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alors qu'ailleurs c'est au moins 3000!

2007-01-09 07:12:54 · 3 réponses · demandé par mionette 3 dans Voyage France Rhone-Alpes

3 réponses

Le glacier des Bossons descend en dessous de 1500 m

De plus il ne faut pas confondre la zone d'accumulation, qui est au-dessus de 3000 m, et la zone d'écoulement des glaciers, qui n'a pas de limite vers le bas. Cette limite ne dépend que de la puissance du glacier.

Ne pas oublier qu'un glacier est de la glace en mouvement, et que celle que l'on trouve sur le front du glacier provient effectivement à l'origine d'une zone au-dessus de 3000m

2007-01-09 07:47:32 · answer #1 · answered by Kermadec 3 · 1 0

Les variations de longueurs au cours du dernier siècle

En France, les mesures de détail commencent vers 1870, avec les relevés annuels de la position du front de quelques glaciers, principalement dans le massif du Mont Blanc sur les glaciers d'Argentières, des Bossons et de la Mer de Glace, mais aussi sur quelques autres : le glacier de Gébroulaz dans la Vanoise, les glaciers Noir et Blanc dans les Ecrins.

Dans le massif du Mont Blanc, 4 glaciers voisins montrent des variations de longueurs assez semblables avec une crue vers 1890, une autre vers 1920, et une troisième vers 1960, le tout superposé sur une tendance généralement décroissante. La décrue de 1940, la plus forte de ce siècle, a profondément marqué les paysages glaciaires des Alpes. La décrue actuelle, commencée dans les années 1990, sera t-elle équivalente ?
Mais les glaciers de taille très différente ont des temps de réaction très variables. Ainsi, bien que tous les glaciers d'un même massif subissent les mêmes variations climatiques, ils peuvent présenter des variations de longueur très dissemblables, en fonction principalement de leur taille, mais aussi parfois de caractéristiques morphologiques particulières (dénivellée importante, couverture rocheuse, ...). Par exemple, le glacier d'Aletsch en Suisse, le plus grand des Alpes (2 fois la Mer de Glace en longueur : 22 km, et en épaisseur : 900 m), n'a connu depuis 1870 qu'un recul monotone, et a perdu quelques 3 km.

Les variations du front produisent donc une information où se mêlent l'influence du climat et les caractéristiques morphologiques propres à chaque glacier. Pour étudier la relation entre climat et glacier, il est nettement préférable de connaître les variations de l'ensemble d'un glacier, ce qui s'obtient au moyen de mesures du bilan de masse glaciaire annuel.

2007-01-09 07:21:26 · answer #2 · answered by monica 4 · 0 0

Et que la glace, ça met du temps à fondre et le changement de phase glace->eau nécessite pas mal d'énergie.

2007-01-09 09:24:10 · answer #3 · answered by Jako 7 · 0 1

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