Jean-Jacques Rousseau affirme avec conviction que la civilisation est la source de la corruption de l'homme. Avant l'invention de cette susdite civilisation, l'humain vivait en symbiose avec la nature ; l'autorité ainsi que la propriété n'existaient pas, ou alors étaient partagés. Selon lui, l'Homme à cet âge était Bon et vivait aisément. Car, surtout, L'homme est naturellement bon, et c'est la civilisation née au fil du Temps qui l'a corrompu.
Alors que pour Freud, l'Homme est mauvais par nature ; c'est la société, la culture, la civilisation qui l'apaise, le socialise, et qui le corrige.
Vous, quel est votre avis ? Plutôt Rousseau (L'homme de l'ère primitive, bon) ou Freud (L'homme civilisé, etc, bon) ? Et s'il est pour vous possible de le faire, étayez...
Merci.
2007-01-06
04:18:41
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13 réponses
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demandé par
Tarzan
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dans
Arts et sciences humaines
➔ Philosophie
La notion de bien et de mal a été crée par la civilisation et pour certain philosophe, comme Nietzche, elle n'a pas lieu d'exister. C'est un concept né en Grèce à l'époque de Socrate, exporté via la religion, adopté par les sociétés. Par exemple, les philosophes et les scientifiques s'accordent pour dire que dans le cerveau humain, il n'y a pas une partie qui gère le bien, et une autre qui gère le mal. Marx de son coté pense que ce sont les dominants qui disent ce qui est bon et mauvais. Bon/mauvais est un concept humain, une ideologie en quelque sorte, une façon d'interpréter l'action humaine, mais pas l'action humaine en elle même. Ainsi JJ Rousseau dit que l'enfant et bon et devient mauvais ensuite car il estime qu'être inofensif pour les autres, comme le sont les enfants, est bien. Freud dit l'inverse car il estime que savoir maitriser ses instincts comme l'adulte civilisé, c'est le bien. Si untel dit qu'être inofensif c'est être aussi inutil, dépendant et fragil, il dira alors qu'être un enfant c'est mal. Si un autre dit que retenir ses instinct c'est brider sa vie, il dira qu'être civilisé c'est mal... Bref, la notion bien/mal ne décrit finalement que l'état d'esprit de celui qui formule le jugement, non l'homme en général.
2007-01-06 05:20:57
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answer #1
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answered by françois c 2
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L'homme est bon de nature...
« C’est quoi que le mal, sinon le bien torturer par sa faim et sa soif ? En vérité, le bien ira jusqu'à fouiller le fond ténébreux des cavernes, s’il faut calmer sa faim. Et s’il faut étancher sa soif, il ira jusqu'à boire dans l’eau qui croupit au fond d’une mare.»
Le mal ne vient - il pas de ce que l'homme se trompe au sujet du bien?
Socrate a dit : « Nul n´est méchant volontairement ».
Et puis Jean-jacques Rousseaux confirme que la nature a fait l´homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable.
2007-01-06 05:12:14
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answer #2
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answered by le fou 3
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Plutôt Rousseau, je pense que tous les hommes sont bons à l'origine, ne serait-ce que pour survivre sans s'entretuer. Le problème c'est qu'il est très facile de ruiner un acte de bonté, alors qu'il faut beaucoup plus d'efforts pour rattraper un acte de cruauté.
2007-01-06 04:28:00
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answer #3
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answered by Anonymous
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C'est une question sur la relation entre la nature humaine et la culture . deux facteures de nature dirige l'homme l'instint et l'ésprit . si l' instint lui domine il sera comme l'animal ; un chasseur discructeur et égoiste . sa philosophie sera la fin justifie les moyens . mais si la dominance est a l'ésprit il ateint sa libèrete et se penche sur la morale et la sagesse . C'est là ou parvient a aimer l'autre il peut meme se sacrifier pour lui .
l'homme bon est le but de toutes les religion divine . mais quelle religion ? il faut chèrcher .
