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Toutes les informations qui nous parviennet, ou presque, ont été traitées par un journaliste. Personne ne pouvant etre objectif à 100% sur tous les sujets, ne craignez vous pas la désinformation volontaire ou involontaire des médias ?

Exemple d'info traitée très différemment dans un second temps :
http://www.dailymotion.com/video/xxplh_le-vrai-vrai-sarkozy

2007-01-10 08:06:05 · 12 réponses · demandé par Jul 2 dans Actualités et événements Médias et journalisme

12 réponses

Pour être objectif, il faudrait d'abord savoir de quoi on parle...

Aujourd'hui les journalistes parlent beaucoup, ressortent des mots techniques à n'importe quelle sauce sans connaître leur signification, utilisent des mots anglais parce qu'ils ignorent le mot français déjà existant, font des amalgames au lieu de résumés, se mettent en vedette DEVANT les faits, alors que leur tronche, on s'en fout un peut... Ce sont les acteurs de l'actualité qui nous intéressent, pas ceux qui en parlent...

Exemple :
"L'avion du Président s'est posé sur le tarmac de Roissy"
Tiens, moi je croyais que les avions se posaient sur des pistes...
Faudra le dire à ADP parce qu'ils viennent d'ouvrir bêtement deux pistes supplémentaires, alors qu'ils ne savaient même pas qu'ils avaient un T.A.R.M.A.K (acronyme qui désigne l'endroit où l'on parque les avions le matin pour la journée sur une base de l'USAF)

Plus proche de nous, l'accident dramatique de l'hélicoptère dans le parking du resto :
titre : "Camargue, un hélicoptère s'écrase"
Page suivante : "Arles : crash d'un hélicoptère. " et l'article commence comme ça : "Marseille, un hélicoptère s'est écrasé sur un restaurant"
Puis finalement, en lisant l'article, on lit "l'appareil a rencontré un problème au décollage et s'est abattu dans le parking du restaurant"
Alors, à quel moment disent-ils la vérité ??? et là , il n'y a pas de secret d'état que diable !!!

Et ces gens là veulent nous expliquer la politique extérieure des USA, les problèmes de l'A380, les cours du pétrole et la météo !!!

Franchement, il y a beaucoup de métiers où si on était aussi peu professionnel, on serait viré en moins de le temps qu'il faut pour mettre un pied dans la partie charnue d'un individu...

PS : je repasse sur le topic et je salue rais1956 que je viens de lire avec grand plaisir.

2007-01-10 08:32:08 · answer #1 · answered by Martial3 6 · 0 0

NON?ET POUR T'EN CONVAINCRE,LIS CET ARTICLE D'UN JOURNALISTE ALGERIEN MAAMAR FARAH DU JOURNAL LE SOIR D'ALGERIE.Au premier jour de la guerre néocoloniale d’Irak, le 20 mars 2003, je concluais ainsi ma chronique intitulée «SVP, ne les appelez pas terroristes !» : «Alors, si certains jeunes passent à l’action, sous des formes où la violence ne sera pas absente, s’il vous plaît, ne les appelez pas «terroristes » ! Ils ne défendront pas le tyran Saddam, ils ne feront que perpétuer le noble combat mené par vos valeureux aïeuls, du temps de la révolution américaine contre l’occupant britannique !» Reconnaissons à Bush et à son staff la clarté du langage lorsqu’il s’agit de désigner leurs ennemis, qu’ils définissent par «terroristes»,— of course !—, mais aussi par «insurgés».

