Comme disait mon prof de maths, il y a trois "grandes sciences" dans le monde:
-La biologie, ça sert à mieux connaître la vie;
-Les sciences physiques, à mieux connaître le fonctionnement de l'univers au sens large du terme;
-Les sciences mathématiques qui sont les plus importantes, car elles servent à déveloper notre intelligence, notre logique et notre sens intellectuel afin de donner un maximum de performance à l'etude des deux autres sciences...
2007-01-03 19:42:29
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answer #1
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answered by wilimut 2
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Bonjour,
pour moi qui suis chimiste, les maths ne devraient pas être un outil quotidien et pourtant je remercie Dieu chaque jour de m'avoir permis de faire prépa et d'avoir approfondi mes connaissances dans cette matière à laquelle, je dois bien dire, je ne connaissais rien jusqu'au BAC.
Il ne faut pas voir les maths comme un ennemi...le système français est (était je devrais dire vu les réformes engagées depuis une quinzaine d'années) de très bon niveau car il permettait l'acquisition d'un socle de connaissances sans pour autant être trop prenant.
Il faut défendre ce socle de connaissance et pour moi commencer les maths plus tôt ne serait pas un luxe...en effet combien sont ceux qui ne peuvent pas passer le cap de la première année de Fac par manque de connaissances élémentaires.
Bref il ne faut jamais se plaindre d'en faire trop car d'autres qui ne se plaignent pas prendront ta place (à l'école et sur le marché de l'emploi par la suite)
cordialement
2007-01-04 02:46:42
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answer #2
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answered by vogika 2
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Arrêtons de dire que les maths ne servent à rien, y compris dans la vie professionnelle. Il y a plein d'ingénieurs qui utilisent les maths tous les jours (ou presque). Et n'oubliez pas que ce sont les ingénieurs qui sont à l'origine de la plupart des biens issus de l'industrie, que vous utilisez chaque jour.
Donc il ne faut pas sous-estimer l'importance primordiale des maths dans la vie de tous les jours : comment croyez-vous que l'on a fabriqué l'ordinateur sur lequel vous êtes en ce moment même en train d'écrire. Grâce aux maths ! Et pas seulement grâce à l'arithmétique de base.
Même moi qui ne suis pas ingénieur, je les utilise dans mon métier, qui couvre un tout autre domaine (l'assurance).
2007-01-04 09:20:31
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answer #3
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answered by Francelibre 5
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C'est un support de réflexion. Ca façonne l'esprit, ca développe la logique. La plupart des gens n'ont rien à faire de la trigo, soit, mais son apprentissage aide à développer les capacités intellectuelles.
2007-01-03 19:40:00
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answer #4
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answered by Chris 2
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Je pense qu'il est possible de parler de dictature, car les maths règnent dans tous les dommaines que l'on caractérise sous le libellé de sciences dures.
Que les futurs chercheurs fassent des maths, c'est compréhensible. Que les futurs profs de maths fassent des maths, c'est compréhensible. Que les futurs ingénieurs fassent des maths en cours de maths, c'est compréhensible.
Mais que les futurs ingénieurs fassent des maths en cours de mécanique, en chimie, électricité, en optique, etc.... et en TP : c'est aberrant !!!! C'est d'autant plus abberrant que ces futurs ingénieurs sortent de l'école en ignorant ce qu'est une norme alors que dans leurs carrières 90% d'entre aux vont vivre avec des normes !!!!
Les écoles d'ingénieurs et les entreprises auraient à y gagner à fabriquer de vrais ingénieurs plutôt que des chercheurs. A faire des maths en cours de physique, on en oublie le sens de cette discipline qui est de comprendre et d'interpréter les choses et le monde.... Actuellement, les partiels, examens ou autres... ne cherchent pas à savoir si l'élève à compris les phénomènes physiques, mais cherchent à savoir si l'élève connaît la formule cléf pour la transposer via une astuce mathématique lui permettant ainsi de résoudre un problème qui finalement a perdu son sens physique. La physique n'a plus sa dimension.
Les maths c'est bon en cours de maths. La physique doit rester à la physique. Faire de la place pour les aspects normatifs et réglementaires de la technique c'est faire des ingénieurs et des techniciens qui trouveront plus facilement un emploi car ils seront plus compétents dès leur sortie de l'école.
2007-01-04 20:35:45
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answer #5
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answered by Repère 2
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Ta question appelle différents types de réponses:
- Sache tout d'abord que cette dictature, comme tu dis, n'a pas toujours été dans le même sens et que ma mère a dû passer son bac scientifique en se coltinant le latin jusqu'en terminale (car à l'époque ceux qui abandonnaient le latin se retrouvaient dans une filière bien moins prestigieuse). En fait elle suivait les cours de lettres avec les littéraires et les cours de maths à part (d'où double dose de travail par rapport aux autres).
- La seconde réponse est que les mathématiques sont indispensables, au moins à un certain niveau, pour ceux qui envisagent une formation scientifique. Et force est de constater que le niveau en maths du bac scientifique (hormis dans les lycées où il y a une bonne prépa et où les profs de lycée font du hors programme) est très largement inférieur à celui qu'il devrait être, si bien que les "j'ai eu mon bac" débarquent en masse en DEUG de maths, se croyant doués, et se font atomiser en moins d'un semestre. Et je ne te parle pas du carnage en classe prépa lorsqu'ils s'aperçoivent qu'il faut assimiler autant en une semaine qu'en un trimestre entier au lycée. Alors, si les littéraires dans l'âme pensent qu'ils font trop de maths au lycée, c'est en revanche beaucoup trop léger pour les futurs scientifiques.
