Dans cette frénesie de la consommation, et en nous soutenant que consommner c'est Bien, on participe , et développe cette addiction à la consommation.
Poure reprendre ta question, le rôle du publicitaire (entre autres) est de pouvoir rendre un produit qui à la base éventuellement est moche et inutile, en un produit désirable.
Nous vivons dans une société où le futile et l'inutile a pris une importance, une valeur :
Exemple : les produits de luxe, parfum, les sous-vêtements de marque, les chaussures, le dernier tél portable hight tech indispensable, les différents opérateur tél, l'horoscope couillon pour les ados et les jeun's via sms (véritable escroquerie morale pour une tranche de la population manipulable) ....
A Paris, un reportage indiqué que les yeux des personnes se dépalaçant dans la capitale, étaient sollicités de façon plus ou moins agressive par des panneaux de pub, plus de 2000 fois par jour. Ce reportage parlait aussi de ce fait d'une "pollution visuelle", de "matraquage publicitaire".
L'emballage fait vendre pourrait dire un publicitaire.
On ne peut rester insensible à l'esthètique apportée à un produit par les publicitaires (sous-vêtements feminins !!).
Ta question pourrait-elle se décliner de cette façon : est-vous sensibe à l'apparence des choses et des gens, au paraître ?
En partant du principe que l'on connaîtrait la finalité de la pubilicité, on pourrait se protéger et se mettre à l'abri de cette intrusion mercantile dans notre espace de conscience.
Mais, voilà, problème, et je te cite M. Le Lay, pdg de Tf1 :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.
[…]
Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.
[…]
Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise…
[…] (1)
Faut'il devenir paranïaque et rester sur nos gardes ?
On parle aussi de "notre pouvoir d'achat", et parfois on pourrait dire "notre capacité d'achat" ou "notre obligation d'achat" : celui de participer à la vie économique de notre pays.
"Mais, focalisée sur le produit, sur le meilleur rapport qualité-prix, la protestation consumériste reste souvent prisonnière de l’idéologie de la consommation. Elle demeure pourtant un contre-pouvoir indispensable montrant, jour après jour, les manipulations dont nous sommes l’objet, les détournements de la loi et le cynisme des marchands." (2)
Je te renvois au lien 2 qui te conduira à un site où l'analyse à "l'agression pubilcitaire" est très documentée et très structurée.
En conclusion, je repondrais de façon directe et abrupte: moins on a d'argent, moins on consomme de façon crédule, le seul problème c'est que l'on peut, aujourd'hui s'endetter pour consommer... "inutile".
2007-01-07 20:01:13
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answer #1
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answered by michel g 5
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