2007-01-11 11:37:40 · 22 réponses · demandé par Hades et Persephone 7 dans Arts et sciences humaines ➔ Philosophie
ça dépend, chaque cas est différent ... mais peut-on considérer l'arrêt des soins et des machines comme de l'euthanasie ? c'est juste 'laisser faire la nature' ...
bien évidemment, si le malade le réclame (cancer en phase terminale, communication impossible avec l'extérieur [sauf par un petit clignement d'oeil ou un doigt qui bouge ..], ce n'est pas un assassinat ... pour autant, il ne faut pas 'piquer' quelqu'un au moindre petit coup de blues ...
si le malade est incapable de le demander mais a fait savoir à ses proches (lors de discussions souvent animées sur le sujet) qu'il ne souhaitait pas être traité comme un cobaye ... ce n'est pas non plus un assassinat ... mais il faut que l'entourage accepte l'idée que c'est la fin ... et prévienne les médecins ...
par contre, si le malade n'en a jamais parlé autour de lui et est incapable de communiquer et aura quoi qu'il arrive de très lourdes séquelles (je ne parle pas d'un simple coma) ... alors là ... j'en ai aucune idée ... on ne peut pas garder indéfiniment quelqu'un en vie sous prétexte qu'on a le matériel pour ... donc, débrancher quelqu'un n'est à mon avis pas un assassinat ...
ensuite, le cas le plus 'dégueulasse' ... le malade le réclame ... mais on lui refuse ... alors là, c'est de la torture morale est physique ... que ce soit pour de stupides croyances (qui n'ont plus lieu d'être en de tels moment) ... ou juste à cause d'une législation en retard sur les moeurs actuels ... refuser l'euthanasie pourtant 'nécessaire' (on ne peut souffrir éternellement) est criminel ... on n'a pas le droit de garder en vie quelqu'un ne pouvant ni se déplacer, ni communiquer ... mais seulement 'penser' (si le cerveau fonctionne encore ...) au passé et au jour où il pourra enfin partir ... la vie est faîte pour être un minimum vécue, pas pour vivre dans un cauchemars perpétuel ... la perte de la notion du temps peut mener à la folie ...
donc, tant qu'il n'y a aucune chance de guérison ... et que le souhait est formulé (ou l'a été), ce n'est pas un assassinat ... ni même un suicide commandé ... je dirais plutôt ... un accompagnement ...
l'assassinat, c'est seulement si la personne a clairement dit qu'elle souhaitait être assistée jusqu'au bout ...
2007-01-11 12:10:19 · answer #1 · answered by Anonymous · 4⤊ 0⤋
l'euthanasie ne peut ni être considéré comme un suicide ni comme un assassinat.
2007-01-12 05:29:34 · answer #2 · answered by Anonymous · 3⤊ 0⤋
Je sens que les religieux vont me mettrent des evaluations negatives mais l'euthanasie est une preuve d'amour !! Ne pas accepter les dernieres volontes du proche souffrant, tout ca pour pouvoir etre encore avec lui quelques temps, n'est-ce pas de l'egoisme ?? Au contraire, donner l'ordre au medecin d'abreger les souffrances de l'etre aime, respectant ainsi les volontes de ce dernier tout en se culpabilisant de l'avoir tue, n'est-ce pas un acte de courage ??
Ceux qui ont fait piquer leur animal de compagnie comme moi comprendront que c'est dur pour celui qui reste d'envoyer son meilleur ami souffrant d'un cancer generalise vers un monde meilleur ! Si on le fait pour nos betes, pourquoi pas pour nos semblables ?
2007-01-12 04:16:56 · answer #3 · answered by vince 2 · 4⤊ 1⤋
Un assassinat? Comme tu y vas! Vas dire ça à la maman de Vincent Humbert.
Ce n'est pas un suicide commandé (sui-cide= SE TUER) parce que l'euthanasié ne se tue pas lui-même (il n'en a plus les moyens). Et puis le suicide n'est pas un bien de consommation que l'on peut commander ni une pratique que l'on peut imposer à un proche. Je pense qu'il faut le percevoir en dehors de ces 2 catégories. Un assassinat implique une faite grave qui rejette la responsabilité sur le parent qui enthanasie. Le suicide a une connotation de renoncement (et peut-être de lâcheté..... en écho à une de tes précédentes questions) qu'on ne peut raisonnablement pas invoquer dans l'euthanasie. Moi l'euthanasie me fait un peu penser au harakiri ou sépuku. En un sens, on commande une mort (pour reprendre ton expression) afin de préserver sa dignité ou son honneur. Comme l'euthanasié ne peut plus bouger, c'est un parent qui se charge de l'acte.
2007-01-12 02:04:00 · answer #4 · answered by Gally Léo 5 · 3⤊ 0⤋
je pense plutôt un acte suprême de l'amour
2007-01-12 18:03:58 · answer #5 · answered by Gui 7 · 2⤊ 0⤋
l'euthanasie ne peut ni être considéré comme un suicide ni comme un assassinat.
2007-01-12 06:01:57 · answer #6 · answered by stefan 4 · 2⤊ 0⤋
Une délivrance pour tout ceux dont
la souffrance est insurportable et irrémédiable.
Que seule la mort d' un coup de faucille,
euthanasie ou pas, sortira de l' enfer
que vivent ces grands malades condamnés.
La question est:
-"Pourquoi utilise-t-on des lits, des cris et
des horreurs pour remplir la marche des instituts médicaux ?"
Enfin bon...........heureusement que nous avons
tout de même des gens honnêtes dans ce milieu,
et plus que compétent.
Le terme de "suicide commandé" pour l' euthanasie,
me dérange un peu, sans vouloir vous froisser.
Mais plutôt "un suicide aux fins de délivrance."
Un suicide bien COURAGEUX dans ce cas uniquement.
2007-01-12 02:19:39 · answer #7 · answered by ... 5 · 2⤊ 0⤋
Je n'aurais voulu parler que de ce qu'aborde - parmi d'autres aspects de la question - TOCHTITI MOZOMANI:
l'horreur, la torture, de se voir refuser une euthanasie réclamée .
C'est là que se situe le plus grand assassinat : celui de la volonté et de la liberté de la personne en demande d'en finir .
C'est vu sous cet angle que le problème me touche le plus .
j'aurais aimé développer( d'autres points de vue aussi ), mais il est tard, je suis fatiguée, et beaucoup ont très bien répondu déjà .
Salut matou . Miaou
.
2007-01-12 20:09:06 · answer #8 · answered by LA Miette 6 · 1⤊ 0⤋
ni l'un ni l'autre ça s'appelle du respect
2007-01-12 16:46:13 · answer #9 · answered by sylvette.p 5 · 1⤊ 0⤋
c'est un suicide commandé à quelqu'un par une personne dans l'incapacité physique d'agir lui meme
2007-01-11 23:30:02 · answer #10 · answered by Anonymous · 1⤊ 0⤋