- Quant à l'enseignement supérieur, l'on peut noter une relative prédominance des maths théoriques par rapport aux maths appliquées, un déséquilibre qui rejaillit ensuite sur notre recherche.
- A cela s'ajoute un niveau de culture scientifique absolument déplorable dans la population française. Si certains n'ont pas le goût pour les mathématiques, peut-être aurait-on intérêt à leur proposer des cours qui leur permettrait d'aborder la science sous un autre angle. "Même" des littéraires pourraient être intéressés par des cours d'épistémologie (une branche de la philosophie après tout), d'histoire de la science (une branche de l'histoire largement ignorée) ou autres disciplines scientifiques abordables sans recourir aux mathématiques. Sans qu'il soit nécessaire de leur expliquer en détail les lois de Kepler et la gravitation selon Newton et Einstein, ils sont parfaitement "capables", par exemple, de comprendre ce qu'est une étoile, une galaxie ou une planète, d'apprendre comment ces objets se sont formés, ce qu'ils vont devenir, etc. Cela fait partie de notre culture au même titre que Victor Hugo ou l'histoire des rois de France. J'ai failli bondir de mon siège lorsque j'ai vu le public de "Qui veut gagner des millions" répondre en majorité que Venus gravitait autour de la Terre! (et bien entendu, le candidat a suivi l'avis du public...).
Donc en résumé l'enseignement des maths (et des sciences en général) au lycée me semble complètement inadapté:
- pour les littéraires qui n'ont pas la capacité d'abstraction nécessaire, les maths deviennent une torture;
- pour ceux qui se débrouillent à peu près, cela reste tout de même un peu léger;
- pour ceux qui croient être plutôt bons, c'est la désillusion presque assurée en fac ou en prépa;
- pour les plus doués ce sont des séances de "coinçage de bulle" en maths à moins de tomber sur un prof intégriste nostalgique des programmes des années 1970.
2007-01-04 11:58:20
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answer #6
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answered by italixy 5
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C'est un mythe, cette histoire de dictature des mathématiques dans l'enseignement français, colporté par des professeurs littéraires frustrés de voir que leur filière est devenue la poubelle de l'enseignement général.
2007-01-04 01:01:40
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answer #7
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answered by Tigou 3
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A avoir au moins un outil qui exige de raisonner et de pouvoir évaluer si un raisonnement est valable ou faux : pas de place pour l'à peu près ni pour les "beaux mots"
2007-01-04 00:03:42
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answer #8
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answered by Obelix 7
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Déjà d'une part, comme certains l'on déjà dit, il est essentiel d'avoir une bonne formation en mathématiques ne serait-ce que pour notre économie. Que ce soit en physique, en ingénieurie, en chimie... sans un outil mathématique conséquent on ne va pas loin. Déjà que nous sommes en retard par rapport à de nombreux pays..
Cette formation doit être entamée jeune pour des raisons d'efficacité.
Certes, ceux qui n'utiliseront pas les maths plus tard se sentiront peut être floués. Pourtant elles ne sont pas si vaines. L'absence de raisonnements rigoureux est la porte ouverte à tous les préjugés, et donc un obstacle à une citoyenneté pleinement exprimée. Je ne dis pas que les maths sont nécessaires à un bon raisonnement. Je constate juste que dans le cursus général c'est la seule matière qui nous accule à la vraie rigueur. Je ne dis pas que les maths sont suffisantes à un bon raisonnement, nombres de mathématiciens n'exportant pas leur rigueur. Pourtant, quel formidable outil !
Cependant il peut être vexant d'être selectionné avant tout sur cette matière. Mais regardons les choses en face. A la fin de la seconde, la selection se fait entre la filière S et les autres. Peut-on réellement imaginer faire des sciences sans mathématiques ?
Une seule discipline semble pouvoir s'en détacher (et encore : il faut quand même avoir un certain niveau) : la biologie. On pourrait peut-être scinder la S entre une filière SVT et une autre Maths-Physique. Cela permettrait sans doute d'exiger un meilleur niveau des uns et des autres dans sa discipline favorite.
La question est de se rappeler pourquoi ce système a été abandonné.
A mihai p tes profs doivent être resté un peu trop longtemps au collège, c'est en effet juste une convention qui permet certaines propriétés intéressantes (genre distributivité).
2007-01-03 23:51:49
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answer #9
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answered by divers789 2
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Raaaah, si l'on enlève les maths de l'école le pays s'effondrera !
Je m'explique, pour tout ceux qui aiment les sciences, les maths sont INDISPENSABLES, hé oui ! Surtout en physique.
Si l'on enlève l'apprentissage des maths au collège (c'est à dire avant l'orientation des élèves), il sera impossible de savoir si les sciences plaisent ou pas pour un élève et donc les carrières scientifiques seraient condamnés à court termes.
Ensuite, même si les élèves choisissaient les sciences, combler le retard en maths prendrait beaucoup de temps, nos scientifiques seraient donc plutot en retard sur les autres.
En conséquences de quoi, si vous faites des maths à l'école c'est autant pour vous que pour le reste de la société !
2007-01-03 21:54:41
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answer #10
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answered by Thomas W 5
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C'est vraiment dommage, car c'est une matière intéressante qui pourrait s'étudier sans stress, si elle ne servait pas à sélectionner les élèves à partir de la fin de la seconde. On pourrait faire découvrir l'utilité de savoir résoudre des problèmes qui intéressent d'autre domaine que le domaine des maths. Toute la partie maths appliquée a un impact sur la vie courante.
2007-01-03 21:52:30
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answer #11
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answered by castagnettes 4
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