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Est-il aussi bien que ça ?

2007-01-13 07:39:16 · 16 réponses · demandé par fabian 4 dans Arts et sciences humaines Livres et auteurs

J'aimerai avoir quelques opinions avant d'aller me l'acheter je n'ai plus de livre non lu sous la main. Merci

2007-01-13 07:49:51 · update #1

16 réponses

... c'est un coup de poing dans la gueule littéralement... Et tu n'as pas lu le reste... Au milieu de cette avalanche de haine et de vomi... Tu perçois une faible lueur... C'est la faible lueur de ton âme qui essaie de survivre à tous tes reniements...

2007-01-13 07:47:47 · answer #1 · answered by pistache 1 · 2 0

Voyage au bout de la nuit

Résumé du roman

Envoûté par la musique d'une parade militaire, Bardamu s'engage dans l'armée. Il découvre l'horreur des combats de 1914, l'humiliation hiérarchique, l'absurdité du sang versé. Rapidement blessé, il est transféré dans différents hôpitaux. Il s'aperçoit que civils et médecins ne sont pas étrangers à cette guerre et qu'ils contribuent, eux aussi, à intensifier la boucherie. Le conflit lui permet de découvrir la lâcheté qui l'habite. Réformé, il fait la connaissance de quelques femmes (Lola, Musyne) puis décide de partir travailler dans la colonie de la Bombola-Bragamance, en tant que gérant de comptoir commercial.

Le voyage jusqu'en Afrique à bord de l'Amiral Bragueton et son court séjour à Fort-Gono confirment à Bardamu que la violence et la guerre sont partout présentes et que lutter est indispensable pour espérer survivre. Perdu au coeur de la forêt tropicale, Bardamu est confronté à la brutalité des colons blancs envers les noirs et aux mêmes pouvoirs hiérarchiques qui écrasaient les hommes à la guerre. Employé de la Compagnie Pordurière, il s'installe au comptoir de Bikobimbo et retrouve Robinson, un personnage déjà rencontré sur les champs de bataille. Incapable de s'adapter au climat et de respecter les exigences de sa compagnie, Bardamu tombe malade puis met le feu à sa factorie. En proie au délire, il est transporté jusqu'à la côte et est embarqué à bord d'un bâtiment espagnol qui lui paraît être une galère.

Le navire l'emmène jusqu'à New-York où il devient "agent compte-puces" pour déjouer la surveillance des services d'immigration. Rapidement, il s'aperçoit de la pauvreté qui touche les Etats-Unis. Il retrouve Lola, lui extorque de l'argent puis gagne Detroit où il est embauché comme ouvrier chez Ford. Le travail à la chaîne ressemble étrangement à l'esclavage... Il devient l'amant de Molly, une prostituée, qui lui propose de partager son bonheur. Bardamu refuse et rentre en France, le coeur gonflé et meurtri par toutes ces expériences.



Il étudie la médecine et ouvre un cabinet à Rancy. Les difficultés financières auxquelles il se heurte, le misérabilisme, la cupidité et la mesquinerie de ses patients font que Bardamu reste encore et toujours confronté au spectacle quotidien de la mort. Le décès du jeune Bébert, un patient de Bardamu, est vécu comme une expérience très douloureuse. La recherche médicale accentue encore cette injustice puisqu'elle se révèle incapable de sauver l'enfant de la typhoïde. Bardamu se retrouve bientôt mêlé à une sombre histoire.

Les époux Henrouille, clients de Bardamu, ont l'idée de tuer une mère âgée et font appel pour cela à Robinson. En posant le pétard destiné à la vieille femme, Robinson se blesse et devient aveugle. Les Henrouille le recueille et sollicitent Bardamu pour se débarasser de Robinson et de la mère, devenue gardienne de la cave d'une momie à Toulouse. Bardamu quitte Rancy et rejoint une troupe de music-hall où il travaille comme figurant. Il fréquente des proxénètes, des prostituées, et part passer quelques temps à Toulouse. Robinson, presque aveugle, semble proche de se fiancer avec Madelon, dont Bardamu devient l'amant. La chute mortelle de la vieille Henrouille dans un escalier, vraisemblablement poussée par Robinson, incite Bardamu à regagner Paris.

