le hasard dans la science n''est que la probabilité (math)
2007-01-10 04:51:51
·
answer #1
·
answered by bobo 4
·
0⤊
2⤋
Dans le langage ordinaire, le mot hasard est utilisé pour exprimer un manque apparent, sinon de causes, au moins de connaissance des causes. On parle de hasard :
quand on se retrouve dans une situation imprévue,
quand on ne sait pas ce qui va se passer
quand on ne souhaite pas entrer dans le détail des causalités.
Deux incertitudes sont connotées par le terme : incertitude sur les causes (si causes il y a), et sur les conséquences (si conséquences il y a).
En statistique, on parle de variables aléatoires, c'est-à-dire de distributions de probabilité.
En informatique, le terme hasard peut paraître assez incongru, mais lorsque l'on parle de hasard, on veut surtout parler de génération de nombres pseudo-aléatoires : la logique qui les sous-tend est supposée suffisamment éloignée du problème où on les injecte pour ne pas se distinguer d'une suite réellement aléatoire.
En mathématiques Les décimales de pi n'ont rien d'aléatoire, mais la distribution des chiffres ou des groupes consécutifs de N chiffres de ses décimales en ont cependant les caractéristiques.
En physique, des phénomènes sont représentés comme des aléas. C'est le cas par exemple en mécanique quantique ou en théorie cinétique des gaz.
2007-01-10 12:54:06
·
answer #2
·
answered by mozar41 4
·
1⤊
1⤋
De toute façon, le hasard est omni-présent dans la science, sauf que le chercheur va d'abord chercher à le borner, c'est-à-dire cerner les conditions pour lesquelles un système fonctionne dans des conditions maximales et dans des conditions minimales. Le hasard peut être lié à des paramètres "hasardeux" ou qu'on ne sait pas encore bien définir.
Le bruit peut être vu comme élément du hasard, on essaie donc de le minimiser.
Si par exemple tu jettes une boule vers une zone située à 200 mètres de toi et que tu la lances 200 fois, le hasard lié au vent, à ta force, à ton élan, va jouer sur l'arrivée de la boule sur la zone. Mais après avoir fait 200 essais, tu pourras définir la zone la plus susceptible de recevoir la boule.
C'est une approche statistique et c'est avec la statistique que le chercheur peut attribuer une loi de comportement à un phénomène qui est régi en partie au hasard.
Pour te répondre, je dirai que la science ne peut pas renier le hasard puisqu'il est présent partout. Mais elle essaie de minimiser ses effets pour déduire des lois physiques fondamentales.
2007-01-13 11:22:37
·
answer #3
·
answered by Anonymous
·
0⤊
1⤋
Oui, dans le cas de la mécanique quantique, le hasard a sa place. Et elle n'est pas fausse. Je viens de la comprendre, aujourd'hui même, en lisant une parution sur le "Chat de Schrödinger" où ses "bizarreries" apparentes sont détaillées. En fait, pendant que les systèmes "macroscopiques" (gros par rapport au monde des atomes et particules) vieillissent, les systèmes quantiques, tant qu'ils ne décorrèlent pas, effectuent des allers et retour incessants entre deux positions du temps. Ils n'ont donc pas, pendant cette durée (pour nous) de flèche du temps définie, et peuvent donc explorer toutes les possibilités imaginables entre deux états. Ceci est l'analogue parfait du "pompage" dans un laser. A partir du moment où une seule information "fuit" vers l'extérieur (comme le faisceau laser qui jaillit par le semi-miroir de la cavité résonante), ces allers et retour temporels deviennent impossibles. Cela force le système à adopter une flèche du temps, et l'état de ce système se trouve être celui dans lequel il se trouve à cet instant-là (pour nous). Etant donné le très grand nombre d'allers et retour qui ont été effectués, cet état se retrouve, pour nous, donné au hasard, mais est bien réel. On ne peut cependant, tant qu'on n'a pas effectué de mesure (instaurant, de ce fait, une flèche du temps pour le système quantique), que définir une probabilité pour le résultat. Il n'y a donc plus le moindre paradoxe, et tout devient, vu ainsi, d'une luminosité aveuglante. Remarquons au passage que cela valide sans doute la thèse des "multi-univers" d'Everett. A chaque "temporolasage", un système quantique local bascule dans un futur bien déterminé et irréversible. (Comme le rayon laser ne peut revenir dans la cavité résonante qui l'a émis) Mais ceci peut n'être vrai que pour nous, qui faisons partie de l'un des nombreux avenirs possibles. Et rien n'interdit de penser qu'il puisse exister une très grande multitude d'univers issus de la situation de départ. Nous n'appartiendrions alors qu'à celui auquel a abouti notre conscience.