2007-01-06 06:29:02
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answer #4
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answered by swing 2
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c'est pas difficile de répondre : l'homme est libre ! il est libre de manifester les qualités et les vices qui lui semblent les plus propices à développer sa conscience ...
dans une première étape de l'involution où l'on descend de l'esprit dans la matière, c'est à dire de l'unité vers le multiple, une étincelle de vie s'individualise, puis elle développe sa conscience dans la forme tout au long de l'évolution qui est le processus de retour de la matière vers l'esprit ... alors reprends par l'imagination le processus dans sa totalité, c'est à dire depuis le début : tout est un ! il n'y a rien d'autre que toi-même, alors comment fais-tu pour prendre conscience de ta richesse intérieure qui contient tout en un si tu ne manifestes pas la misère ... ?
il y en a qui l'ont raconté autrement, ils ont dit tu es blanc, et tout est blanc autour de toi parce que tu es tout ce qui est, alors tu dessines un mur et tu y mets un lapin bleu et tu regardes le lapin bleu et tu dis " ce n'est pas moi ! " et ça te permet de développer la conscience de ce que tu es ... mais elle est con cette histoire, je préfère celle qui est racontée dans les conversations avec dieu de neale donald walsch ...
quoi qu'il en soit, en général, mais c'est peut-être une petite simplification quand même, les ceusses qui ne jurent que par l'involution prétendent que l'homme est bon, et ceusses qui ne voient que l'évolution prétendent qu'il est mauvais ... mais l'homme lui, dans le double processus de l'involution et de l'évolution, ben il est juste au milieu de l'échelle juste entre l'animal et les maîtres ascensionnés c'est pour ça !
les moins crédibles en tous cas, ce sont ceux qui affirment que l'homme se situe entre l'animal et l'homme, ceux là j'avoue que j'ai jamais compris comment ils avaient fait pour s'enlever une partie du cerveau et continuer à marcher quand même ...
2007-01-06 06:10:30
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answer #5
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answered by maricimaraj 7
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Rousseau est un peu dépassé:
-Au départ, l'homme était comme un animal, Rousseau voit ça comme "bon"; un animal est-il bon ou mauvais? Il vit seulement selon les codes de la nature, non?
-l'autorité, la propriété n'existaient pas: mais les hiérarchies et les mâles dominants sont inscrits dans nos gênes et se retrouvent chez la plupart des animaux! Rousseau est utopiste!
-La civilisation l'a corrompu: l'homme a créé la civilisation à son image, avec ses pensées et ses réactions; si la civilisation est corrompue, c'est que l'homme est corrompu.
Freud n'a pas tout à fait raison non plus, d'après moi:
-La société l'apaise et le corrige: oui, en lui donnant des règles de conduite; mais comme l'homme est intelligent, et que la société le cultive et peut le rendre plus intelligent, il apprend très vite à outrepasser ces règles, et on en revient à l'homme corrompu!
Mon avis est que l'homme oscille constamment entre bien et mal de par sa faculté de penser, et il a besoin de codes (sociaux, religieux,...) ou mieux, d'éducation, pour vivre en harmonie avec son monde. Sans éducation, ce n'est qu'un animal qui ne connait ni bien ni mal.
2007-01-06 04:34:57
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answer #6
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answered by elle 7
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L'homme c 1 melange de tout ; il est ange et démon à la fois et on n'est pas obligé de plaire à tout le monde.
2007-01-06 04:33:13
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answer #7
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answered by Anonymous
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Cook , le célèbre explorateur a été tué par les bons sauvages , d' un autre côté , les descriptions des explorateurs de tahiti donne l' image d' un peuple ouvert et paisible , parfois guerrier aussi....je pense que la civilisation est porteuse de progrès en tant que but collectif mais que les tendances individuelles de domination , de pouvoir appliquées par l' intermédiaire et grâce aux idéaux parfois généreux à la base font que notre évolution reste proche du point zéro de l' instinct animal...un enseignant disait à propos de la guerre d' algérie et de la torture que toute son éducation philosophique ne lui avait servi à rien face à cette vision qui semblait allumer en lui une étincelle de satisfaction...
2007-01-06 04:33:06
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answer #8
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answered by Dr Hannibal Lecter 2
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il y a des bons et des mauvais, à mon avis c'est inné et non pas acquis.
2007-01-06 04:30:00
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answer #9
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answered by Anonymous
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Plutot rousseau...
Oui, tous êtres vivants naient neutres et choisit sa voie...
2007-01-06 04:29:22
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answer #10
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answered by Anonymous
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