Bien, me voici rentrée du cinéma... Et prête à composer un billet sur le sujet du produit cinématographique que je viens de découvrir.
Alors... Je préviens tout de suite, c'est un film pour filles!!! Exclusivement!!!!
Pour info, il devait y avoir... disons, 2% d'hommes dans la salle. Et encore, ceux présents ne l'étaient qu'en présence de leur petite amie (sûrement obligés à la suite d'un vil chantage du style "j'ai supporté tes potes à la maison pour des jeux vidéo, tu m'accompagnes au ciné!"). Hormi un qui est venu tout seul (sûrement à la recherche d'une présence féminine, se disant qu'une salle obscure dont la diffusion d'un film pour nanas devrait ameuter toutes les jeunes femmes des environs était le lieu idéal pour se trouver une "partenaire").
Bref.
En avant pour le sinopsis:
Iris vit seule au cœur d’une pittoresque petite chaumière, perdue dans la campagne londonienne. Amanda vit au-delà de l’Atlantique, dans une luxueuse villa californienne. C’est bientôt Noël, Iris apprend que l’homme qu’elle aime éperdument depuis plusieurs années va bientôt en épouser une autre, Amanda découvre que son compagnon la trompe et le met donc brutalement à la porte. Elles sont seules, blessées, désespérées, ne se connaissent pas, mais leurs destins vont se croiser puisqu’elles vont s’échanger, le temps des fêtes, leurs charmantes résidences, histoire de changer chacune d’horizons et d’oublier. La première s’envole pour passer des vacances au soleil, la seconde s’enferme avec une pile de bouquins. Il ne suffit pas toujours, hélas, de s’envoler pour panser ses blessures, pour rompre avec son passé, même temporairement. Les deux femmes pensent passer de paisibles vacances loin de la gente masculine, mais c'était sans compter l'arrivée du frère d'Iris dans la vie d'Amanda, et la rencontre de Miles pour Iris.
Dans les rôles, Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law (trooooop craquant!) et Jack Black.
Le sujet est téléphoné... On se doute avant la fin de comment ça va finir... Mais on s'en fout!!
Nous les filles avons parfois besoin de ces films dont on suspecte la fin dès le début. De ces films qu'on regarde en jogging (ou tenue décontracte qui permet d'oublier les galères de la vie quotidienne) avec un pot de glace (comme des Hagen Dass sans vouloir faire de pub... nan, moi, j'aime pas... trop écoeurant...), une boite de mouchoirs juste à côté (pour ne pas dire des draps qui épongeront nos larmes) et un oreiller qui nous sert de gros nounours consolateur... (Même si moi j'avais rien de tout ca... Ni jogging, ni glace, ni mouchoir, ni nounours...)
Eh oui! C'est peut-être une découverte pour vous les hommes, mais c'est réel! Et ce film est le parfait antidote contre la déprime.
C'est un film frais, où l'on s'évade. Le genre de films qui finit bien et à quoi on aimerait que notre vie ressemble. Parce que tout est simple dans ce film! Par exemple, pas de prise de tête sur l'éloignement. Pourtant, les héros habitent loin... (D'ailleurs, au passage, on ne sait pas comment ils vont faire... Le scénariste n'a pas développé. Hum... Un peu simple...)
Mais que ce soit au travers de sa bande-annonce, de son affiche ou de son synopsis, The Holiday ne cherche nullement à piéger les spectateurs, c’est une comédie romantique assumée qui ravira les amateurs du genre. Nancy Meyers ne prend en effet aucun détour et plonge littéralement dans les ressorts des comédies anglaises qui laissent les rêves les plus fous devenir réalité. The Holiday s’inscrit ainsi dans la lignée d’un "Coup de foudre à Notting Hill", d’un "Love Actually" ou encore d’un "Journal de Bridget Jones". Des contes de fées modernes où tout devient possible, qui nous changent de la grisaille routinière du quotidien, dont chacun ressort épanoui, émoustillé. Des comédies qui nous donnent envie de penser que, finalement, les Princes charmants ne sont peut-être pas encore complètement en rupture de stock.