Engagé dans l'établissement psychiatrique du docteur Baryton, il se lie d'amitié avec celui-ci. Rapidement, Baryton sombre dans la folie et s'enfuit visiter le monde en laissant la responsabilité de sa clinique à Bardamu. Robinson reparaît. Il a recouvré la vue et son amour pour Madelon s'est éteint. Bardamu le cache dans sa clinique pour le soustraire à Madelon qui reparaît à son tour. Elle tente à nouveau de séduire Bardamu dont Sophie, une infirmière slovaque, est la nouvelle maîtresse. Pour apaiser les esprits, Bardamu propose une sortie à la fête des Batignolles afin de réconcilier tout le monde. Robinson refuse les avances de Madelon dans le taxi et celle-ci le tue avec un revolver. Après l'agonie de Robinson, Bardamu se retrouve seul en bordure d'un canal...



" De loin, le remorqueur a sifflé ; son appel a passé le pont, encore une arche, une autre, l'écluse, un autre pont, loin, plus loin... Il appelait vers lui toutes les péniches du fleuve toutes, et la ville entière, et le ciel et la campagne, et nous, tout qu'il emmenait, la Seine aussi, tout, qu'on n'en parle plus. "

tu peux aussi écouter un extrait dit par Michel Simon

2007-01-13 16:33:22 · answer #2 · answered by Anonymous · 2 0

Tout a été dit...

Mais comme j'adore ce roman et que mon pseudo n'est rien d'autre que le nom du "héros", en fait "anti héros" du roman, j'apporte ma petite pierre : il existe une version du roman géniale accompagnée de dessins de Tardi. Un peu cher l'album : une trentaine d'euros je crois mais si tu as aimé (tu nous le diras) cela peut être un joli achat.

Commence donc par la version poche et après tu verras....

Bonne lecture !!!

2007-01-13 16:28:59 · answer #3 · answered by bardamu 4 · 1 0

Oh oui !!! Il a un style totalement à part et un vocabulaire absolument fabuleux. C'est un brulot antimilitariste qui vaut la peine d'être lu et relu et c'est une preuve que l'on peut être une ordure et... un génie !! Bizarre mais vrai !!!

2007-01-13 16:12:56 · answer #4 · answered by astrid78 2 · 1 0

La plus grande gifle littéraire que j'ai jamais pris;

Après ce livre tu vois la littérature différemment.

Quand tu vois le nombre de bouquins nullissime qui sont publiés actuellement et la valeur de cette oeuvre tu ne liras plus de la même façon.

Et ensuite tu lis Mort a Crédit.
Fabuleux encore plus aboutit.

2007-01-13 15:53:18 · answer #5 · answered by vitouxs 4 · 1 0

C'est un roman génial, un de ceux qui sont à l'origine de mon goût pour la littérare.
Une fois que tu l'auras lu, tu pourras lire aussi "Mort à crédit", que Céline a écrit ensuite, mais qui chronologiquement se situe avant, dans l'adolescence du narrateur.

2007-01-14 02:48:14 · answer #6 · answered by dom 3 · 0 0

Le début est à pisser de rire, la fin pénible par son antisémitisme pathologique, mais rien que la première moitié, ça vaut l'achat en livre de poche !

2007-01-13 17:01:04 · answer #7 · answered by zabou 3 · 0 0

moi j'en ai lu les 60 premieres pages,
le style est particulier
melange de genial et de brouillon
sinon l'histoire est pas mal
et puis si tout le monde le place comme le livre du GENIE celine c'est qui a un truc
pour 5 euros tu peut l'avoir

2007-01-13 16:04:25 · answer #8 · answered by Anonymous · 0 0

c'est grand

2007-01-13 16:03:49 · answer #9 · answered by laabidi 3 · 0 0

Oui, ça décoiffe ! Et n'oubliez pas de garder assez de musique en toi... Puis lisez un livre lumineux après, comme Le Docteur Jivago. Bonne lecture !

2007-01-13 16:00:24 · answer #10 · answered by carosalut 3 · 0 0

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