Les auteurs antiques ne connaissaient pas la ponctuation : les mots et les phrases se suivaient sans aucune rupture. Chez les Romains, l’emploi du verbe en fin de phrase permettait de repérer les coupures de phrases. Au Moyen Âge et à l’époque moderne, des symboles sont apparus pour ponctuer le texte, c’est-à-dire marquer certaines pauses, noter succinctement les intonations et, surtout, se dégageant rapidement d’une simple imitation de la voix, donner du sens à l’énoncé. La ponctuation, du moins dans les langues qui l’utilisent depuis longtemps, sert aussi — surtout — à une langue écrite littéraire, qui l’utilise comme code ; une longue période qu’il serait difficile de comprendre par la lecture et qu’un locuteur n’aurait pas la possibilité d’improviser naturellement peut ne prendre son sens qu’après examen de la ponctuation.
Au IIe siècle av. J.-C., Aristophane de Byzance, peut-être, avait défini pour l’alphabet grec un système comportant trois types de points pour marquer la ponctuation : le « point d’en haut » pour la fin d’une phrase, le « point médian » marquant une pause moyenne et le « point d’en bas », une courte pause. C’est aussi l’auteur des diacritiques de l’alphabet grec, lesquels sont à l’origine de certains des diacritiques de l’alphabet latin.
2007-01-05 07:39:27
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answer #1
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answered by delph1170 2
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Gasparino Barzizza (1370-1431) est l’auteur du premier traité de ponctuation, la Doctrina punctandi.
Geoffroy Tory (1480-1533?), imprimeur humaniste, inventera un « point crochu » qu’Ãtienne Dolet, dans son De la punctuation de la langue Françoyse, nommera virgule ou incisum.
On peut donc dire que la ponctuation dans notre alphabet remonte au moyen-âge.
2007-01-05 15:36:53
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answer #2
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answered by mwouarf 7
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