Autrement dit, et au moment où certains «plus royalistes que le roi» de chez nous, ultras du démocratisme exportable made in USA, mettent tout le monde dans le sac du terrorisme, l’administration américaine admet qu’il y a des résistants, des militants armés qui refusent l’occupation et qui se battent contre elle. L’Algérie, pays de la glorieuse révolution du 1er Novembre, aurait dû être le premier pays du monde arabe à saisir le sens du combat des résistants irakiens ; le saisir, mais l’aider également par tous les moyens. D’abord, par fidélité à nos principes révolutionnaires et à la ligne diplomatique traditionnelle de soutien aux causes justes. On voit bien que ces principes et cette ligne sont toujours d’actualité lorsqu’il s’agit du Sahara occidental. Pourquoi sont-ils mis en veilleuse dans le cas de l’Irak ? Ensuite, par devoir de solidarité avec un peuple qui a tant donné pour la Révolution algérienne. On ne le dit pas toujours, mais l’Irak a été parmi les principaux pays arabes qui se sont mobilisés, d’une manière franche et loyale, pour l’Algérie combattante. Au moment où les Algériens en avaient le plus besoin, les Irakiens étaient là. De même que les Egyptiens, les Syriens, les Tunisiens, les Libyens, les Marocains, etc. Nos deux voisins, par exemple, n’avaient pas peur de la France coloniale : ils ont traduit dans les faits, et parfois dans la douleur du sacrifice commun, les nobles sentiments de solidarité et d’entraide entre les peuples frères. D’où nous vient-il aujourd’hui de considérer que les affaires de tous ces peuples, dans la paix, comme dans la souffrance de l’occupation, ne «nous concernent pas». Sommes-nous devenus si lâches, si corrompus, que nous nous cachons derrière des motifs fallacieux pour justifier notre égoïsme et notre alignement sur les positions de l’Oncle Sam ? Certains nous sortent les pneus crevés du style : «Les frères arabes se sont détournés de nous au moment où nous en avions tant besoin, durant la décennie noire. Certains ont même alimenté le feu qui nous dévorait.» Il est vrai que des régimes réactionnaires ont apporté une aide politique et financière aux courants extrémistes ; ils sont connus. Curieusement d’ailleurs, ce sont les meilleurs alliés du pouvoir actuel. Mais peut-on en dire autant des peuples ? Et puis, soyons honnêtes, si certains s’en sont tenus à une réserve très diplomatique, c’est à cause de notre position officielle. Ne considérait-on pas, à l’époque, que tout acte, voire toute déclaration par rapport à ce sujet était une «ingérence dans nos affaires intérieures» ? J’avais d’ailleurs commis plusieurs billets (petit format) sur cette drôle de manière de considérer notre rapport à l’autre. Je crois sincèrement qu’en dressant un mur entre nous et le monde extérieur, nous avions empêché nos frères et nos amis de comprendre ce qui se passait chez nous, et a fortiori de nous aider. Aujourd’hui, il s’agit de bien comprendre les enjeux. Ce qui se joue en Irak, n’est pas seulement l’avenir de ce pays. Le nôtre aussi est concerné. Celui de tous les pays arabes, confrontés au plus grand péril de leur jeune existence. L’Irak devait être le modèle démocratique de ce nouveau Moyen-Orient qui s’étend jusqu’au Maghreb. Mais avant de l’offrir comme exemple, il fallait détruire les éléments constitutifs de cette nation, installer la terreur et la guerre civile, le chaos même, afin de détourner le peuple du pillage de son pétrole et préparer sa division en plusieurs petits Etats ethniques et confessionnels. La même chose nous attend et c’est pourquoi nous devons savoir de quel côté nous sommes. Dans le cas de l’Irak, tous les autres discours sont superflus. Ils servent la diversion ! Il ne s’agit pas de savoir si nous sommes pour la démocratie ou la dictature — c’est tellement évident !—, si nous sommes pour le modernisme ou l’archaïsme, ou encore si nous sommes pour ou contre l’islamisme politique. Il s’agit de nous préparer à défendre l’unité de notre nation, la sauvegarde de nos cultures millénaires ; il s’agit de savoir si nous sommes capables de nous assumer en tant que nation libre, ayant la pleine souveraineté sur ses richesses et les leviers de son économie, capable d’affronter les défis du futur, dans la fierté et la dignité, ou si notre sort est d’être des sous-Américains ! Et c’est pour cette raison fondamentale que nous devons bien expliquer aux jeunes générations que les «Rambos» de leurs films préférés, tous ces agents spéciaux bien baraqués et tous ces Marines intrépides et habiles ne sont rien à côté des jeunes résistants de Falloudjah ! Les premiers, ces héros positivés à l’extrême, ne sont que des figurants jouant dans les films hollywoodiens de propagande. Ce sont des «tigres en papier» ! Les seconds sont de vrais combattants, agissant pour une noble cause ! Viktor Litovkine, commentateur militaire de l’Agence RIA Novosti, résume en ces termes la faillite de l’impérialisme en 2006 : «L’administration Bush et les Etats membres de sa coalition ont oublié à leurs dépens une vérité d’évidence : on peut vaincre des Etats, pas des peuples.» Oui, pourquoi ce scepticisme et même ce pessimisme chez certains de nos observateurs ? L’année qui vient de s’écouler a sonné le glas des impérialistes qui, après avoir été arrogants et méprisants, rasent désormais les murs. Où est ce Tony Blair à la suffisance maladive, élève d’un maître qui doit impérativement retourner à l’école des peuples ! Voyez la tête de Bush. Il a perdu son assurance et son air triomphal d’il y a quatre années ! Et grâce à qui ? Grâce à ces jeunes révolutionnaires qui ont mis à genoux les armées les mieux équipées du monde. Pourquoi nos penseurs défaitistes ne se posent pas la question de savoir s’il est normal, logique, rationnel, sensé, admis que des «gueux», armés tout au plus de kalachnikovs, remportent la bataille contre les avions, les hélicoptères, les blindés et des troupes surentraînées, bénéficiant de la meilleure formation et d’un équipement sophistiqué ? Est-il normal que ces gavroches du XXIe siècle, armés de leur seul courage et de la foi en la victoire inéluctable de leur peuple, mettent en déroute cette puissante armée qui bénéficie d’une couverture digne des films de science-fiction. Sur terre, dans les airs et même dans le cosmos, grâce à des satellites de la dernière génération, fonctionnant avec des programmes informatiques sophistiqués ultrasecrets, capables de déceler une présence humaine à quelques centimètres près ! Et que dire de tous ces systèmes complexes de radars pointés sur les zones où s’activent les résistants, ces missiles de croisière aux performances reconnues et appréciées et toutes ces trouvailles sorties des laboratoires du Pentagone ! Bush peut envoyer des troupes par centaines de milliers et les scientifiques de la mort se creuser les méninges pour inventer d’autres joujoux de destruction massive, rien ne changera l’issue de ce conflit et aucune force ne fera tourner la roue de l’histoire dans le sens contraire à la volonté des peuples. A défaut de les aider, reconnaissons leurs grandes réalisations à la limite du miracle et adressons- leur un message de solidarité et d’espoir. Nous pouvons en être fiers. Non, il faut chercher ailleurs les lâches ! Ils ne sont pas des nôtres…
M. F.

