Oui, c'est une question qui donne le vertige, mais je me la pose souvent.
il m'arrivait aussi de me demander pourquoi je ne suis pas Dieu : si Dieu existe, pourquoi c'est tombé sur lui, d'être Dieu, et pas sur moi ???
2007-01-03 18:22:59
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answer #1
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answered by Perseph'one 7
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....et faire, ne serait-ce qu'un instant, l'expérience d'être
l'autre.
Être l'autre en face de soi-même...se regarder avec les yeux
de l'autre....
Voilà une expérience pleine d'enseignements que nous devrions
tous tenter de faire. Quitte à subir l'immolation de notre ego.
Mais, nous sommes "uniques" sans double, actuellement.La
science nous promet des lendemains en duplication ,
duplication imparfaite car les milliards d'intervenants dans sa
fabrication posent problème.
Demain, serai-je l'autre en bi,tri,quadri.....Le vertige absolu!
2007-01-04 08:48:08
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answer #2
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answered by PINEDE 5
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Je, moi, tu, toi, elle, il, elles, eux, voila beaucoup de pronoms pour bien nous désigner.Mais il y a nous avec la synthése de moi et de toi. Suis je un peu l'autre personne aimée et elle l'est elle aussi ?
2007-01-04 04:01:11
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answer #3
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answered by mutatis mutandis 2
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Cela m'arrive quelquefois et je croyais que j'étais seule à le faire. C'est vrai que dans les romans les héros s'interrogent sur eux-mêmes et sur le monde. Tiens, dans l'Idiot de Dostoïevsky, on dirait que c'est la question principale ?
Et, Descartes, c'est bien le sens qu'auraient eu ses méditations : se trouver soi-même ?
Belle question.
2007-01-04 03:49:16
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answer #4
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answered by Siberia 1
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Oui, cette question est centrale à la philosophie.
Elle est le fondement de toute démarche individuelle exigeante - et je crois que c'est là l'essence même de toute rigueur morale - L'inquiétude métaphysique est en effet la mise en marche de l'examen des conditions de l'existence et de sa propre existence.
Difficile question. Merci de l'avoir posée.
2007-01-04 03:09:27
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answer #5
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answered by fluctuat nec mergitur 2
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Oui, depuis que je suis enfant, c'est une question qui s'est souvent imposée à moi, à l'improviste, au milieu d'un groupe ou dans une foule.
Cette question porte il me semble sur la formation de l'identité, par delà les définitions que l'on peut donner à partir de l'hérédité et de la simple description physiologique ; il peut être surprenant de dérouler un monologue intérieur, et tu poses au fond ici un questionnement sur la forme réflexive de la pensée.
Pourquoi est-on soi, ici, là, maintenant, cette présence au monde qui veut, affirme, si semblable et si distincte ?
Cette acquisition de la pensée du je recèle un fond d'étrangeté qui est difficile à aborder par
le moi qui s'entend - et en vient à s'écouter - à se penser pensant.
Les religions, les philosophies, contemplatives, méditatives, rationalistes, tentent de gérer pour l'être - ou de l'aider à gérer - ce que l'on pourrait appeler l'invention ontologique humaine : la conscience de soi.
Peut-être peut-on, prenant à Sartre sa terrible mise à jour : la liberté est angoissante, comprendre que la question ontologique "Pourquoi suis-je ?", qui se poursuit en "Pourquoi suis-je moi ?" est tangiblement cette quête essentielle qui mène chacun vers ses approfondissements cruciaux et sous-tend les alliances et les guerres communautaires ?
Merci de cette question.
2007-01-04 02:51:29
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answer #6
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answered by Anonymous
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C'est une question que l'on se pose - philosophiquement : au sens d'une enquête sur notre rapport au monde menée par la réflexivité de la conscience - dès l'enfance, pour la plupart d'entre nous, en tous cas ceux qui se perçoivent comme sujet pensant.
Beaucoup de réponses expriment une forme de malaise devant une telle question.
Pourtant, ne s'agit-il pas d'un sujet philosophique par excellence que de nombreux philosophes, Heidegger notamment dans l'Etre et le Temps il me semble, mais aussi Lévinas et beaucoup d'autres avant eux, ont arpenté inlassablement comme une trame fine que parcourt le questionnement sur l'être...
Oui, on peut se demander pourquoi l'on est soi, interroger profondément l'identité, scruter l'universel, en tracer la communauté avec l'autre, incarné ici, là, maintenant, en face de soi, et revenir par un cheminement d'identification de l'ego et de sa différence et, alors, s'émerveiller du pouvoir être soi.
Très belle question Jeanno.
Tchuss
2007-01-04 08:38:23
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answer #7
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answered by Anonymous
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donc tu t'es déjà posé la question de savoir comment il se fait que l'autre est une partie de nous-même ...
tu es sur la bonne voie !
je suis celui qui est, paix et sourires !
2007-01-04 18:57:55
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answer #8
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answered by maricimaraj 7
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Réponse simple: Suis-je vraiment celui que j'aurais du être ? Et comment aurais-je put être celui que je ne suis pas? Si j'avais été celui que je ne suis pas, je me poserais la même question par rapport à celui que je suis ! Conclusion, comme je ne pourrai jamais être celui que je ne suis pas, donc je suis très bien comme je suis.
En réalité, se sont les personnes qui ont des problèmes avec eux-mêmes qui se posent ce genre de question !
Toujours mettre en valeur pour vous-même ce que vous représentez, et non pas valoriser l'apparence de ce que les autres représentent !.
2007-01-04 17:30:10
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answer #9
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answered by ASTAURA 2
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comme une remise en questions
pour qui je suis
et qui tu es.
2007-01-04 07:10:42
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answer #10
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answered by marie france 5
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