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2007-01-06 04:00:11 · 4 réponses · demandé par Anonymous dans Arts et sciences humaines Livres et auteurs

Oui mais c'est pour une amie !

Si ça avait été moi, je l'aurais lu dés la première semaine :)

2007-01-06 04:17:11 · update #1

En quoi puis-je être responsable de l'impolitesse des autres?

Je crois que je vais laisser tomber, de toute manière à chaque fois que je viens sur yahoo questions réponse, on me reçoit très mal. Ce n'est sûrement pas le lieu de rassemblement des plus serviables...

2007-01-06 09:13:16 · update #2

Merci Nanou! J'allais te remercier par message privé, mais ça ne marchait pas. Je vais aller voir sur les sites! "La place" est un livre que je ne connaissais pas auparavant, après une recherche sur l'auteur j'en ai longuement entendu parlé, j'aimerais le lire prochainement.

2007-01-06 09:18:13 · update #3

4 réponses

Parce qu'elle a vu ce qu'il ne fallait pas voir, une petite fille de douze ans a "honte". Un récit, quasi entomologique en son analyse, incisif et précis, qui dérange de vérité et provoque l'empathie.

Annie Ernaux, une femme de 56 ans, se rappelle une période de sa vie, alors qu'elle avait 12 ans, voici l'histoire de son année 1952.

Un dimanche de juin 1952, le 15 exactement, son père essaye de tuer sa mère après une bannale dispute en revenant de la messe. A partir de ce moment, elle a honte. Elle pense ne pas avoir un niveau social assez élevé pour être digne d'être élève à l'école privée. En effet, ses parents, anciens ouvriers à l'usine, tiennent un café-épicerie en ville. Leurs faibles moyens ne leur permettent pas d'avoir une vie comme celle de toutes les familles ayant une fille à l'école privée. Et cet argument est soutenu par des tas d'exemples qu'elle cite de sa vie quotidienne : chambre commune avec les parents, père non croyant, clients ivres, l'accent patois des parents et grand-parents, problèmes familliaux, etc... Ces exemples témoignent d'une classe sociale peu élevée.

Malgré sa volonté de reussir, son ambition de toujours être la meilleure et ses efforts pour paraître mature, intégrée et se rapprocher des autres filles, Annie D., comme elle se prénomme dans l'histoire, ne cesse d'avoir d'avoir la Honte. Celle ci est pour elle un fléau invincible qui le suivra tout au long de cette année 1952.

En dehors de l'école, la Honte continue de s'acharner sur elle comme une malédiction, par exemple, au cours d'un voyage organisé à Lourdes au quel elle participe avec son père. Aux restaurants, elle n'échange pas un mot avec son père peu intéressant qui se fait d'ailleurs ridiculiser en racontant une mauvaise blague sur les curés à des pratiquants de la religion. Jamais ils ne peuvent se payer mieux que les plats ordinaires, telle "la purée de cochon" comme l'appelle son père. Ou encore, participer aux excursions supplémentaires pour lesquelles un supplément est à payer.

Son été 1952 se termine ainsi, sur des sentiments de honte et de dévaluation d'elle même.

2007-01-07 03:37:19 · answer #1 · answered by Anonymous · 3 0

J'ai travaillé sur La Place, pas de chance. Mais je te donne quelques pistes de recherche. Bon courage et bonne lecture car ce que dit cet écrivain m'a beaucoup marqué.

2007-01-06 09:05:52 · answer #2 · answered by Nanou 3 · 0 0

Bosses ! sinon t'auras un zéro à ta rédaction !

2007-01-06 04:09:04 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

j'ai rendu 2 fois ce genre de services et l'on ne m'a même pas dit merci alors je vais aller me reposer - je crois que ce sera une meilleure initiative.

2007-01-06 06:06:40 · answer #4 · answered by mounette 5 · 0 2

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