P. S. : J’ai bien aimé cette réaction d’un lecteur français à l’un de mes derniers articles : «Eux n’ont pas besoin de se faire exploser en kamikaze: ils ont les moyens de tuer en masse tout en donnant des leçons de démocratie.»

2007-01-10 10:04:57 · answer #2 · answered by rais1956 3 · 1 0

Aucun journaliste ne doit être objectif. Un journaliste est salarié d'un journal, et ce journal a sa ligne éditoriale.
Personne n'a jamais créé un journal pour informer. On fonde un journal pour convaincre ou pour gagner de l'argent, et si possible les deux à la fois.

2007-01-11 03:08:55 · answer #3 · answered by Civis M 6 · 0 0

journalisteen politique , pas besoin d avoir le bac pour ecrire sego ou sako , ca parle que de ca et des idiots qui servent la soupe;
les francais depriment ? ah bon mais pourquoi

2007-01-10 18:30:23 · answer #4 · answered by ☀️Joana 7 · 0 0

aucun journaliste , ni journal (télévisé ou papier) n'est objectif. ils soutiennent tjs un parti, un pays, etc...c'est pour ca qu'il ne faut pas se limiter a un seul journal et en regarder/lire plusieurs. Il faut utiliser notre esprit critique et savoir tirer l'information de tous leurs blabla.

2007-01-10 08:51:50 · answer #5 · answered by feline2223 3 · 0 0

je ne le crains pas,j'en suis SUR!!!!!

Merci pour le lien

2007-01-10 08:40:03 · answer #6 · answered by alain34 2 · 0 0

Bien sûr que le manque d'objectivité des journalistes est à redouter...les journalistes américains notamment avaient fait tres fort pour essayer de "prouver" que l'Irak possédait des armes de destuction massives

Sur la vidéo : le but de cette vidéo est grosso modo de faire passer les journalistes (notamment télé) pour des gens de gauche, il suffit de regarder 2 secondes le JT de Pernaud, les JT de 20 heures sur TF1 et même France 2 pour s'en dissuader. TF1 est clairement de droite (Balladur en 93-95, puis aujourd'hui soutien à Sarko), France 2 est + au centre...quand à ségolene elle s'en prend plein la gueule quand elle va a l'étrager :épisode du hezbollah alors que personne n'avait entendu le mot Nazi dû à une mauvaise traduction (confirmé par tout le monde sur place) et voyage en Chine ou tout le monde s'est foutu de sa gueule comme quoi elle n'y connaissait rien, alors qu'elle n'est pas plus incompétente que Sarko
Quand Sarko est allé lecher le cu* de Bush aux Etats Unis en disant ke la France avait été arrogante à propos de l'Irak, les images n'ont été diffusées qu'une seule fois et personnes n'a insistés sur ces propos dignes d'une personne qui devrait aimer la France ou la quitter

2007-01-10 08:23:00 · answer #7 · answered by karamba 2 · 0 0

Comme disait mon grand-père:
"Ils voudraient tirer l'oeuf du cul de la poule avant qu'il ne soit sorti!"

2007-01-10 08:21:18 · answer #8 · answered by yourilou 4 · 0 0

Non seulement ils ne sont pas objectifs, mais désormais les médias considèrent qu'un journaliste qui n'a pas de bord politique n'est pas intéressant, car non polémique, c'est le journalisme spectacle !

2007-01-10 08:19:26 · answer #9 · answered by Rominet 5 · 0 0

C'est la qu'intervient le bon vieux Descartes: JE PENSE DONC JE SUIS.
Et son corollaire: JE DOUTE DONC JE SUIS.

Doutez de tout ce que vous lisez dans les journaux, entendez a la radio et voyez a la television.

2007-01-10 08:11:07 · answer #10 · answered by Anonymous · 0 0

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