaucoup de ces enfants se laissent mourir.

En tant qu'adulte, la façon de supporter la précarité dépend de la vie qu'on a eue avant avec ses parents ou caretakers. Si une seule personne a donné à un enfant vivant dans la précarité totale a un jour donné un geste ou un mot d'amour, d'intérêt positif à cet enfant, il aura plus de chances de s'en sortir lorsqu'il deviendra adulte. Lire à ce sujet tous les livres récents de Boris Cyrulnik sur la "résilience".

Par contre, malgré une bonne résilience, on peut atteindre le niveau maximum de précarité que l'on peut supporter. Ce niveau change d'une personne à l'autre.
En ce qui me concerne, j'aurai, dans un peu plus de 3 mois, environ 800 Euros de retraite pour SUR-vivre. Ce n'est pas humain, mais cela se répand de plus en plus avec la mondialisation, l'indifférence des gens pour les autres, l'attrait unique du fric pour le fric, etc.....
Il est évident qu'avec 800 Euros je ne pourrai rien faire, alors que j'ai travaillé toute ma vie, souvent le jour comme secrétaire et effectuant la nuit des traductions afin d'élever seule mes deux enfants. Lorsque j'ai su l'aumône que je recevrai alors que je travaille depuis l'âge de 17 ans, ma dignité a été tellement atteinte que j'ai décidé, malgré mon amour de la vie (je n'ai aucune envie de mourir à 60 ans), de partir à l'étranger me suicider. JE NE SERAI JAMAIS S D F.

2007-01-15 23:28:29 · answer #10 · answered by primavera8947 4 · 0 1

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