2007-01-12 15:00:17
·
answer #4
·
answered by erretnien 2
·
0⤊
1⤋
Oui le hasard fait parti de la science aussi bien dans le déclic pour certaine découverte mais surtout dans le comportement de phénomènes physiques par exemple (désolé pour l'exemple mais c'est mon domaine de compétence) ou on parle de comportement probabiliste.
Qui dit comportement probabiliste ne dit pas anarchie loin de la.
Un exemple au hasard...............
Dégradation d'un isotope (par exemple radioactif) en un autre isotope: problème classique dans la physique nucléaire ou on parle d'une grandeur caractéristique, la période de demie vie.
Au bout de ce temps caractéristique un isotope à 1 chance sur 2 de se "désintégrer" on introduit donc une notion de probabilité mais on sait pour autant assez bien caractériser le système. L'activité d'une masse donnée de l'isotope sera réduite de moitié au bout de sa période de demi-vie alors que c'est une loi probabiliste qui a régi la dégradation de tel ou tel isotope.
2007-01-11 04:27:06
·
answer #5
·
answered by richnore 2
·
0⤊
1⤋
si on place l'informatique dans la science, le hasard est un vrai pobleme !
en tout cas ne serait-ce que pour modeliser des fonctions mathématiques et les tester avec des nombes "au hasard" ou aléatoires...
les informatitiens créent donc des fonctions (random) qui "calculent un nombre au hasard" ... eh oui !
2007-01-11 01:30:59
·
answer #6
·
answered by richoc 2
·
0⤊
1⤋
Quand Einstein disait que dieu ne joue pas au dés, il pensait à la physique quantique, qui raisonne en terme de probabilité.
Pour lui, la physique quantique était forcément fausse. ce fut peut être sa plus grande erreur, car la mécanique quantique a été plus que vérifiée depuis. On essaye toujours de relier sa théorie (la relativité restreinte et générale) avec la physique quantique. Les 2 théorie décrivant respectivement le monde macroscopique et microscopique (paticulaires meme), et n'étant pas généralisable en dehors de leur domaine.
Le théorie des cordes offre des perspective dans le domaine.
Pour revenir à la question, oui, car tout expérience est entaché d'un erreur expérimental (souvent très importante en biologie); Seul une différence significative et répétée est utilisable.
2007-01-10 16:36:52
·
answer #7
·
answered by Anonymous
·
0⤊
1⤋
je ne suis par chercheuse ni scientifique, mais je sais que de grandes découvertes ont été faites par hasard, et d'autre part, le hasard n'existe pas.
2007-01-10 16:26:44
·
answer #8
·
answered by Anonymous
·
0⤊
1⤋
Einstein a dit "Dieu ne joue pas au dés"
Selon lui ,tout est régit par des lois mathématiques, le hasard n'existe pas
@Torgon: ça me revient maintenan, tu as tout a fait raison
2007-01-10 16:14:26
·
answer #9
·
answered by Aiolia 3
·
0⤊
1⤋
Oui bien sûr que le hasard a sa place dans la science. Par exemple, il y a la théorie des files d'attentes qui aide à prévoir
l'affluence du nombre de clients à un comptoir bancaire.À partir
de cela, on peut ajouter un nombre de comptoirs qui tiendra
compte du volume de la future clientèle tout en minimisant le temps d'attente au comptoir.
2007-01-10 14:48:17
·
answer #10
·
answered by frank 7
·
0⤊
1⤋
Pas tant le hasard que la probabilité ou les processus stochastique. Un très bel exemple : le principe d'incertitude d'Heisenberg : "on ne peut connaître simultanément la quantité de mouvement d'une particule et sa position".
La mécanique quantique nous oblige à renoncer à certaines notions classiques, le comportement d'obhets quantiques est régit par des lois probabilistes, ce qui peut être contre-intuitif.
2007-01-10 12:58:54
·
answer #11
·
answered by Iguagua 4
·
0⤊
1⤋