Etrangement, c’est en tombant sur un site centré sur les échanges temporaires de résidences que Nancy Meyers s’est lancée dans l’écriture de ce nouveau scénario, déviant du coup sur la destinée de deux femmes qui voudraient prendre le large et pour qui ce troc sera un premier pas vers une nouvelle vie. La cinéaste à qui on doit dernièrement "Tout peut arriver" et surtout l’original "Ce que veulent les femmes", n’hésite pas, son sujet posé, à exploiter toutes les ressources sentimentales pour avancer dans son récit. Rencontres inattendues, salvatrices, quiproquos déroutants, osmoses idylliques, ruptures annoncées, rebondissements romanesques, scandent le film et lui apportent une charmante musicalité, le charme de cette histoire reposant justement sur le fait que Nancy Meyers ose, ne se pose aucune question, se fait plaisir, se laisse porter par son intrigue.
Ses acteurs entrent dans sa logique avec une entraînante spontanéité. Si Jude Law a une réelle ampleur charismatique, si Jack Black surprend dans ce rôle tout en rondeur, si Cameron Diaz, adepte de ce type de comédies, tient parfaitement sa place, c’est une Kate Winslet lumineuse et rayonnante, s’affirmant ici avec finesse dans un nouveau registre, qui apporte au film sa véritable puissance. Enthousiasmante, elle joue tout autant sur le créneau de la séduction que sur celui de la jovialité, elle est spontanément touchante et drôle tout et tient vraiment le récit qui vaut le détour ne serait que pour sa seule présence.
On pourrait reprocher à Nancy Meyers de s’appesantir trop longuement sur une trame qui tourne un peu en rond, de se perdre dans des clichés qu’elle utilise jusqu’au bout, ce qui engendre certaines longueurs, il n’en reste pas moins que The Holiday demeure un joli film incroyablement romantique, qui nous enveloppe d’une vaporeuse légèreté, chaleureuse et agréable pour ces fêtes de fin d’année.
Ce que j'ai aimé, c'est réellement le fond... Les deux personnages principaux (à savoir Mesdemoiselles Diaz et Winslet) ne croient plus en rien. Ni dans la vie, ni dans les hommes. Surtout, plus dans les hommes. Elles viennent toutes deux d'être extrêmement décues par leur compagnon et c'est donc tout naturellement que l'une comme l'autre ressent l'envie de partir s'exiler n'importe où, tant que c'est le plus loin possible de leur lieu d'habitation. Leur but? Un lieu sans homme!!!!
Comme quoi, il semblerait que c'est toujours au moment où l'on ne s'y attend pas, où l'on n'y croit plus que tout arrive!
Bref, les filles, courez le voir, il devrait vous plaire!
La bande annonce, c'est par là!
http://www.allocine.fr/film/video_gen_cfilm=60426.html
Bonne découverte!
Ptits trucs pour briller dans les diners:
- C'est Hans Zimmer, célèbre compositeur qui est en charge de la musique du film. Celui-ci a notamment composé la musique de Pirates des Caraïbes, Da Vinci code, et du film d'animation Gang de requins
- Des rôles de composition: Lors de l'écriture du scénario, Nancy Meyers avait déjà en tête Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law, Jack Black. Les personnages ont donc été créés sur mesure. C'est après avoir vu Rock academy que la réalisatrice a écrit le rôle de Miles spécialement pour Jack Black sans savoir si celui-ci allait accepter.
- Nancy Meyers a demandé à Jude Law de visionner plusieurs films de Cary Grant afin de l'observer face à ses partenaires féminines. L'acteur anglais s'est inspiré de la manière dont jouait Cary Grant pour incarner le rôle de Graham. Jude Law avoue être fier d'avoir ainsi contribué au subtil mariage de classicisme et de modernité qu'incarne The Holiday.
2007-01-03 18:30:17
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answer #1
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answered by Anonymous
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